Le Collège S' Vincent de Paul LE Soi) 1 qj.ww sr-sr t: -j-s* jaros; irr Ll« M4. SALVATOR Pressant appel En attendant de pouvoir donner a noc lecteurs du SUD Rapport Jubilaire présente par le R Verhaegbe, Principal du Colle0 cours de la séance académique tenue e„ la salle des fêtes du collège lun 13 donno„, urj>« collège iTSs grande partie dC dation du Collège en 1909. FONDE EN 1834 Depuis 1825, la suite des ordonnances du roi Guillaume, l'instruction de la jeu nesse Ypres comme ailleurs se trou concentrée en les mains du gouvernement de la population, mais aussi de 1 edil Yproise celle-ci mit sa disposition an- éptopal lui «"P side annuel de 2.500 fr M l'abbé Ch. Denys fut place a la tete du nouvel établissement il y resta cu'en 1841 et fut son départ unanime ment regretté. Le lauréat de la Prel™Çre Rhétorique, celle de 1839, "V p "er Vanheule qui devint plus tard le prem Archevêque de Calcutta. DE 1840 1850 La Providence réservait la jeune Insti tution une épreuve ou, loin de P«,dltf£ elle allait se fortifier et grandir En dé cembre 1840 un vote du Conse,11 nal retira au Collège Ep.scopal les bâti ment-, et le subside dont il avait joui jus- qu a ors On fit appel la générosité des ?pSTet ce fut grâce M. Malou-van d£ Peereboom, et M Félix Struye cien membre du Congres National que le collège put garantir son existence et sa si tuation financière. On loua une antique bâtisse, située rue des chiens, aux salles spacieuses et hautes d'étage, ancienne dé pendance d'un couvent de Carmes, dont les moines avaient été expulses sous la révolution française. Le corps professoral se logea, rue de Lille, dans une maison confortable. Ce ne furent là que des me sures provisoires et en 1844 tout personnel, ainsi que les diverses sections -du Collège se trouvèrent reunis dans leur établissement définitif, l'hôtel de feu h. Decoster, situé rue de Menm. En octobre :8e la même année naquit 1 internat. Tou îfuîrs ce fut la charité privée qui conti- T porter seule le fardeau de son principalat de M. l'Abbé Ostijn (1850-1869) Ce fut en septembre 1850 que M. Henri -é*stiin succéda M. Nounckele la tête du Collège. Il fut largement seconde par son évêque Mgr Malou, Yprois de nais sance dans son œuvre de réédification du Collège II acheva en 1856 les bâtiments qui tangent les remparts, et fit construire une gracieuse chapelle en style ogival La vie intellectuelle et morale de ses élèves avait aussi en lui un guide sage et éclairé. N moins jaloux de faire du Collège une école de piété et de chanté qu un Tver de travail, M. Oscijn fonda succes sivement les œuvres les plus propres se- rZs l'âme des adolescent!i cesgennes Principalat de M. l'Abbé Houtave M. Edmond Houtave succédai en mai 1869- Le nouveau pnncip p fesseur de Rhétorique au Col ege F 1865, avait déjà largement contribué y entretenir cete atmosphère de religion et d'amour de l'étude, cet esprit de généro sité et cette franchise dans les rapports en tre maîtres et élèves, que les anciens ai ment tant rappeler. Façonnés par la main experte de M. Houtave, les jeunes gens garderont toujours son empreinte et, au sortir du Collège, recueilleront, dans leurs études supérieures, les succès les plus flatteurs et les plus enviables. Parmi ses élèves l'heureux principal comptait Sa Grandeur Mgr. Waffelaert, M. Van Wer- veke, ancien Conseiller la Cour de Cassa tion, M. Victor Begerem, ancien Ministre de la Justice, M. le Baron Alb. Ruzette, le Rév. M. Deschrevel, Vicaire Général et autres. Sous les auspices de M. Houtave prit naissance en 1873, l'association des anciens élèves et professeurs, dont M.M. Eug. Struye et Napoléon Meersseman furent longtemps l'âme. Principalat de M. l'Abbé Hugo Verriest. L'éminent causeur et littérateur flamand Hugo Verriest dirigea le Collège de 1878 1888. Son influence tant sur les élèves qu'au dehors du Collège est resté dans le souvenir de tous ceux qui purent appro cher cette âme d'artiste et de poète. Il