CHRONIQUE SPORTIVE
Cyclisme
BOXE
SALVATOR
Marchés
1
11
COMINES
1. Dezure Camille. 2. Delobel
André. 3. Pannecoucke Al. 4.
Divoit Emile. 5. Verhaege Gaston.
6. Lecluse Georges. 7. Devos.
8. Dutillies A. 9. Cornil Géry.
1 0. Sartry Albert.
HOLLEBEKE
30 partants 50 Km.
1Delchambre. 2. Cael. 3.
Bouchard Remi. 4. Pattyn M.
5. Dumont. 6. Detever. 7. Pat
tyn. 8. Defever. 9. Heugebaert.
10 Durnez. 1 1Geeraert.
12. Meurisse.
PEDROLJ
VAINQUEUR A GOSSELIES
Le départ est ultra rapide sous la con
duite de Périckel qui emmène le peloton
une allure record.
A Pont-à-Migneloux, une chute se pro
duit dans le premier peloton. Joly, Kneep-
kens et Destrée sont les plus douloureuse
ment touchés et sont forcés d'abandonner.
En tête, nous avons actuellement Bu
reau, Pédroli, Marchand et Rebbeccai.
Les leaders ne restent plus longtemps
groupés car une bataille fantastique se dé-
clanche, qui disloque entièrement le pelo
ton de tête. Bury file de l'avant et repasse
avec 40 secondes, d'avance sur Bureau qui,
lui-même, précède de 20 secondes Mam
bour et Pédroli, lesquels sont suivis par
Deschepper 1 m. 15 s. passent Cravil-
lon, Coppens, Gouverneur et Bourgeois.
Une minute 30 s. plus tard s'amènent
Sambre et Wilmot suivis de Charlet et Pé
rickel.
Au cours de la 10e boucle, Deschepper
subit une forte défaillance et rétrograde
sérieusement. Lors du 12e circuit, il ne
reste plus que quatre hommes en tête.
Voici l'ordre des passages ce moment
18 h. 10 Bury, Bureau, Bourgeois, Pé
droli, accompagnés de Peeters qui compte
un tour de retard. Coppens, qui a crevé,
suit 20 sec. A 3 min., Smets et Cordier.
Ce dernier est également doublé. A 4 m.,
surgissent Mambour et Charlet suivis 1
m. de Deschepper. Enfin, 10 m. De-
lire accompagné quelque distance de Cra-
villon et Joris. Les leaders conserveront
leur avance jusqu'à l'ultime boucle, au
cours de laquelle Pédroli et Burv démar
reront, prenant une notable avance. Bu
reau, victime d'une crevaison, est lâché par
Bourgeois et Coppens. L'arrivée se fait de
vant plusieurs milliers de spectateurs. Pé
droli effectuera un joli sprint et gagnera
sans être nullement inquiété.
Voici l'ordre des arrivées
1. René PEDROLI, les 135 km. en 4 h.
37 m. 2. Bury, 10 mètres 3. Bour
geois. 1 m. 15 s. 4. Coppens, 20 mè
tres 5. Bureau, 2 m. 6. Smets, 5 m.
30 s. 7. Mambour, 13 m. 8. Charlet,
1 long. 9. Deschepper 10. Delire
11. Cravillon 12. Peeters 13. Joris 14.
Cordier.
TOUR DE FRANCE
(Du journal «Les Sports»)
Il i»e faut jurer de rien
Si un pronostic est normalement difficile
établir pour une épreuve ordinaire, il est
plus compliqué encore pour le Tour de
France, pour la raison très simple qu'il s'a-
pi d'une course en étapes multiples, et que
les incidents de route sont d'autant plus
possibles.
Le pronostic du Tour de France se par
tage, de par la réglementation même de la
course, en trois celui des individuels, ce-
hii des as, et celui des teams.
Commençons par le premier.
Les individuels.
Un simple cour d'œi! sur la liste des
vingt coureurs sélectionnés par l'organisa
teur pour faire partie du groupe des indi
viduels, nous montre immédiatement que
le quatre belge peut très aisément su
bir la comparaison avec le douze fran
çais et plus encore avec le quatre ita
lien. Chez les Français, quatre noms domi
nent ceux de Level, l'an Bidot, Renaud
et Marcaillou.
Sur les vingt, nous retenons donc huit
noms. Je n'irai pas par quatre chemins
pour donner mes préférences Félicien
Vervaecke et Jean Wauters, d'une part,
Level, de l'autre. Svlvère Maes a été trop
irrégulier depuis le début de cette saison,
et n'a aucun succès son actif, et je crains
pour Herckenrath. qu'il ne sache pas suffi
samment dominer sa fougue dans les pre
mières étapes, et qu'il entame celles des
cols déjà quelque peu fatigué.
