Le 13" Beigîan
Field! Artillery.
Secrétariat 16, rue d Elverainghe
Le SUD
DE LA FIERTE,
DU PANACHE
(Suite)
de la première heure, 16, rue d'El-
verdinghe, chez M. Antoine Breyne.
Pour bien séparer cette activité de
toute autre, nous centralisons l'ave
nir tout ce qui concerne Le Sud
au 19, rue Longue de Thourout
Ypres.
D'autre part dans le but d'établir
un contact permanent avec le Nord de
la France, nous faisons pénétrer dès
maintenant notre journal dans la plu
part des villes du Nord. Nous ne man
quons pas de profiter de l'occasion
pour remercier la presse du Nord de
l'accueil si cordial que nous y rencon
trons, et de la collaboration qu'elle
veut bien nous offrir.
Ainsi nous travaillons obstinément
cette œuvre positive, qui prétend
faire vivre notre légion avant tout par
le tourisme. Nous avions l'impression,
il y a un an, qu'Ypres devait trouver
dans le tourisme une source de pros
périté. Cette impression est devenue
une certitude. Par une organisation
systématique de notre bureau de pres
se, et par une intense propagande me
née Bruxelles pendant l'Exposition
de 1935, et qu'il s'agit de préparer
dès maintenant, nous mettrons de no
tre côté tous les éléments qui garan
tissent le succès.
Ch. van Renynghe.
VILLE D'Y PRES
ECOLE DE MUSIQUE
Le Collège des Bourgmestre et Echevins
a l'honneur de porter la connaissance des
intéressés que les cours de l'Ecole de Mu
sique, pour l'année scolaire 1934-1935, re
prendront
Le lundi 1 octobre prochain
Les inscriptions dans la dite école, rue
des Chiens, auront lieu les mercredi 26,
jeudi 27 et vendredi 28 septembre, de 18
19 h. 30.
Le droit d'inscription, payable immédia
tement, est fixé comme suit
SOLFEGE Degré primaire 20 fr.
Degré moyen 30 fr. Degré supé
rieur 50 fr.
LEÇONS DE CHANT Degré primaire
20 fr. Degré moyen 30 fr. De
gré supérieur 50 frs.
INSTRUMENTS A CORDES Degré pri
maire 75 fr. Degré moyen 100 fr.
Degré Supérieur 150 fr.
INSTRUMENTS BOIS ET CUIVRE
40 fr.
PIANO Degré primaire 100 fr. De
gré moyen 150 fr. Degré Supérieur
200 fr.
CONFERENCE FLAMANDE 200 frs.
HARMONIE ET HISTOIRE DE LA MU
SIQUE Degré primaire 100 fr.
Degré moyen 150 fr. Degré supé
rieur 200 fr.
Les nouveaux élèves doivent être accom
pagnés de leurs parents. Les autres élèves
doivent se faire inscrire nouveaux. Pour
les élèves qui font partie de la même fa
mille, l'aîné paie le droit d'inscription en
tier, les suivants la moitié seulement. Les
élèves dont les parents sont étrangers la
ville d'Ypres paieront un droit d'inscrip
tion double.
Lisez la Chronique Sportive le
compte rendu de la Fête du Y. S. C.
La fête de l'inauguration de la pla
que commémorative du 13th Belgian
Field Artillery a été très réussie.
Pour Ypres c'était une belle journée.
Ne nous attardons pas sur les quel
ques ratés une musique anglaise fan
tôme, une estrade officielle sans chai
ses, une enfilade polyglotte de dis
cours, un manque déplorable de re
présentants de la presse. Nous repar
lons ailleurs de ce manque de panache.
Gardons le souvenir de cette splen-
dide messe de St Martin de la belle
solidarité entre anciens combattants
belges, anglais, français et italiens de
l'impression artistique qu'a laissée la
musique des guides ses nombreux
auditeurs.
La foule est compacte autour du mé
morial.
Le lieutenant général Gillieaux, repré
sente le roi, le ministre de la Défense na
tionale a délégué le major d'artillerie che
valier de Greeft.
On note aussi la présence du général
Lushington, président de I'« Ypres Lea-
gue et du colonel Ashwander, vice-pré
sident de la British Légion de Londres, de
M. Collard, des «Poilus de France», venu
la tête d'un groupe de cent cinquante
Gueules cassées
M. de Rosée, président de la Fraternelle,
trace l'historique du régiment disparu
Au début de 1915, un calme relatif
règne sur le front belge. La bataille de
l'Yser a mis fin la course la mer.
