A Bailleul. René Schmidt-Acke Fondation de l'ordre de la Toison- ^B— Briqueteries Mécaniques 44 Le Progrès SCIERIE MÉCANIQUE ABONNEMENT 18 francs français. Pour vos imprimé», tous genres, adressez-vous en confiance chez M. SIX JULES 125, rue du Touquet, BIZET. APRES LES FETES DE LILLE PLOEGSTEERT (Le Touquet) Tél. Comines 129 Directeur R. DE BRUYN, 27, Ch. de Bruges, YPRES BRIQUES ORDINAIRES ET DE PAREMENT DE TOUS FORMATS ET COULEURS. PRODUITS DE PREMIÈRE QUALITÉ A DES PRIX DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE I BOIS DU NORD ET D'AMÉRIQUE TRIPLEX - MULTIPLEX SPÉCIALITÉ DE BOIS DE MENUISERIES Marché au Bétail, YPRES Téléohone 154 LE SUD est en lecture. Au Café-Restaurant de l'Epi de Blé. Au Café Français Grand'Place. Au Café de la Paix Grand'Place. Au Café de Belle-Vue SAGESSE TARDIVE 1%.. LE SUD DANS LE Plusieurs articles ont paru dans Le Sud propos des merveilleuses solennités qui ont accompagné le Tricentenaire de la Con sécration de Lille Notre-Dame de la Treille. A ce propos je me permets de relever une inexactitude au sujet de la Fondation du célèbre ordre de la Toison d'Or. Une certaine rivalité semble exister entre Bruges et Lille par rapport au lieu précis où cet ordre a vu le jour. Lors des fêtes du Centenaire de l'Indé pendance de la Belgique j'ai fait paraître une brochure, où je crois avoir suffisam ment démontré que Bruges a été le ber ceau de l'Ordre de la Toison d'Or (1). A la fin du banquet donné l'occasion du mariage de Philippe le Bon et d'Isabelle de Portugal le 10 janvier 1430, le Roi d'Ar mes de Flandre proclama solennellement, qu'en souvenir de ce joyeux événement le duc de Bourgogne, Comte de Flandre, d'Ar tois etc. avait emprins et mis sus un ordr. qui est appelé la Toison d'Or auquel avec et en oultre de la personne dyceluy Mon seigneur le duc a vingt quatre chevaliers, gentilshommes de nom et d'armes et sans reproches nés et procréés en léal ma riage (2) Toutes les chroniques de l'époque sont unanimes affirmer ce fait et font men tion des seigneurs appelés cette haute dignité. A Bruges, certains auteurs, ont avancé que la proclamation de l'ordre eut lieu l'Hôtel Bladelin, rue des Aiguilles, où ha bitait un des premiers trésoriers de l'ordre. Cette affirmation n'est pas exacte non plus, car la proclamation de l'ordre fut faite, dans la salle de fête, élevée lors du mariage princier, dans le préau de la cour des Princes. L'élaboration des statuts de l'ordre se fit dans le cours de l'année 1430 ces statuts comprenaient les dispositions pour la tenue d'un chapitre annuel. Par suite des guerres de l'époque les premières réunions se tin rent irrégulièrement. Voici les premières Lille, 1431 Bruges, 1432 Dijon, 1433 Bruxelles, 1435 Lille, 1436 St Orner, 1440 Gand, 1445 Mons, 1451. Il avait été décidé que Dijon serait le siège de l'ordre et qu'on y établirait une chapelle pour la tenue des chapitres. Dans la suite le souverain désigna les villes où seraient convoqués les chevaliers de la Toi son d'Or. Le trésor de l'ordre fut conservé pendant les premières années de son existence, dans une chambre, sous la chapelle ducale de la cour de Princes Bruges. C'est de là que les ornements et joyaux étaient transportés sous bonne escorte au lieu de la tenue des chapitres. Ces notes montreront suffisance que si Bruges, a été le berceau de l'ordre de la Toison d'Or, Lille peut s'enorgueillir de la tenue du premier chapitre. Ceci pour mettre Brugeois et Lillois d'ac cord. Baron A. van Zuylen van Nyevelt. (1) Baron A. van Zuylen van Nyevelt. L ordre de la Toison d'or Bruges, 1430- 1930. (23 Baron de Reiffenberg. Histoire de la Toison d'or. Bruxelles 1830. Jean de Fabure de St Remy, premier héraut d'armes de la Toison d'or, affirme catégoriquement la fondation de l'ordre a Bruges. Le Musée de guerre de Bailleul va s'enrichir d'une belle collection réunie Tourcoing par Àf. Watteeuw, l'homme de lettres surnommé le Broutteux Voici dans quelles circonstances cette collection a été rassemblée Tourcoing perd une documentation des plus précieuses sur les vexations imposées la cité et ses habitants au cours de l'occupation ennemie de 1914 1918. A cette époque, le Broutteux était employé la Mairie de Tourcoing. Avec patience et courage, malgré les mille dangers qu'il encourait, il avait réussi rassembler une documenta tion exceptionnelle. Que de tours d'adresse n'eut-il pas accomplir, d'abord pour se procurer ces pièces et ensuite pour les dissi muler aux fouilles incessantes aux quelles étaient soumis les habitations privées et les bâtiments officiels. Si certains planchers de l'ancienne bi bliothèque avaient pu parler, que de savoureuses histoires ils auraient pu ra conter. L'occupation ennemie ayant pris fin, M. J. Watteeuw recueillit les souve nirs laissés par les Allemands lors de leur évacuation précipitée et sa col lection, déjà si chargée, se compléta encore d'objets les plus divers. Mais que faire de tant d'objets qui encombraient la maison de notre con citoyen et quelques magasins 5 Généreusement, le Broutteux