Trottinette! et Vélos 12 St Martin vous invite chez Peel=Van de Walîe Léon Grillet Y St Martin St Nicolas HOL V OETDEMEN Grand choix de Le gant J. ROPSY est le gantbChk. PETITES A* NONCES I Quiconque visitera le MUSEE DF GUERRE DU I SAILLANT D'YPRES ira de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations 15, rue de Lille, Ypres S, rue Longue de Thourout, YPRES MUSÉE DE GUERRE DU AGENT DE CHANGE, 31, Rue de Menin. Téléphone 144. YPRES. Ordres de Bourse, Change, Coupons, Souscriptions. YPRES le culte du moi, qui a détruit le culte de Dieu fumée du libéralisme, fumée du scientisme, fumée du socialisme, fumées, en un mot, que nous ont léguées l'idéolo gie et le droit nouveau de la Révolution de 89 et qui n'ont consacré que d'éloquents mensonges. Un deuxième devoir nous incombe. Nous devons voir avec une entière luci dité, quel régime nouveau nous entendons substituer ce passé. Ce régime, nous devons le voir claire ment, pois le vouloir fermement. Il ne suffit pas de béter comme des moutons de Panurge Nous voulons un nouvel Etat nous devons savoir ce qu'il doit être. Nous sommes d'accord pour qu'il soit organisé de telle façon que le bien com mun puisse dominer les intérêts particuliers que la collaboration des classes résolve le problème du travail que le pouvoir d'exécution, pénétré de sa responsabilité, soit rapide et mis aux mains des plus experts, n'ayant en vue que le bien de tous que le pouvoir de contrôle soit conféré aux plus capables qui, au lieu de satisfaire des appétits de parti, de clan ou de classe, se mettront exclusivement au service de la Patrie. Ceci implique des changements profonds dans le législatif, dans l'exécutif, dans le régime du travail,, dans la structure de l'Etat et des pouvoirs subordonnés. Messieurs, mettons-nous bien ceci dans la tête ces changements, si nous ne les opé rons pas nous-mêmes, par voie d'autorité, dans l'ordre et l'évolution, d'autres les ac compliront contre nous dans la révolution et le désordre. Si nous n'avons pas la prudence et l'éner gie de conduire les événements, nous serons dominés par eux. Ne pratiquons donc pas la politique du chien crevé. Prenez garde, évitez de jouer un jour le drame des illu sions perdues. LA SORCELLERIE EN JUSTICE. La statistique judiciaire, si peu consul tée, sinon par les chers maîtres, présente cependant de l'intérêt plus d'un point de vue, notamment sur la courbe ascen dante ou descendante de telle ou telle ca tégorie de crimes ou délits. Il est vrai que la chronique judiciaire des grands quoti diens se charge, sous une forme moins sèche, de nous fournir des renseignements de ce genre. De ces différentes lectures il résulte que la civilisation moderne tend faire accroî tre certains délits de genre de crimes et délits dans des proportions inquiétantes, tandis que d'autres sont en régression com plète. Qui, parmi nos lecteurs, a jamais entendu parler d'une affaire de sorcellerie appelée en justice Beaucoup hausseraient les épaules, répondant que des procès de ce genre n'étaient possibles qu'au temps jadis. Chacun sait, cependant, que dans les fer mes isolées dans les vastes campagnes, au cours des longues veillées d'hiver, les ré cits de sorcellerie occupaient naguère en core, une place prépondérante, côté des aventures de brigands, et surtout des équi pées des bandes de Baekelandt, de fan de Lichte et d'autres d'une date plus rappro chée de nous. Ce goût prononcé de nos campagnards flamands pour les récits de sorcellerie n'est qu'une survivance de croyances ancestrales que la religion même, en stigmatisant les superstitions, n'avait pu déraciner de l'imagination populaire. Dès lors, rien d'étonnant si, passé deux ou trois siècles, de graves magistrats eux- mêmes ajoutaient foi l'existence de la sorcellerie, puisqu'ils n'hésitaient point sévir contre leurs prétendus auteurs, ceux- ci fussent-ils même des animaux. Loin de chercher ridiculiser les hom mes d'une époque révolue, disons plutôt que nous serions ridicules nous-mêmes si nous envisagions les événements du passé avec les idées du présent. Soyons donc plus indulgents qu'on ne l'est généralement l'égard des magistrats de jadis ils su bissaient fatalement l'influence des idées en cours leur époque, et personne ne pourrait affirmer que nos juges actuels ne subissent pas l'influence de certaines idées que l'avenir est appelé modifier. Les idées, comme toutes choses, subissent la loi du progrès et de l'évolution. Ce n'est pas dans le cadre restreint d'un article de simple vulgarisation historique qu'il est possible de traiter une matière étudiée par des historiens au cours de nom breuses années et condensée en divers ou vrages. Bornons-nous affirmer que ce n'est pas sur des légendes, mais bien sur des documents d'archives irrécusables que ces auteurs.ont pu procurer toutes les abo minations commises jadis par suite de la croyance stupide la sorcellerie. A