Entre les trois favoris qui demeurent en
présence, je choisirai Jean Wauters. qui
s'est spécialement préparé pour le Tour, et
dont le désir le plus vif est de prouver aux
sélectionneurs belges au'ils ont eu tort de
ne pas l'incorporer dans l'équipe, après
son excellente prestation et son dévouement
de 1933.
Chez les as.
Nous allons, si vous le voulez bien, faci
liter votre tâche et la nôtre, en écartant
d'autorité d'une victoire individuelle possi
ble, les quatre Suisses, les quatre Espagnols
et les huit Allemands. Aucun de ceux-ci ne
peut logiquement espérer vaincre les Fran
çais. les Italiens et les Belges. Tout au
plus pourrait-on voir, en Trueba, un outsi
der possible dans les étapes de cols. En
core faudrait-il qu'il n'ait pas perdu trop
de pr«cicue«c minnr« dans les ctaf-CÇ d?
plat qui précèdent les Alpes.
Chez les Italiens, un nom domine, évi
demment, tous les autres c'est celui de
Martano, brillant vainqueur des individuels
en 1933, et qui eût été vainqueur du Tour,
sans le système des bonifications aux arri
vées. La meilleure preuve de ce que tous
les espoirs des Italiens sont mis en Martano,
c'est qu'il est désigné d'office comme chef
d'équipe, et que tous les autres coureurs
ont reçu comme instructions formelles de
la part de Girardengo. de se mettre entiè
rement sa disposition.
Dans l'équipe française, les huit hommes
peuvent faire figure de favoris, des de
grés divers, sans doute, et l'on ne pourrait
émettre des doutes sérieux que pour Viet-
to et Le Grevés.
Anronin Magne* ne se discute pas, puis
qu'il est rentré en triomphateur, Paris,
il y a deux ans. Lapébie est un homme de
tout premier plan, et Louviot a prouvé qu'il
l'était aussi, en enlevant le maillot trico
lore.
Speicher ne se discute pas, après sa vic
toire de 1933, confirmée par le Champion
nat du Monde, et par toute la saison 1934,
où il a toujours été l'avant-plan.
En d'autres mots, jamais l'équipe fran
çaise ne s'est présentée aussi formidable que
cette année.
Chez les Belges, c'est la bouteille en
cre. Si l'on doit s'en rapporter aux résul
tats précédents, ce serait évidemment Al
phonse Schepers qui devrait recueillir tous
les suffrages, et faire figure de favori. Deux
éléments ont donné lieu pas mal de polé
miques et demeurent les deux grands points
d'interrogation de l'équipe ce sont Ro
main Maes et Dictus. Le premier a été un
bon indépendant en 1933 il a gagné le
Grcuit de l'Ouest, dès son passage chez les
professionnels c'est, évidemment, ce qui
a le mieux impressionné les sélectionneurs
son sujet. Quant Dictus, il n'a, pas plus
que Romain Maes, du reste, jamais vu les
cols.
Il a, comme référence, de nombreux suc
cès dans les épreuves en circuits, et il a
prouvé qu'il ne grimpait pas mal Fran-
corchamps. Il serait évidemment hasardeux
pour ne pas dire plus, de les prendre com
me favoris. Edgard De Caluwé est un autre
point d'interrogation. Comme il avait été
décidé de prendre des jeunes, on a songé,
tout naturellement, lui, parce que vain
queur du Tour de Belgique Indépendants
de 1933, et aussi parce que ses résultats,
comme professionnel, depuis le début de
cette saison, ont été, dans l'ensemble, fort
honorables. Il doir, évidemment, passer par
la dure école du Tour, dont il ne connaît
ni l'atmosphère spéciale, ni les difficultés,
et il faut attendre les événements pour le
juger.
Il nous reste Hardiquest et Gyssels. Si le
second homme a réussi acquérir le moral
nécessaire pour une épreuve longue d'un
mois, il a, évidemment, tout ce qu'il faut
pour faire un vainqueur du Tour de Fran
ce. Sa candidature, pas plus que celles de
Rebry et de Schepers, n'a du reste jamais
été discutée. Quant Hardiquest, il demeu
re, pour moi, un autre point d'interroga
tion, car si ses qualités ne sont pas niables,
il n'a pas réussi, jusqu'à présent, les met
tre complètement en valeur. Au résumé, si
une victoire individuelle sourit nos cou
leurs, je la vois enlevée par Schepers ou
par Romain Gyssels.
Nous restons en présence de Schepers,
Gyssels, Martano et... des Français, dont
j'extrairai le champion du monde, Spei
cher, parce que, tout de même, sa victoire
de 1933 demeure un atout que les autres ne
possèdent pas.
