Le de COULIE HonlerliBg-vao Nesie ]VE. "V ANHABOS T In het Groote Uurwerk Secrétariat Charles BRULE1N 12, Rue de Wervicq. BULLETIN PAROISSIAL TAXI jour et nuit voyagea, mariages, baptêmes. Prix modérés. Lefebvre Maurice. Café du Centre tél. 6 Comines (B. TROIS MAISONS A LOUER Warneton. S'adresser Rue des hauts Jardins, 1Warneton. CARTE DE PASSAGE EN DOUA NE POUR VÉLOS. A partir du Ir janvier 1935 les cartes de passage en douane doivent être visées par le receveur des douanes et une taxe de 10 freines doit être payée par la So ciété de Tourisme elle-même. Pour 1934 une taxe de cinq francs sera perçue sur la carte en usage. Tou tefois les touristes pourront aller en France sans payer cette taxe condi tion d'être munis d'une carte spéciale valable pour un mois. Demandez cette carte au Touring Club, 44, Rue de la Loi, Bruxelles. Renseignez-vous chez D. Leleu, délégué, Rue des Invalides, 1 8 Comines. A. LASCAR, Chirurgien-Dentiste A partir du 1 0 octobre prochain, je me tiendrai la disposition du public les mercredis et vendredis de chaque semaine le matin, de 10 heures midi et l'aprèsmuidi de 2 4 heures chez Mme Ve ROUSSEL, Rue de la Gare, 20, Comme*. Les mardi et samedi Wervicq, Rue Verte, No 23, aux mêmes heures. 9, Marché au Bétail, YPRES TEL. 120 Tous travaux de Carrelages, faïences et éternit, exécutés par des ouvriers-spécialistes. CRIMINEL ACTE DE MALVEILLANCE Bas-Wametoo. UNE BELLE CLIENTELE téléphone 222 SPREEKDR. 22'' Het voomaamste werkhuis der streek voor de hersiellincen. ZILYFRY ERK BRILl LN GESCHENKEN 7 OCTOBRE 1934 20e DIMANCHE après la Pentecôte. 2 h. 30 Vêpres, Salut et Congrégation. LUNDI 8 8 h. m. sol. anniversaire pr Achille Maes, mort pour la Patrie, i 8 h. 30 m. sol. du mois pour Marie Marant. 9 h. m. sol. pour les défunts du hameau du Corentje. MARDI 9 6 h. 30 m. ch. en l'hon. d* N.-D. du Rosaire I'int. des Con- gréganistes. 7 h. m. pour Louis Coulie. 7 h. 30 m. ch. fondation de Vt Louis Dumortier. MERCREDI 10 6 h. 30 m. ch. pour ]ules Vierstraete et Joseph son fils, 7 h. m. ch. pour Céline Béghin, ép. de Cyrille Delannoo. 7 h. 30 m. ch. pour une défunte. JEUDI 11 6 h. 30 m. ch. fondation V' Louis Dumortier. 7 h. m. sol. fondation de Sylvie Van Eecke. 7 h. 30 m. ch. en l'hon. de Ste Thé rèse de l'Enfant Jésus une int. pan. VENDREDI 12 a 6 h. 30 m. ch. pour les âmes du purgatoire, produit du tronc, 7 h. m. ch! en l'hon. du Sacré-Cœur de Jésus. 7 h. 30 m. ch. fondation V' Louis Dumortier. SAMEDI 13 8 h. m. sol. de mariage pour Gaston Kinsabil et Julia Braem. 9 h. m. sol. de mariage pour Adrien Werquin et Ivonne Salembier. Vicaire de Semaine R M. GRYSPEERDT. ETAT-CIVIL Naissances Castelain Roger, Rue de Messines, 19- Caytan Paulette, Chaussée de Wervicq, 48. Décès Delforge Léontine, Epouse Mortreu Al fred, 25 ans, rue de la Procession. Le- mahieu Sylvie, épouse Vermont Cyrille, 64 ans, Rue de Messines. Mariages Brulein Robert et Desrousseaux Marie La presse reparte beaucoup de COULIE, le guérisseur. Voici ce qu'en dit un journal gantois. Et cependant Coulie guérit tou jours Ce récit pourrait être un conte la ma nière de Charles Perrault ou de Mme d'Aul- noy. Or c'est bel et bien une histoire vraie, actuelle. Il n'était pas une fois Il est aujour d'hui, non pas au pays des fées et des sor cières, mais en Flandre, Menin, il est un individu qui exerce illégalement la pro fession de médecin. Il donne journelle ment des centaines, parfaitement, des cen taines de consultations prétendument mé dicales et s'est acquis dans la région une réputation de faiseur de miracles. Instruit de son prodigieux succès nous avons accompli le pèlerinage de Menin pour pouvoir vous piarler de visu de ce que colporte la rumeur publique. Quand, venant de la gare de Menin, on Matérianxdeconstruction Dimanche soir vers 22 h. 30 un accident mortel s'est produit sur la route de War neton Comines-Belgiques, sur le terri toire de Bas-Warneton, au Hameau du Mai-Cornet. M. Alfr. Mortreu, chauffeur d'auto, de meurant rue de la Procession, 44 Co- mines-B. et sa femme Léontine Delforge, 25 ans, revenaient de Warneton en moto. Arrivés un tournant de la route près du café Ville de Courtrai M. Mortreu aper çut sur la route des grès posés en quin conce sur une distance d'une trentaine