en juger d'après des documents encore existants, c'est par milliers que se comp tent les procès intentés aux sorciers et sor cières, notamment au XVIle siècle. On est saisi d'horreur quand on lit le récit des peines infligées pour ces faits, et, généra lement. après des raffinements de torture de tout genre, c'est le bûcher, l'horrible mort par le feu. qui attend ces malheureux. Le côté bizarre de ces croyances, d est que ce pouvoir magique d'ensorceler n'é tait pas attribué seulement aux hommes ou aux femmes, surtout aux femmes vieilles et laides, mais aussi aux animaux. Gra vement, et avec la conscience et la sérénité du devoir accompli, on a vu des magistrats condamner être brûlés vifs, des porcs, des truies et autres animauxaccusés d'avoir jeté des maléfices sur telle ou telle per sonne. Enlisantes sentences, ce mot histori que vous vient la bouche O sancta sim- plicitas Le XVIIIe siècle, au fur et mesure que l'instruction se propageait, vit dimi nuer progressivement la croyance la sor cellerie, la révolution française semblait de voir lui porter un coup fatal. Cependant, de même que certaines épidémies laissent parfois subsister pendant longtemps encore, des foyers latents en certaines régions, de même ces préjugés, si fortement enracinés dans la population campagnarde, ne s'ex tirpent que lentement et difficilement. Le fait suivant, survenu en nos régions, en est une preuve, et nous en garantissons l'abso lue authenticité. Il y a trente ans peine, dans une pe tite commune du Sud de l'arrondissement d'Y près, habitait un échevin, grosse lé gume de l'endroit, et passant pour un esprit fort, ne croyant ni Dieu ni dia ble. Or, il advint que sa fille étant tombée malade, aucun médecin ne parvint la gué rir. Il se fit qu'une vieille femme, qui pas sait journellement avait pris l'habitude de regarder la maison de l'échevin, croyant peut-être voir la jeune malade la fenêtre. Pris de soupçons, il pria un jour la bonne femme d'entrer, et, sans autre entrée en matière, lui enjoignit d'enlever le sort Lisez page 7 LE ROI ALBERT AUX MOERES qu'elle avait jeté sur sa fille. Etonnée, la vieille se rebiffa, mais ses protestations fu rent vaines. Inutiles menaces, rien n'y fit. Perdant littéralement la tête, l'échevin menaça la prétendue sorcière de lui brûler les pieds si elle ne retirait pas le sort jeté sur sa fille. Déjà, il commençait jeter des bûches dans l'atre pour activer le feu La malheureuse, voyant ce commencement d'exécution, poussa des cris d'effroi qui at tirèrent des voisins. Lintervention inopinée de ceux-ci mit fin cette scène tragico-comique. Ce fut une vraie levée de boucliers contre cet esprit fort, et la justice fûtsaisie de l'affaire. Me Colaertavocat Ypres. plaida f ort spirituellement pour la soi-disant sorcière, et une juste condamnation frappa l'échevin. C'était le cas de dire que ces grands incré dules sont souvent les plus crédules. Cette affaire est probablement la dernière de ce genre dont nos tribunaux auront été saisis. Tous les sorciers et sorcières réunis en sabbat, ne sont plus représentés que par: (Voir suite page 3) Pour permettre nos nombreux lec teurs de pouvoir utiliser facilement 1» rubrique des Petites Annonces nous ouvrons Ypres un bureau d'annonces. A l'avenir pour les petites annonces, et la correspondance qui s'y rapporte nos lecteurs sont priés de s'adresser chez BOUDRY-TEMPERMAN impri meur, rue de Menin, 25 Ypres. Le tarif est de 1 franc la ligne avec minimum de 5 francs par insertion. A la demande des annonciers le texte sera affiché sur un tableau, sans- que, de ce fait, le tarif soit majoré. A LOUER Bel appartement bien situé en ville. Tout le confort moderne. Adresse au bureau du journal. A VENDRE PIANO HERZ en excellent état. Ecrire bureau journal. A DONNER jeunes chiens bâtards de petite race. S'adresser bureau journal. A louer immédiatement BELLE MAISON Rue St Jacques, 32. S'adresser Kalfvaart, 4. Moyeux bain d'huile, un an garanti Tête de fourche 5 ans garanti Trottinettes partir de 85 fr. chez le fabricant Toutes grandeurs pour Enfants. Vélos d'Enfant partir de 250 fr. I (Parole (Paroles de l'Evêque de Willesden St.Martin's-in-the- Field* Trafalgar Square, Londres, le 10-11-32). Dans l'exposition Engins défensifs et offensifs, Equipe ments, Curiosités d'intérêt technique et historique dont plusieurs rappellent de notables exploits, de par les faits qu'elles évoquent. Toutes les armes des différentes ar mées y sont représentées et des Photographies Officielles de la guerre, prises par l'ennemi et les alliés, reprodui sent les faits les plus importants. En face des Halles. Entrée Rue du Verger. Un Ancien Combattant donne gratuitement toutes les expli cations. Conservateur M. L. Murphy, F. I. L., Ypres. Bureau de Renseignement pour Touristes rue princi- pale, face aux Halles. Téléphone 193.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 2