Le Cercle Catholique LE SUD J Une heure en Sphérique. Briqueteries Mécaniques Le Progrès RAPPORT PRESENTE PAR M. WALTER RYCX, SECRETAIRE de la J. I. C. au Congrès des Œuvres de la presse. 15 FAITES VOS ANNONCES DANS rue de Lille, 33, YPRES EST LE LOCAL OU sfe RENDENT LES COLLÈGES ET LES PEN SIONNATS, LES SOCIÉTÉS ET LES EXCURSIONS EN GROUPES. Directeur PLOEGSTEERT (Le Touquet) Tél. Comines 129 R. DF. BRUYN, 27, Ch. de Bruges, YPRES Charleroi, le 11 octobre, 1934. LES JEUNES ET LA PRESSE. Messieurs, Les quelques considérations que je vais avoir le plaisir de faire devant vous com prendront deux parties. La première sera l'exposé du travail des jeunes par la presse et pour la presse, la seconde établira la position des jeunes vis-à-vis de la presse catholique. Pour entrer directement dans notre sujet, établissons une vérité souvent méconnue il existe une presse des jeunes, principale ment chez les catholiques. Cette presse a été créée par la propre initiative des jeu nes ils en assument la direction et sont parvenus en rester les seuls maîtres mal gré les difficultés financières. Je cite prin cipalement la presse acéjibiste qui répand des dizaines de revues et journaux pério diques parmi la jeunesse masculine et fé minine de tout le pays. Ces revues sont le porte-parole d'un mou vement l'Action Catholique. Leur but est de réaliser son programme. Et qu'on ne croit pas que son intérêt soit limité par son but car créer la menralité d'une génération nécessite que l'on traite de tous les pro blèmes, de tous les aspects de la vie. Cette presse lance sans cesse de idées- forces qui, entraînant la jeunese dans un même enthouiasme, l'amènent réaliser les buts qu'on lui propose. Des formules telles La Belgique au Christ - Le Christ-Rori - Nation Pure, Nation Forte - La noblesse du tra vail - L'honnêteté dans les affaires - Le paysan aime la terre - Etudier pour mieux servir sont des expressions qui reflètent tout un programme. La presse acéjibiste commente de façon juste, désintéressée et jeune l'actualité mon diale nationale. Elle traite des problèmes nouveaux et indique ses lecteurs la route sur laquelle ils peuvent s'engager. Elle sus cite une actualité par ses campagnes, ses congrès. Nous rappelons que ce dernières offensives Le devoir d'état. La protection de la famille. Le patriotisme. La lutte contre l'ignorance religieuse. Pour des délassements sains. La paix Sociale. L'effort culturel de la jeunesse. La conception chrétienne de l'Etat. et actuellement le leit-motiv des neuf congrès régionaux de l'A. C. J. B. Na tion Pure, Nation Forte et le pétitionne- ment qui demandera au Roi de veiller l'intégrité morale du pays. Cette partie de la presse des jeunes ne s'occupe ni des luttes politiques ni des in térêts particuliers. Eloignée de tout parti- pris et de querelles de clan, elle traite de haut tous les problèmes qui intéressent les jeunes. Avant tout elle centre sur l'es sentiel et habitue ceux qui la suivent s'intéresser aux grandes idées qui doivent diriger une vie noblement vécue. Elle reste pourtant essentiellement réaliste et insiste sans cesse sur les difficultés matérielles qui se dresseront devant l'idéal des jeunes et que ceux-ci devront savoir vaincre, con tourner ou supporter. Enfin cette presse est chrétienne, elle met en valeur l'élément chrétien Une particularité mérite d'être soulignée la jeunesse lit, grâce l'A. C. J. B., une presse adaptée de façon très spéciale. Cette spécialisation n'est pas seulement extérieure, par la typographie et le style, mais les pré occupations de chaque revue sont celles du milieu auquel elle s'adresse. Citons la J. O .C. qui, dans son organe JOC recrée une fierté ouvrière, redresse une mentalité, éduque et sert ses membres. Soulignons ses campagnes propres au mi lieu ouvrier protection matérielle et mo rale de l'apprenti, lutte pour l'hygiène du travail, des locaux et du corps, lutte contre les accidents de travail, organisation de l'épargne, lutte