Je ne ferai pas de longs discours pour
dire que je considère une réédition d'une
victoire de Georges Speicher, comme pro
bable. Aux autres, et surtout aux nôtres,
me prouver que je me suis mis le doigt
dans l'œil aussi profondément qu'il est pos-
Tir- r~ F3Tre* 1
apeS de* !wt>lc Oc le fàire.
Comment Al. Brown fut battu
par Edwards, Zurich
La défaite d'Al. Brown sera riche en
enseignements pour le champion du monde.
A sa descente du ring, où il venait de su
bir un échec lourd de conséquences pour
sa réputation, AI. Brown a pu méditer
son aise sur le danger qu'un boxeur court
quand il lui arrive de mésestimer son ad
versaire.
Le champion du monde ne craignait qu'u
ne chose de la part d'Edwards, c'était sa
puissance de frappe. Brown s'était dit qu'il
n'aurait aucune peine dominer en boxe
pure et prendre un net avantage aux
points. Il avait compté sans la forme ma
gnifique de son adversaire qui, encouragé
par sa bonne tenue au début, jugea que
le moment était venu de mettre un sceau
sa réputation.
A voir au cinquième round Edwards dé
chaîné et plus soucieux de frapper que d'é
viter, on comprit qu'il tenait dans ses
poings le combat de sa vie. Brown, d'a
bord surpris par l'ardeur de son vis-à-vis,
donna véritablement sa mesure pendant qua
tre reprises qu'il voulait décisives, mais qui
n'eurent d'autre résultat que de lui assurer
un avantage momentané aux points. Ayant
subi l'orage sans grand dommage, Edwards,
qui était mieux en souffle et plus frais
que Brown, se battait comme un lion. Au
moment où se dessinait la solution, c'est-
à-dire vers le sixième round, on le vit re
monter le courant et prendre l'avantage,
pour terminer par un exploit peu banal, un
knock-down de Brown, qui fut debout aussi
vite qu'il avait été précipité terre.
Si le combat avait duré plus longtemps,
Brown eût été certainement affecté par la
distance, ce qui prouve qu'il n'était pas dans
un de ses meilleurs jours.
Suite de la Chronique Mousc.onnoise
monie Royale Communale d'Estaimpuis.
Lundi 30 juillet, partir de 8 heures,
braderie dans les rues des Alliés, de la
Citadelle et du Petit Audenarde. A 17 h.,
réunion des sociétés de musique au Petit
Audenarde. A 17 h. 15, départ du cortège
qui parcourra les mes du Petit Audenarde,
de la Gtadelle, des Alliés, retour au kios
que du Château d'or. Concerts artistiques
donnés par la Fanfare Ouvrière d'Herseaux,
la Fanfare Royale d'Aelbeke et une fête
de gymnastique par 1« Avenir d'Herseaux.
Mardi 31 juillet, de 8 12 heures, élec
tion d'un bourgmestre, de deux échevins
et de deux conseillers. A 15 h., dépouil
lement des bulletins de vote. A 17 h.,
course cycliste grand prix de la commune
libre 50 km., 600 fr. de prix. A 16 h.,
inscription chez Vanpamel, rue de la Ci
tadelle. A 16 h. 45, cortège des coureurs
qui se rendront au départ Petit Aude
narde face au Nouveau parc. Arrivée chez
M. J. Nys. Distribution des prix chez M.
J.-B. Michels. A 19 h. 30, réception de
la Philharmonie Royale d'Herseaux. A 20 h.
concert la Citadelle.
Mercredi 1er août, 15 h., fête d'in
stallation du bourgmestre. Mariage d'Emile
et Léontine. A 15 h. 30, cortège des élus
et mariés avec le concours des accordéonistes
du quartier. Le succès des fêtes.
Jeudi 2 août jeux populaires, 15 h.,
avenue des Alliés Les pains français au
sirop. A 17 h., mât de cocagne au Petit
Audenarde. A 18 h., course au clocher,
la Citadelle. A 19 h., la Citadelle,
réception des accordéonistes franco-belges
de Dottignies. A 19 h. 15, concert au Pe
tit Audenarde par les accordéonistes.
HERSEAUX
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du 26 juin au 2 juillet 1934.
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Van Hoeylandt Théodule, rattacheur
Wattrelos et Van den Borre Rachel, bonne
tière.
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Congo. Van Lerberghe Geomette, 3
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COURTRAI, 2 juillet. Beurre, 15
Œufs, 0,28-0,32 Pommes de terre, 40,
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ROULERS, 3 juillet. Beurre, 14-
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35-40,— Froment, 76,— Seigle, 64,—
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