de mètres. Mais il était trop tard pour les évi ter, le tournant n'ayant pas permis de les apercevoir temps. M. Mortreu qui ne roulait pas très vite fit l'impossible pour les éviter en obliquant mais les pavés posés en quinconque ne lui permirent pas de le faire. Après avoir heurté violemment un gros grès il alla butter contre un autre et fut rejeté de côté et les deux motocyclistes tombèrent violemment sur le sol. Malheu reusement la dame, qui n'aurait probable ment pas été blessée plus que son mari, fut projetée sur un des pavés meurtriers et eût le crâne fracturé, perdant connaissance de suite. Elle n'avait aucune blessure san glante. Un autobus suivait, piloté par Monsieur Verbecke et qui a vu toute la scène et qui put s'arrêter temps pour éviter un nou vel accident. Celui-ci ramassa la victime, aidé par M. Mortreu lui-même et la con duisit chez M. le Dr Wyseur. Immédiate ment on la transporta Wervicq pour tenter l'opération du trépan qui fut effec tuée de suite. Hélas on ne parvint pas la sauver. Vers minuit elle mourait sans avoir repris connaissance. On se rappelle que dans les mêmes pa rages, lors d'nne grève, on avait posé des bouteilles cassées sur la Chaussée dans le but d'arrêter les autos. La police et la gendarmerie enquêtent pour trouver les auteurs de cet inqualifiable acte de malveillance, qui ne peut, semble- t-il émaner de gamins, l'heure tardive de leur pose après 21 h. qu'il ne s'agit nulle ment d'une gaminerie mais de malveillance criminelle qui cause une pénible impres sion dans la Région. On conçoit la douleur de la famille. Qu'ils veuillent recevoir ici l'expression de nos sympathiques condoléances. traverse la proprette cité frontière jusqu'au pont de la Lys, au-delà des vieux remparts, on découvre subitement un spectacle étran ge. Tout un petit monde grouille aux abords d'une villa Pax et Labor un nom aussi serein que le lieu... Des femmes, des hommes, des enfants beaucoup de paysans endimanchés, quel ques dames et pas mal de guenilleux. Tout cela compose un ensemble hétéroclite et lamentable de visages souffrants et abê tis. Il y a aussi parmi les hommes quel ques figures sceptiques et rieuses. Tel n'a pas voulu contrarier l'« idée de sa vieille mère ou de sa femme et il a consenti l'accompagner. Tel autre se dit qu'« après tout on ne sait jamais Mais la crédu lité est quasi générale. Presque tous atten dent avec une absolue confiance la sen tence du Wonderdoctor Nous nous mêlons au groupe et nous interrogeons. Un pauvre diable, trembleur et convulsif, nous confie par mots entre coupés J'ai dormi pendant six semaines, Monsieur. Aucun médecin n'a pu me gué rir encore. On m'a dit que celui-ci me délivrerait de mon affreux mal. J'y crois. Il a bien fait voir des gens qui ne voyaient plus... Et cet autre, un vieillard sym pathique J'ai toujours souffert du cœur, Monsieur, et depuis que je viens ici mon état de santé s'est sensiblement amélioré. Une brave paysanne nous dit aussi Une drôle d'histoire, Monsieur. Il n'est pas doc teur, ne vous examine pas, ne vous de mande rien et vous indique tout de suité où est le mal, l'aide de sa baguete. C'est toujours vrai ajoute un autre en core. Et tous ceux qui entendent cette as sertion d'opiner du bonnet. Une servante surgit ce moment et crie quelques numéros d'ordre 150, 151, 152... 160... Une fournée de malades se précipite sa suite et s'engouffre dans la villa fa meuse. La clientèle est si nombreuse qu'un rôle a été établi. Il faut retenir son tour plu sieurs heures d'avance, la veille même, Its jours de grande affluence. Le docte .r merveilleux n'opère Menin que crois fois par semaine. Les autres jours il se déplace. Il siège Mouscron notamarnt. Partout il reçoit trente ou quarante per sonnes en moyenne par heure. Cela lui fait généralement de 300 350 clients pr.r jour. A vingt francs la consultation, son travail est assez lucratif... Croira-t-on qu'il se trouve des enragés pour se coller la porte de la villa Pax et Labor dès trois heures du matin Qu'il est normal d'attendre son tour de visite pen dant cinq ou six heures (La suite la semaine prochaine). MartyrcLe. CJ^jcuxzS' G E PORTAT O WBRYlCp tftc/cn,,*! KOMEN, 27, Statiestraat

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 13