poussa le dévouement jusqu'à remplir lui- même malgré la lourde charge du princi palat, la chaire de poésie. Son enseigne ment qui fut partout si recherché, ajouta encore la bonne renommée du Collège. Grâce ses soins le premier cinquantenaire du collège eut lieu dans la nouvelle Salle des Fêtes qu'il avait lui-même fait con struire cet effet. DE 1888 1914 Succédèrent successivement M. Hugo Verriest M.M. les Abbés Jules Dupont (1888-1893), Victor Beheyt (1893-1897), J. Claeys (1897-1911), De Saegher (1912-1914). Ces derniers Principaux donnèrent une grande impulsion aux étu des et en élevèrent progressivement le ni veau, tout en travaillant la formation morale des élèves. Tous méritèrent bien du collège et laissèrent l'établissement en pleine prospérité lorsqu'éclata en 1914 la guerre qui devait mettre néant le fruit de tant d'années de dévouement et de la beur. APRES LA GUERRE L'œuvre de restauration tant matérielle que morale fut la grande tâche des trois eminents principaux qui se succédèrent MM. les Abbés C. Devisschere, J. Verrue et C. Verhaeghe. Son histoire est une des glorieuses pages de notre chronique Yproise depuis la guerre. Nous y revien drons dans un prochain numéro. Actuellement le Collège ne compte pas moins de 350 élèves. Fidèle son passé, il reste parmi nous le grand centre de forma tion tant scientifique que religieuse, qui fait honneur la ville, tout le West- land, la Belgique, et notre civilisation Catholique. Que le Seigneur daigne lui accorder un avenir glorieux et prospère Bicyclettes de Luxe Pourvues des meilleurs perfec tionnements. Modèles pour SPORT TOURISTES TRAVAIL TRANSPORT Motocyclettes légères des PRIX TRES MODÉRÉS En vente chez les Agents. CELEBRATION DU CENTENAIRE DU COLLEGE St. VINCENT DE PAUL Le glorieux anniversaire de la 1 OOme année d'existence du collège fut célébré avec grand éclat le lundi 1 3 août dernier. Nombreux sont les anciens élèves qui bien avant dix heures envahissent la Cathédrale où la Messe d'actions de grâce a lieue. La messe est célé brée par M. l'abbé Verhaeghe, prin cipal, entouré de MM. les abbés De Visscher et Verrue. Sa Grandeur Mgr Lamiroy assiste. Dans le chœur pren nent place aussi les anciens Princi paux du Collège Mgr Six, Mgr. Du- gardyn, aumônier, M. J. Van der Ghote, Président d'honneur et tous les membres du Comité d'honneur. La Chorale St Vincent exécute de façon impeccable la Messe de Van Hulst. Le Saint Sacrifice achevé, l'évêque en mître et en chape entonne un Te Deum solennel. Dans un silence re cueilli l'assistance remémore les an ciens professeurs et élèves décédés. De Profundis A la Salle des Fêtes Après la messe anciens professeurs et anciens élèves s'acheminent en groupe vers le Collège. La population a tout le long du parcours manifesté son attachement en arborant les cou leurs nationales et Yproises. C'est M. J. Van der Ghote, Prési dent d'honneur, qui au nom du Comi té organisateur souhaite la bienvenue aux nombreux hôtes du Collège en ce jour. Il salue et remercie Mgr Lami roy, les anciens principaux et profes seurs et se3 anciens condisciples. Il prie l'assistance de se souvenir de nos glorieux camarades tombés au champ d'honneur, et exprime le vœu de voir leur souvenir immortalisé dans une plaque commémorative. M. l'abbé Verhaeghe présente avec un grand talent le rapport jubilaire. En quelques pages vivantes, pleines d'humour, il déroule devant nos yeux tout le drame enfermé dans ce siècle. Heures de prospérité et d'épreuves grands bonheurs et petites misères Collège toujours vivant et toujours jeune. M. l'Abbé Paul Sobry, Professeur l'Université de Louvain, prend alors la parole. Dans une aussi émouvante qu'éloquente allocution il rappelle tous les anciens élèves les touchantes pages de leur adolescence, où ils se préparèrent au Grand Bonheur de re cevoir le Divin Maître dans leur petit cœur encore vierge. C'est cette forma tion qui a fait d'eux les grands cœurs