contre les taudis, orienta tion profesionnelle etc. Que dire aussi d'entreprises magnifiques comme celles du secours et de l'éducation des jeunes chômeurs par la création d'un journal destiné aux sans-travail. La J. I. C. est le premier mouvement de jeunes qui parvient susciter dans le mi lieu indépendant un véritable esprit de mi lieu, grâce son organe Réaliser Et cet esprit de milieu loin d'être em bourgeoisé est en nette opposition avec la doctrine individualiste et la lutte des clas ses. La J. I. C. forme un milieu qui veut s'organiser pour mieux collaborer. Dans ses publications la J. I. C. examine toutes les professions en vue de l'Action Catholique dans le milieu. La J. A. C. stimule la fireté paysanne, attache la terre, rechristianise les mœurs campagnardes par ses campagnes dans la Jeunesse Agricole En plus elle apprend ses membres l'amour de leur métier et perfectionne leurs méthodes de travail. La J. E. C. apprend ses jeunes mem bres vivre leur religion d'une façon per sonnelle. Elle les aide choisir leur carrière dans les meilleures conditions possible. A cet effet, elle a édité un ouvrage impor tant Le Manuel des Carrières Cette citation pourrait se poursuivre mais elle suffit démontrer l'action du mouve ment de jeunesse par la presse. Notre démonstration sera complète lors que nous aurons dit que cette presse spé cialisée a un admirable esprit commun et établit chez les jeunes une volonté d'en tente et de collaboration que l'on voudrait voir répandu dans tous les milieux. L'A. C. J. B. ne réduit pas son action par la presse ses membres. Ses journaux, revues, brochures, tracts, affiches, sont lar gement répandus parmi la masse des jeunes. Elle complète ainsi la mission qui lui est dévolue. (La suite la semaine prochaine) (Suite Chronique yproise). il PRIX MODÈRES SERVICE DE PREMIER ORDRE S'ADRESSER AU TENANCIER C. VANBOST OU AU JOURNAL LE SUD SALLES POUR 100 OU 200 PERSONNES. Nous donnons ce charmant récit d'un sympathique Bailleulois qui avait effectué un voyage en sphérique fin septembre. 11 communiqua ses c notes de bord La Bailleuloise Le pilote a jeté son cri Lâchez tout Impression extrêmement curieuse. Nous n'a vons pas la sensation de monter, mais plu tôt celle de voir la foule s'enfoncer dans le sol, les gens diminuer de taille. Trans formation rapide de gens normaux, en ha bitants d'un royaume de Lilliput assemblés sur leur place publique. Signes d'adieu, cris d'enthousiastes. Le pilote m'a confié le carnet de bord. Nous montons doucement 150, 200 mètres, ten dance ensuite la descente confirmée par l'altimètre le pilote jette du lest. Très amusant ce jet de lest, faisant res sembler le navigateur un épiJer pesa gravement de la cassonade. Nous sommes 300 mètres, calme ab solu, pas de vent. On pourrait se croire transporté dans un autre monde, où régne rait un silence parfait. Cette impression de calme est si cu rieuse que nous restons quelques instants muets, mais cela ne dure pas, et nous ne nous faisons pas faute d'entamc-r une con versation aérienne bien plaisante. Nos ra tes se dilatent, probablement par l'effet de la diminution de pression atmosphérique. Cet état euphorique ne cessera qu'à l'atter rissage. Attention, nous crie soudain le pilote, nous sommes en vue de Neuve-Eglise. Il nous fait nous découvrir et d'un geste large il arrose notre système capillaire de mousse pétillante de cette bonne Bière des Flandres, pas trop cependant, car l'altitude donne soif. Je suis donc baptisé au nom de l'Aéronautique Ce qui me chiffonne c'est que je ne saurai vraisemblablement jamais si j'ai été baptisé en France ou en Belgique. En fin n'en parlons plus, le principal étant d'avoir reçu un baptême digne. Nous survolons maintenant Warneton, en bas le paysage se meut sous nous, grands carrés de diverses couleurs, trapèzes, rectan gles toute la géométrie agraire, bien ratis- sée de la plaine des Flandres. Notre ballon a des sautes d'humeur je veux dire d'altitude. Le