offrit la Ville tout son musée. On pensait que celle-ci ne manquerait pas de profiter de cette Occasion vraiment unique. Mais elle refusa, prétextant le man que de place, alors qu'on avait acquis le grand et bel immeuble du Square de l'Hôtel de Ville pour faire un mu sée et qu'il aurait été aisé d'y trouver une salle pour exposer au moins l'es sentiel d'une documentation des plus émouvantes bien des points de vue. Devant cette fin de non recevoir M. J. Watteeuw en fut réduit solli citer un magasin privé pour entreposer la plus grande partie des souvenirs. Tout récemment, la Municipalité de Bailleul, mise au courant de cette si tuation, exprima notre concitoyen son vif désir de recevoir ses collec tions pour le Musée du souvenir qui vient d'être constitué dans cette ville. M. J. Watteeuw a répondu favora blement cette demande et il y a quelques jours, presque toute la col lection a pris le chemin de Bailleul. Nous donnerons une rapide no menclature, dans un prochain article, de tout ce qu'avait rassemblé avec tant de patience M. J. Watteeuw. TAVERNE FLAMANDE. BAILLEUL Le Comité des Fêtes de Lille vient de donner le char de la Treille la ville de Bailleul. Celle-ci l'a accepté avec reconnaissance, et voici ce que dit La Bailleuloise ce sujet Le Char de la Treille se présente sous la forme d'un soubassement imi tation pierres de taille où sont encas trées quatorze niches réservées des pages portant des écussons. Derrière un balcon surélevé permet de placer encore un ou deux personnages. Cette disposition mettait en valeur une ma quette de la future basilique de la Treille dominant le tout. La Société Philanthropique a déci dé, en principe, de ressusciter le char des Cantons de Bailleul. La maquette de la basilique sera remplacée par celle de notre Hôtel de Ville huit niches abriteront des pages personni fiant les huit communes des deux can tons de Bailleul et portant leur blason Steenwerck, Nieppe, St Jans Cap- pel, Berthen, Flêtre, Merris, Méteren, Vieux-Berquin. Le balcon arrière sera occupé par la Ville de Bailleul elle- même, symbolisée par une jeune fille, entourée de quatre pages représentant les corporations qui ont contribué la prospérité de la ville, déjà signalées dans les vitraux de l'Hôtel de Ville, le fil, la dentelle, la poterie, le drap. Tous les soins nécessaires seront ap portés cette reconstitution. Ce nou veau char sortira au prochain Carna val. LE SUD est en lecture au MONT-CASSEL Hôtel du Sauvage Grand'Place. Service par petites tables. Cave renommée. Salle pour Banque». Salle pour sociétés. Hôtel-Restaurant Plat du jour. Repas froid Frites toute heurt. Grand'Place. Le militarisme actuel hante les médita tions désabusées de Lloyd-George dont un discours récent est résumé par le MOR- N1NG POST (Londres) La paix qui règne ce moment est une paix de la jungle où les nations rugissent et se montrent les crocs. A tout instant un malentendu ou un geste erronné peuvent de nouveau précipiter les peuples les uns sur les autres... Quand je pense la pé riode 1914-1918, ce qui me frappe le plus, ce n est même pas l'horreur du massacre, mais l'indifférence générale avec laquelle les peuples les plus civilisés de la chré tienté avaient accepté ces destructions, ces dévastations, ces souffrances, ces mutila tions, cette boucherie. L homme d'Etat anglais a raison. Mair quand il parle de chrétienté il suc- sombe une illusion. Le monde occidental n est plus, depuis longtemps, un monde véritablement chrétien. Dominée par les convoitises et les égoïsmes, par l'impéria lisme de l'argent et de l'Etat divinisé, l'Eu rope a voulu construire une société sans - Dieu. Mais continuons citer Lloyd-George a qui. décidément, sa retraite forcée a fait beaucoup de bien Le Congrès du parti conservateur vient d'accepter l'unanimité une résolution pré conisant l'augmentation des armements anglais. On me dit également que les avia teurs allemands s'exercent régulièrement lancer des bombes... De sorte que je finis par perdre toute confiance dans les diffé rentes conférences internationales. J'ai as sisté trop de conférences qui ont donné trop peu de résultats. Ces réunions ne sont, en général, que des malentendus volon taires soigneusement préparés l'avance, et que l'orchestre au grand complet se con tente dexécuter ensuite. Comme j'ai fait souvent moi-même le trombone et le tambour», je ne crois plus tout cela... Et Lloyd-George conclut en adressant un appel énergique l'Eglise qui, seule, est capable encore de sauver l'humanité occi dentale. LE CAKE Une jeune mariée s'applique faire un cake qu'elle rêvait superbe et qui s'ob stine ne pas vouloir monter Elle en coupe quelques très fines tran ches et les présente ses invités. Mais per sonne n'en prend et en désespoir de cause la jeune maîtresse de maison va jeter sa préparation culinaire dans le vivier. Une demi-heure après, un homme sonne la porte Madame, je ne sais pas ce qui se passe, mais vos canards coulent au fond de l'eau l'un après l'autre...

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 4