Une immense nappe d'inondations s'é
largit présent devant les Allemands, sup
posant leur avance sur ce front
Ypres, la clef de voûte de tout le
système allié des lFandres, .devient leur
objectif. Ils assènent de formidables coups
de boutoir sur ce secteur.
Cinq cent mille fils de Grande-Bre
tagne et des Dominions périrent dans ce
secteur, mais les soldats préposés sa dé
fense tiendront jusqu'à la fin, car la chute
d'Ypres eût amené l'encerclement des trou
pes belges, plus au nord, et l'abandon
l'ennemi de la côte de la mer du Nord.
Cependant, aux coups de l'adversaire,
les Britanniques ne peuvent opposer qu'une
artillerie numériquement insuffisante c'est
ce qui fait décider la création de nos bat
teries en un régiment autonome destiné
renforcer la défense de l'immortel saillant.
Et aux premiers jours de mars naît, dans
les patelins hospitaliers du car Gris-Nez,
cette fameuse unité dont le fondateur fut
le regretté général Dechesne.
Armé de 75 français destinés primi
tivement aux Portugais, tranîés par des che
vaux de remonte anglais, ce régiment, dont
les effectifs ont été prélevés sur toutes les
divisions belges, gagne, quelques semaines
plus tard, le front britannique, où, pour
compléter la symphonie interalliée, il tirera
même un certain moment des munitions
destinées d'abord être livrées aux Serbes.
Comme début, ce furent, fin avril, les
fameuses attaques allemandes par gaz as
phyxiants.
A partir de cette époque, le regiment
fut de tous les combats qui se livrèrent
dans ce secteur en perpétuelle effervescence:
sur la route de Menin, près du château
de d'Hoogen, de sinistre mémoire, devant
Hill 60. devant le Bluff, Saint-Eloi, de
vant Wytschaete et Messines.
La rapidité du tir de nos 75, la belle
émulation qui s'était emparée de nos hom
mes au contact de leurs amis britanniques,
avaient fait de nos unités des troupes très
app éciées des nombreuses divisions aux
quelles elles prêtèrent leur appui, vieilles
divisions du 1er corps expéditionnaire, no
tamment la 3e division du général Hal-
dane, les Canadiens de lord Byng et les
Australiens de sir Birdwood.
La réputation du 13th. Belgian Field
Artillery lui valut d'ailleurs l'honneur d a-
voir dans ses rangs LL. AA. RR. les prin
ces Sixte et Xavier de Bourbon, proches
parents de nos souverains.
Mais ce qui l'enorgueillit le plus, ce
sont les éloges que lui adressèrent une
quinzaine de généraux britanniques qui
l'eurent sous leurs ordres. Ce sont les
adieux pleins d'appréciations flatteuses que
lui firent en 1917 le maréchal Eearl Haig
et le maréchal vicomte Plunier, quand ses
canons devenus inaptes au combat, le 13th
Belgian Artillery fut retiré du saillant
la veille même de la prise de possession
de Wytschaete-Messines, - la préparation
de laquelle il avait coopéré.
L'étendard de la Fraternelle ne porte
qu'un seul nom: «Ypres 1915-1916-1917
mais ce nom est l'armée britannique ce
qu'est Verdun pour l'armée française le
symbole de la gloire la plus pure et la
plus héroïque.
Belges, Anglais, Français et Italiens,
que je vois coude coude sur cette place
pour rendre hommage nos morts, cet hom
mage nous touche profondément et nous
vous en témoignons toute notre reconnais
sance. Nous nous souvenons que, il y a
peu d'années, dans les tranchées de l'Yser,
combattants belges, anglais, français et ita
liens, coude coude et parfois mélangés,
ont combattu, ont souffert et sont tombés
pour la sauvegarde et la délivrance de la
patrie. Devant tous ceux-là, nous, les an
ciens du 13 th B. F. A., nous nous incli
nons avec respect.
L'EAU POTABLE
Qu'il nous soit permis de faire une
toute petite remarque pour terminer.
Quand on coule un texte dans le
bronze, il faudrait autant que possible
en peser les termes.
Que signifie cette expression
l'immortel saillant d'Ypres Avant
d'être immortel, il faut avoir vécu
Nous admettons la gloire immortelle,
le souvenir immortel, la renommée
immortelle du saillant. Mais quant
sa propre immortalité nous ne parve
nons pas y croire.
