DU /ANG. Le bon conservateur. La réforme de L'Etat. Au Pays du Bien-Manger. Lisez dans le SUD Ire ANNEE No 41. Hebdomadaire 35 cent, le numéro. DIMANCHE 14 OCTOBRE 1934. Les peuples qui ne surent pas renoncer I ABONNEMENT UN AN 18 FRANCS Un gouvernement qui ne sait pas révo leurs luttes intestines ont disparu de l'his- 2 Direction-Administration Ch. van RENYNGHE, I quer est un gouvernement qui ne gouverne toire. Dr Gust. Le Bon. 19, rue Longue de Thourout, YPRES. Compte-chèques postaux 1003.43. pas. de Jouvenel. Voilà où nous en sommes Et ce n'est pas fini. C'est logique, c'est la suite logi que de la maladie cérébrale qui marque la décadence des peuples européens. Ceux qui ont eu le courage de brider temps l'abus des erreurs du stupide dix-neuvième siècle ne connaissent pas les convulsions qui agi tent les autres pays. Le régime fort dans 'beaucoup de pays n'est pas un idéal, mais un remède. Ceux qui engendrent la dicta ture sont les esprits férus d'un libéralisme ou d'un démocratisme politique, qui fata lement, tôt ou tard, conduisent l'anarchie. Et quand un peuple se trouve devant l'anar chie, il accepte n'importe quel tyran, sim plement par esprit de conservation. Si nous demandons la réforme de l'Etat, c'est que nous ne voulons pas nier 1 évi dence de la décadence morbide de notre ré gime. Si nous demandons une réforme de l'Etat, c'est parce que nous ne voulons pas de la dictature, et que les passifs et les timorés qui font semblant de nous gouver ner sont le pire danger pour la défense de nos libertés. Car ils laissent la décomposi tion s'accentuer avec une criminelle insou ciance. Les convulsions de l'Espagne sont la suite d'un régime qui n'a pas su temps s'imposer les disciplines nécessaires. Mais nous voyons par l'exemple de l'Es pagne, que les doctrines communiste, so cialiste et marxiste sont impuissantes créer autre chose que l'émeute. Le sang du peu ple coule cause des mauvais bergers. L'impuissance socialiste en Italie, en Al lemagne, en Autriche, en Espagne devrait ouvrir enfin les yeux aux masses proléta riennes. Le marxisme a été engendré par les événements. Le marxisme a été le fruit de ce que l'économie libérale avait de faux et d'inhumain. Il a été une défense de la classe ouvrière, mais jamais il n'a su et ne pourra construire les bases d'une société. Le marxisme n'a engendré que l'émeute contre les abus du capitalisme. Le marxisme est périmé. Il n'en reste que le sang proléta rien inutilement répandu dans les rues des villes. A Marseille un attentat odieux a pro voqué la mort d'un des chefs d'Etat les plus clairvoyants de l'Europe centrale. Le mystère entourera ce crime. Le Roi de Yougo slavie, avec un courage qui dépasse de beaucoup le souci d'irresponsabilité des cliques politiques, a accompli son devoir de chef. Il avait vu les luttes des partis déchirer son pays. Prenant attitude de chef, il avait rétabli l'ordre, là où régnait l'anar chie. Il a payé de sa vie l'accomplissement de son devoir. Car aux puissances occultes de la maçonnerie, de la juiverie, et de la finance, il déplaît que dans un royaume règne l'ordre. M. Barthou a subi par hasard le sort d'un Roi. On dit, très justement, que si M. Barthou est mon, c'est qu'il a fallu H d'heure pour arrêter l'hémorragie qui l'épuisa. On affirme qu'un pansement, ou une ligature faite immédiatement dans une Continuons épingler des réponser l'enquête menée en France par Candide du docteur Péchin, député de Paris Ce sont les électeurs qui sont respon sables de l'impopularité actuelle du Parle ment, nous affirme le docteur Péchin. Je ne défends pas les hommes qui représentent le Parlement en ce moment. Je ne veux couvrir ni leurs défauts ni leurs erreurs. Mais j'estime que s'ils ont commis des fau tes le poids en doit retomber largement sur le corps électoral. Malgré les scandales en cours on peut bien dire que les parlemen taires, dans leur grande majorité, sont d'hon nêtes gens. Il y a au Parlement des com pétences. Et ces compétences ne trouvent pas leur emploi. Pourquoi Eh bien il faut incrimner le système actuel qui rend les parlementaires tels ou'ils sont Celui qui veut être réélu doit consacrer son temps donner satisfaction aux reven dications individuelles ou celles des col lectivités. On arrive ainsi défendre pres que exclusivement les intérêts nationaux. Nous passons notre temps voter des lois qu'à la suite d'interventions pressantes nous emoêchons d'appliquer. Ainsi nous sommes contrecarrés dans no tre désir de bien faire par les sollicitations des intérêts particuliers. Ces intérêts sont d'ailleurs tellement enchevêtrés et opposés entre eux que l'on ne peut plus satisfaire les uns sans nuire aux autres. et d'Henri Dorgeres le grand animateur des foules paysannes. Tout fait d'accord. Ou la France pé rira, ou elle se reformera en dehors et contre le parlementarisme. Pour faire cette ré forme, il ne faut ni des surhommes, ni des génies, simplement quelques citovens éner giques aimant passionnément leur pays et décidés donner aux réalités leur place dans la nation. Pour le producteur, la réa lité c'est le métier qu'il exerce chaque jour dans le but d'élever sa famille, autre réa lité de son existence. Et ce métier, n'as- sure-t-il pas la orostiérité de la France Et cette famille, n'assure-t-elle pas la force çt la durée de