pilote a repris au bord de la nacelle le petit jeu de la pesée, mais il y va moins délicatement et un sac entier passe par dessus bord, nuage doré qui s'élargit vers le sol. La température est bonne 13° environ le barographe que je consulte me livre la courbe ou, en larges ondulations s'inscrit notre voyage. Point culminant 520 mètres. Je regrette de n'être pas mathématicien, pour résumer en une formule définitive et bien sentie la courbe de ma première ascen sion. Hélas Nous laissons Comines notre gauche, nous survolons la Lys, droite Deulemont et le confluent de la Deule et de la Lys. L'un de nous prétend avoir aperçu un brochet dans la Lys. Jusqu'à quelle hauteur la passion de la pêche peut-elle se nicher Voici Wervicq Nord et Sud là-bas no tre gauche, devant nous, et un peu droite Tourcoing. Le point d'atterrissage que nous avions fixé au départ étant le Plouich, nous déci dons d'atterrir aussitôt après avoir survolé le nord de Tourcoing. numents et souvenirs de tout genre de ja dis. Nous soulèverons un coin du voile qui enveloppe le passé, voile qui menace de devettir une chape de plomb sous l'influence de la vie trépidante moderne. Notre Y perlée, que les stratèges de la guerre ont eu le tort de confondre avec l'Yser, ne doit pas être en quelque sorte le symbole de l'oubli, comme le Lêthé des anciens. La renaissance de notre ville ne doit pas seulement se manifester par la re construction intégrale de ses monuments, et par l'impulsion donnée son activité com merciale, mais aussi par la pieuse conser vation de nos antiques traditions et l'évo cation de notre glorieux passé historique L'esprit de Reusje incarne l'esprit yproisr coirvme l'esprit de Tiel Uyl en s pie gel in carne l'esprit de la Flandre. Spiritus ub't vult spiral, ce don du ciel prévu par Saint- Jean, nous l'obtiendrons, si nous répétons avec volonté et énergie Haut les cœurs REUSJE. VILLE D'YPRES Service d'inhumation AVIS Le collège des Bourgmestre et Eche- vin de la ville d'Ypres a décidé, dans sa réunion du 18 sept. 1934, de com mencer prochainement la procédure de déclaration en déchéance des conces sions négligées, délabrées et abandon nées sur le cimetière. Les parents intéressés des défunts,, sont instamment priés de se confor mer sans délai aux prescriptions du règlement communal du 15 janvier 1870, afin d'éviter les suites pénibles de cette déclaration en déchéance. Debouck-Duynslaegher. Loontjes. Dehaese. Angloo-Degraeve. Lambin- Becuwe. Wenes. Henriette Cuigner. Colonel Fichefet. Laheyne. Seys- Vanderjeugd. Tedeser. Vergracht- Segard. Becuwe. August Vanden- boogaarde. Van Nuffel-D'Heinsbrouck. Froidure-Saverijs. Carpentier-Van- denboogaarde. Emile Liebaert. - Meers- seman Napoléon. Keignaert. Tim- merman-Juncker. Debisschop. An- noot. Costenoble. Vonck Clement. Mlle Pascal. Mad. Pontus. Struye- Eugene. Beele. Maleveys. Peir- segaele. Mr. Huys. De Cœne-Des- sain. J. Caestecker-Coene. Smagghe. Dehouck. Vandendriessche. De- chièvre-Vanoverschelde. Dalmotte. Mlle Vandamme. Vanwaelleghem-Bierre. De Coster de Ruescas. Alfred Diegerick. Boehm. 19 heures Coups de soupape, nous amorçons la descente. Le ballon descend lentement. Voilà le guide-rope qui touche le sol. 150 mètres d'altitude. Le guide-rope traine sur le sol, court sur le toit des maisons. C'est seulement alors que nous nous apercevons de notre vitesse. Une ligne de haute tension nouvel ac crochage par la corde qui nous suit, et nous voici gratifiés pour notre atterrissage dans le jour déclinant, d'un magnifique feu d'ar tifice. Le ballon se rapproche du sol, des per sonnes accourues saisissent le guide-rope, il vient du monde de tous côtés ils sont bien 300, et nous touchons le sol en sou plesse. Où sommes-nous Mouscron. P. B. ffaoiroc—atfwS— BRIQUES ORDINAIRES ET DE PAREMENT DE TOUS FORMATS ET COULEURS. PRODUITS DE PREMIÈRE QUALITÉ A DES PRIX DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE I

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 15