généreux auxquels on ne flit jamais vainement appel. L'orateur est chaleu reusement applaudi. Mgr. Lamiroy souligne l'importance de ce jour qui est un grand jour de fête pour notre enseignement libre. II exorte les an ciens élèves se grouper pour la dé fense de nos intérêts religieux dans le grave problème de l'enseignement. Le Banquet. Le Banquet a lieu au théâtre com munal qui présente un aspect des plus attrayants. L'artistique menu repré sente les portraits de tous les princi paux du Collège entourant ceux de Mgr Waffelaert et de Mgr Lamiroy. Mgr Lamiroy porte la santé du Pa pe M. Van der Ghote celle du Roi. E viva Pio undecimo et Brabançonne. Mgr. Six au nom des anciens élèves d'avant-guerre, et M. l'avocat Breyne au nom de ceux d'après-guerre expri ment leur gratitude pour la formation reçue au collège. M. le Principal Ver haeghe remercie tous ceux qui ont con tribué la réussite de ces fêtes jubi laires. Mgr. Lamiroy clôt la série des toast en faisant acclamer par tous l'in fatigable et dévoué principal M. Ver haeghe et ses dévoués collaborateurs. Longtemps encore les anciens com pagnons de collège jouirent du bon heur de se trouver réunis, et ce fut avec un peu de mélancolie qu'ils du rent enfin se séparer. Ce fut un grand jour, où le Collège fut tout l'hon- Foy-Notre-Dame en faveur d'un des sanctuaires les plu» délaissés de la Vierge Marie. Selon le désir exprimé par Son Excel lence Monseigneur Heylen, Révérendissime Evêque de Namur, des FETES JUBILAI RES SOLENNELLES seront célébrées le SAMEDI 8 SEPTEMBRE PROCHAIN EN L'HONNEUR DE NOTRE-DAME DE FOY l'occasion du 325e anniversaire de la découverte de la statue miraculeuse et du 25e anniversaire de son couronnement. Ces fêtes seront présidées par Son Emi- nence le Cardinal Van Roey, Primat de Bel gique, et honorées de la présence de Son Excellence Monseigneur Micara, Nonce Apostolique, et de nombreux Evêques de France et de Belgique. Et l'on verra, fait unique dans les fastes du culte mariai, les Vierges des églises fi liales, taillées il y trois siècles dans le bois du chêne miraculeux, escortées de leurs pas teurs et de nombreux fidèles, revenir pour la première fois, de la Wallonie, de la Flandre, de la Picardie et de l'Artois, faire la Vierge de Foy, un cortège triomphal. Spectacle émouvant entre tous et bien pro pre exciter dans tous les cœurs un renou veau ou un accroissement de dévotion fi liale envers la Vierge, Mère de Dieu et Mère des hommes. Hélas, le sanctuaire qui a remplacé le chêne miraculeux et qui a l'honneur d'abri ter un aussi précieux trésor, est actuelle ment, il faut bien l'avouer, le plus pauvre des sanctuaires dédiés la Vierge Marie. Pillé et dévasté par les guerres, miné par l'action du temps et des intempéries, il menaçait de s'effondrer bref délai et de disparaître jamais. Les travaux de con solidation et de restauration qui s'impo saient ont été entrepris d'urgence, grâce la généreuse intervention des pouvoirs pu blics, et sont encore en cours d'exécution. Mais pour les achever et pour rendre le sanctuaire moins indigne de la Vierge dont il abrite l'image miraculeuse, une somme importante au moins cent mille francs serait encore nécessaire. Cette somme, le Curé de Foy eût voulu se la procurer par voie d'emprunt. Mais comme il ne peut fournir de garanties hypo thécaires les prêteurs se dérobent. Force lui est donc d'adresser un pressant appel la charité de tous. Bâtie grâce aux offrandes des fidèles, l'église de Foy-Notre-Dame se ra conservée et restaurée grâce de nou velles offrandes. Puissent tous les pèlerins de Foy, puis sent tous les dévots serviteurs de Notre- Dame, puissent enfin tous les fervents de l'Art, entendre sa voix et verser leur of frande au Compte C. C. P. 714.61, Ch. Petitjean, curé, Foy-Notre-Dame. Pour vos imprimés, tous genres, adressez-vous en confiance chez M. SIX JULES 125, rue du Touquet, BIZET.

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 7