a u Ailx lecteurs du SUD GRES BELGE Classes Moyennes, Compagnie Belge d'fimcis oe?. lopies Bizet=Ploegsteert D Usine Warneton. Julien Grenier Fils ABON 7, Rue Longue de la Croix, GAND bons agents sont demandés Ipour Ypres et ila région. Le Syndicat ouvrier chrétien ou le Syndicat Socialiste Certains ouvriers vont au syndicat qui leur donne le plus d'avantages ma tériels (cotisations, indemnités). C'est compréhensible, c'est humain. Une chose qui est examiner fond car les apparences trompent parfois. En tout cas le syndicat chrétien doit pouvoir autant que n'importe quel au tre. Pourquoi pas Les gens qui veu lent reconnaître Dieu dans leur vie doivent vivre chrétiennement en tout ce qu'ils font et ne pas se placer du côté des gens qui ont une conception païenne de la vie. Toutes les actions du baptisé doivent toujours avoir en vue la fin dernière de l'homme. Le but du syndicat chrétien est d'é tudier, promouvoir et défendre tous les intérêts des ouvriers groupés par industries et professions. Les chrétiens ne peuvent donner leur argent et leur confiance qu'à un syndicat qui tient compte de leurs croyances et défend leurs intérêts re ligieux. D'aucune façon ils ne peuvent payer des cotisations aux syndicats qui combattent la Religion. Pourquoi le syndicat socialiste 1Les socialistes ont leur syndi cat aussi par principe. Dans leur fa çon pratique d'agir, ils ne tiennent nullement compte de la destinée éter nelle de l'homme. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'Eglise. Ils veulent réaliser le bien-être de la classe ou vrière leur façon et avec leur sys tème. 2. Le but des syndicats socialistes est de défendre les ouvriers contre les abus du régime capitaliste, d'amélio rer le plus possible la situation maté rielle du travailleur en attendant l'au be d'un régime socialiste qui suppri merait les classes avec tous les abus. Ce but immédiat et ce but futur que poursuit la politique socialiste sont intimement liés, si bien que beau coup d'ouvriers voient dans tous les syndicats des fins politiques plus ou moins déguisées. 3. Ils ne craignent pas d'exciter les haines des ouvriers contre les patrons et de leur offrir les promesses les plus irréalisables. La diminution actuelle de leur in fluence et de leur puissance résultant de leurs erreurs et de leurs exagéra tions découragent certains, attirent aux chefs des reproches, exaspèrent les jeunes politiciens socialistes impatients et ennemis des syndiqués réformis- tes Voit-on la différence La conception de l'homme, du but de la vie est fort différente. D'un côté des efforts constructifs pour organiser la profession et y in troduire la collaboration, de l'autre côté la lutte pour des revendications matérielles, la guerre entre patrons et ouvriers, le but final de politique la socialisation. Différences dans les méthodes d'ac tion. Les chrétiens voient tous les in térêts de l'ouvrier, lui disent toute la vérité, rejettent la violence et l'esprit de lutte, sans travailler moins éner- giquement pour cela au véritable bien- être de l'ouvrier. Les socialistes em ploient les méthodes de haine, de vio lence. excitent la lutte des classes, font les promesses qu'ils ne sauraient tenir, ont recours au terrorisme pour affilier les ouvriers, etc. Dans la pratique les syndicats so cialistes qui veulent sincèrement amé liorer le bien de l'ouvrier sont forcés d'employer les méthodes des syndicats chrétiens, méthodes de collaboration, de négociations, de représentation dans les commissions mixtes, etc. Les syndicats socialistes ont fait du bien la classe ouvrière. Songeons tout le tort qu'ils ont fait déchristia nisation de la classe ouvrière, esprit de lutte des classes, tort formidable causé la vraie idée syndicale. Camarades, ouvrez les yeux et ne restez point dans les rangs de ceux qui ont montré trop clairement leur impuissance par leur Banque du Tra vail. Voyez comment ils luttent pour avoir un peuple sans Dieu. VOUS LE SUD est la disposition des lecteurs pour insérer dans les chroniques locales les faire-parts de naissances, mariages, décès, messes anniversaires et les remerciements. C'est en même temps l'occasion de faire de tous les lecteurs du j SUD une grande famille et de soutenir notre journal. Il suffit de s'adresser soit notre secrétariat soit M. le vicaire de semaine, qui ont des formules toutes rédigées. Le prix de l'insertion est de 5 francs. Lês éviers, lavabos, bidets, cuvettes et tous accessoires en sont dix fois plus solides qu'en faïence étrangère. la meilleure marque connue ce jour, munies des perfectionneemnts les plus ré cents, et provenant directement des usi nes, sans intermédiaires. 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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 9