la patrie Dans les milieux paysans de l'Ouest, de moins en moins attachés la politique de narti. les voix deviennent plus nombreuses qui réclament une réforme de l'Etat basée sur le métier, sur la famille et sur la ré gion. Or nous avons l'habitude d'obtenir ce que nous désirons en usant, quand c'est nécessaire, de moyens illégaux. N'est-ce pas ainsi que nous avons assuré l'échec au point de vue agricole de la loi sur les Assurances sociales dans dix départements de notre ré gion Cette réforme de l'Etat, nous l'obtien drons. Avec quel chef de gouvernement Nous l'ignorons, mais, comme vous, nous sommes certains qui'l doit être pris, ainsi oue ses collaborateurs d'ailleurs, en dehors des formations parlementaires, des forma tions politiciennes, des formations partisa nes et. plus forte raison, en dehors du Parlement. pharmacie eussent pu lui sauver la vie. Ad- ministrativement, il a fallu d'heure pour atteindre I'Hôtel-Dieu. Ch. van RENYNGHE En régime de démocratie politique le peuple se laisse trop facilement en traîner par des meneurs, qui, tout propos, parlent de grève générale et de révolution. Cela déplait souverai nement aux chefs installés des partis politiques. D'ailleurs, l'Espagne nous en fournit l'exemple que peut la ré volution des masses contre les armes modernes C'est pourquoi les chefs de la démocratie socialiste estiment qu'il vaut beaucoup mieux conserver ce qu'ils ont. Lisez ce ou'en pense Louis Bertrand le leader socialiste. Pauvres camarades Vous voulez donc employer la Force, comme les dictateurs italiens, allemands et autres, que cependant vous condamnez et combattez Ecoutez-moi Quand un peuple possède le droit de suffrage et avec lui toutes les libertés, de la presse, de réunion, d'association, il pos sède l'arme légale qui lui permettra de conquérir le Pouvoir. Pourquoi alors employer d'autres armes dont vous condamnez l'emploi chez vos adversaires Vous parlez de grève générale. Croyez-vous que les syndicats organisés vont se mettre la remorque de politiciens sans responsabilités, qui n'ont crée au cune œuvre et né ont leur actif que des discours N'y comptez pas Vous voulez faire la révolution Avec quelles armes, s'il vous plaît avec des bâtons Car vous n'avez et ne pouvez avoir opposer que cela aux fusils, mi trailleuses, canons, tanks du petit caporal Devèze Croyez-moi, réfléchissez un peu avant de parler. N'oubliez pas que nos ministres actuels sont dans le pétrin, qu'ils se montrent im puissants sortir le pays du gâchis. Je suis convaincu qu'ils ne demanderaient pas mieux que de nous voir créer un mouve ment d'émeute. Ils nous écraseraient, com me on l'a fait Vienne et ailleurs, et M. Devèze remonterait en selle, avec au front les lauriers de Sauveur de l'Ordre. A ce moment, on vint m'appeler pour aller en séance. Les militants socialistes entretien nent l'excitation des masses. Les chefs temporisent. Système de la douche écossaise, de Spaak Bertrand en pas sant par Vandervelde et les politi ciens sans responsabilités qui n'ont créé aucune œuvre et n'ont leur actif que des discours Il s'agit des po liticiens socialistes jugés par Bertrand. La séance continue C. v. R. LE SUD est en vente COURTRAI Librairie Centrale 42, rue de Tournai Lisez p. 4 Le Sud dans le Nord Un document très intéressant. La Belgique a été de tout temps connue comme le pays où l'on man geait bien et certains anciens dont nous sommes, se rappellent encore avec attendrissement les Gueule tons mirifiques, auxquels ils assistè rent dans le bon vieux temps d'avant- guerre. Et cela fut de tout temps et les ta bleaux célèbres de nos vieux maîtres flamands sont là pour attester que dans notre pays, l'on connut toujours l'art de bien manger. Du reste avant la guerre la Bel gique comptait nombre de restaurants fameux où le voyageur affamé trou vait le moyen de satisfaire son esto mac grâce aux menus copieux que les restaurateurs lui servaient avec le souci de maintenir la juste renommée de leurs établissements. A Tirlemont existe un restaurant dont la réputation gastronomique est incontestablement européenne et cet établissement s'appelle le Restaurant du Nouveau Monde, qui, dans les der niers temps, a été complètement mo dernisé, mais où le propriétaire, M. (Voir suite en page 2) Page 2 Chronique d'Ypres. Page 3 Cinéma. Page 4 Le Sud dans le Nord. Page 5 Malbrouck s'en va t'en guerre. Page 6 La Bataille d'Ypres. Page 7 Service des trains vicinaux. L'éclairage public de la Ville de G and sous Marie-Thérèse. Pages 8 et 9 Pour la femme. Page 10 Programmes choisis de T. S. F. Page 11 Chronique agricole. Feuil leton. Page 12 Chronique sportive. An nonces notariales. Page 13 Chronique de Comines. Page 14 Chroniques de Wervicq - Ploegsteert - Le Bizet. Marchés. Page 15 Une heure en sphérique. J- L C. Suite Chronique d'Ypres. Page 16 Chronique de Mouscron. SUIVEZ CE CONSEIL DU PEUPLE En manchette Le Peuple du 8 octobre reprend cette phrase de J. H. Rosny Ne nous laissons pas trom- per par des journaux stipendiés Bravo Ne vous laissez pas tromper par le moniteur du P. O. B., journal de propagande payé par la comitardite socialiste. Si vous le lisez, apprenez vous en méfier. Soutenez et propagez votre hebdomadaire indépendant, ^ui defend l'intérêt général en dehors des

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