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Voila 50 ans que le dernier ministère li
béral est tombé du pouvoir pour ne jamais
plus espérer y revenir homogène.
Il était composé de Frère Orban, mi
nistre des Aff. Etrangères Bara de Tour
nai, ministre de la Justice Graux, ministre
des Finances Pietje van Humbeke, minis
tre de l'Instruction Publique Olin de Vir
ginal (Brabant) ministre des Travaux Pu
blics, pour ne citer que les principaux. Ah
j'oubliais Rollin, ministre de l'Intérieur.
C'était le dessus du panier, de ces libéraux
doctrinaires. Les progressistes Janson, Fé-
ron, Frison et autres, trop teintés de rouge,
étaient écartés pour le moment.
La grande idée directive imposée par les
Loges était de déchristianiser la Belgique,
qui, avec le Rheinland, la Bavière, le Ty-
rol et l'Espagne étaient les pays les plus
catholiques du monde vers cette époque.
En Belgique vers 60 ans, 70 ans les maî
tres du pavé étaient les francs-maçons, les
libres-penseurs et tous leurs aboutissants qui
marchaient au doigt et l'œil.
Il n'y avait de places que pour eux, tous
les profits grands et petits étaient leur apa
nage de droit incontestable. Précisément ce
qu'on a vu en France avec les radicaux-so
cialistes, profiteurs de tous les scandales
qui le 6 février dernier ont révolté la popu
lation parisienne et les a rejetés du pou
voir.
Les charrues croyant en Dieu (aphorisme
cher aux libéraux) pour désigner les élec
teurs censitaires des campagnes, se sont ré
voltées dans le pays tout entier contre les
enquêtes scolaires dirigées par Bouvier le
gargantua luxembourgeois de burlesque mé
moire, avec son bouc de Châtillon, unique
bête de l'école officielle. Les électeurs se
sont aussi révoltés contre les maîtres sans
élèves, chargés d'espionner et contrecarrer le
curé et les calotins dans les Provinces.
En ce temps il fallait de l'indépendance
et une dose de crânerie pour s'afficher ca
tholique tout court.
C'était l'époque des banquets le Vendre
di Saint, des contre-façons des cérémonie re
ligieuses, Jean P.fut exhibé nu sur la
croix un certain dimanche et autres turpi
tudes du même esprit.
Les Loges suivant Voltaire voulaient écra
ser l'infâme (c'était l'Eglise).
Eh bien vois Voltaire est mort
Et le Christ règne encor
Le 10 juin 1884 marqua la mort du libé
ralisme belge.
J'étais Bruxelles ce jour-là avec la ra
dieuse attente d'une déconfiture libérale
sans oser me l'imaginer si complète.
Le vote finissait de droit 1 heure de
l'après-midi.
A quatre heures, Bruxelles savait que les
18 Indépendants Prince de Mérode,
Comte de Grunne, Somzée, Parmentier,
Systermans, pour ne citer que les plus mar
quants étaient élus.
Le gouvernement libéra! était renversé
pour toujours.
Vers 4 heures et demie remontant la
Montagne de la Cour, je rencontrai vis vis
de la Taverne Goldschmidt, youpin affi
chant rageusement un gros bouquet de
bleuets je rencontrai, dis-je, le tribun
Paul Janson entouré d'amis ahuris de leur
dégelée. Croisant le Juif, celui-ci dit Jan
son Et dire que nous n'arrivons même pas
au ballotage Janson fit signe négatif sans
s'arrêter.
C'était tellement renversant, si inattendu
que les émeutes, ni les pavés n'eurent même
pas l'idée de surgir de terre.
A la suite de la débâcle du gouverne
ment libéral du 10 juin, le ministère Frère
Orban-Bara présenta le soir même sa démis
sion au Roi Léopold II.
Sa Majesté appela Malou né Ypres en
1810, Représentant de notre Flandre Occi
dentale. Malou accepta en choississant Ber-
naert, Jacobs, Woeste, Wasseige et quelques
collaboarteurs de haute marque. Le 12 juin
le ministère était constitué.
C'est alors que la conscience nationale se
avec
et
avec
Résumé du Scénario
Charles XXVIII, âgé de douze ans,
est roi de Salvonie. Ses ministres, abu
sant de son innocence, pillent l'Etat
et veulent lui faire approuver des im
pôts iniques.
Sur les conseils de son ami Tom
Reed, directeur de cirque, il refuse de
leur obéir. II veut le bien de son peu
ple.
Ses ministres le font disparaître aus
sitôt. Enfermé dans une forteresse, il
va mourir.
Sa grande et jolie cousine, admira
trice de Reed, vient supplier celui-ci
de délivrer l'infortuné monarque.
Après une bataille rangée, Charles
est délivré.
1 om Reed repart, son devoir ac
compli, avec le mélancolique souvenir
d un tendre et inoubliable sourire.
révolta et les pavés Bruxelles sortirent de
terre. Il y eut des émeutes et finalement
le ministère tint bon, nonobstant la mani
festation libérale du 17 août qui réunit
Bruxelles 40- 50.000 hommes pour pro
tester contre la présence de catholiques dans
un minisètre constitutionnel appuyé sur une
majorité imposante la Chambre.
Pour montrer la vitalité du réveil catho
lique belge, une manifestation de 100.000
hommes parcourut les grands boulevards de
Bruxelles la date du 7 septembre 1884.
Cette date du 7 septembre connut un
inoubliable guet-apens organisé par les lo
ges sous l'œil bienveillant de Buis qui
avait garanti l'ordre dans la capitale par
l'unique emploi de sa police communale.
A 1 éphéméride du 7 septembre nous ra
conterons ce drame car ce fut un drame.
Jacobs anversois de haute marque,
meilleur orateur de la Chambre et Woeste
le jurisconsulte le plus écouté dans le pays,
ne firent pas longtemps partie du ministère
Malou.
On dit (ceci na' pas l'authenticité d'une
chose vue) que lorsque Malou alla pré
venir Jacobs que Léopold II désirait sa dé
mission Jacobs écrasa rageusement sa plume
sur le rapport qu'il devait signer.
Jacobs et Woeste auraient voulu un acte
de solidarité minstérielle, mais le Sénat li
béral avec sa majorité d'une seule voix
celle Boyaval sénateur de Bruges élu lui-
même quelques voix de majorité devenait
un obstacle pour faire jouer la solidarité
ministérielle.
Malou replâtra donc la brèche. II fut un
grand politique En effet la rentrée des
Chambres en automne 1884, le Sénat ap
prouva le projet scolaire de Jacobs, parce
que le Prince de Ligne, président, et
sénateur luxembourgeois firent changer
majorité de ce noble aéropage, le Sénat ac
cepta le projet Jacobs pour apaiser la Bel
gique. Voilà quelques conséquences du
juin 1884.
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