LOTERIE COLONIALE
Un lot entier est offert gratuitement.
Je souhaite que vous ayez le nu
méro gagnant, vous recevrez ainsi
100.000 frs pour les lots de 1 million
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terie Coloniale, comme CADEAU.
Le nombre de billets est limité.
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19, Grand'Pîace, Ypres
LE CLOITRE ST MARTIN
Nous donnerons la semaine pro
chaine titre de documentation his
torique un extrait de la lettre adressée
par M. 1 architecte Coomans aux
Bourgmestre et Echevins d'Ypres en
1905. M. Coomans exposait le carac
tère historique du Cloître St Martin,
et au moment où on constitue le Mu
sée lapidaire dont nous parlions dans
notre numéro de la semaine dernière,
il n'est pas sans utilité d'insister sur
la valeur historique du berceau de la
ville d'Ypres.
Continuons patiemment notre rôle
d'informateur. Pendant toute l'année
l'eau de l'Etang de Dickebusch est
mêlée celle de Zillebeke, et c'est
l'eau de Dickebusch qui fournit la
plus grande quantité d'eau la ville.
Les analyses des eaux filtrées de
Dickebusch et de Zillebeke sont caté
goriques ces eaux ne sont pas po
tables parce qu'elles contiennent trop
de matières organiques et trop de mi
crobes. 11 ne faut pas incriminer les
hommes qui sont chargés de l'entre
tien des filtres. Cet entretien est ré
gulier et se fait suivant les prescrip
tions des installations des filtres. Mais
il est prouvé que les Pitres n'éliminent
pas les éléments nuisibles.
Récemment M. Sandron, dont la
compétence en cette matière est re
connue, a étudié tout récemment la
possibilité d'aménager les marais de
l'étang de Dickebusch. Nous pouvons
affirmer que l'administration s'occupe
de la question de l'alimentation de
la ville en eau potable. Mais pour ne
pas déroger aux habitudes locales, tout
se fait sous le sceau du secret.
Il est indispensable d'arriver une
solution, car c'est une véritable charge
que la ville impose au citoyen en ne le
pourvoyant pas en eau potable. Ce
n'est plus admissible notre époque.
Il est un autre aspect de cette ques
tion de l'eau potable Ypres, qu'il
est nécessaire d'envisager. Il manque
d'eau dans notre ville, et d'autre part
il y a un gaspillage évident du fait
que dans très peu de maisons il y ait
des compteurs.
De ce côté-là il y aurait également
quelque chose faire.
VILLE D'YPRES
PROGRAMME
du CONCERT DE CARILLON qui se-
ra donné le dimanche 23 septembre
1934, 12 h., par M, John Vaichaitis
de Séranton (Amérique).
1. Rubens Marsch, Peter Benoit. 2.
Vieilles chansons flamandes a) Zeg kwe-
zelken b) 't Looze Visschertje. 3-
a) Silverboot (Piet Hein), Viotta b) Con
fidence des Fleurs, Mendelssohn. 4. So
nate (finale), Benedette-Marcello. 5.
a) The Rosary, Ethebert Nevin b) Abide
with me. 6. a) Drink to me only, Ste-
pen Foster b) Old folks at home, Stepen
Foster c) My old Kentucky Home, Ste-
phen Foster. 7. Marche Turque, Mo
zart. 8. a) Chanson populaire, Staf
Nees b) Prélude en ré min.. Staf Nees.
LES ETANGS
Nous avonsconstaté avec patience que
les travaux de réfection de la route de
Comines, qui doit conduire l'Etang de
Zillebeke, restaient l'état de projet, mal
gré des promesses formelles. Nous suppo
sons que le dossier avancera rapidement en
appel, et que la décision permettra d'en
treprendre immédiatement les travaux. C'est
un scandale qui a assez duré, et il est inu
tile de faire de la propagande pour l'Etang
de Zillebeke, tant que les voies d'accès,
route et sentier, ne sont pas mis en état.
D autre part il est indispensable de pro
céder un nettoyage au moins partiel de
I étang de Dickebusch. C'est de l'ironie
que de parler de la pêche Dickebusch.
II faut profiter du fait que les eaux sont
basses pour faire le nécessaire.
On va construire une nouvelle salle
côté de l'Hôtellerie de Dickebusch. Espé
rons que le style élégant du bâtiment cen
tral sera respecté. Ce serait bien fâcheux
d'en aliéner la ligne.