Automobilistes,
Agriculteurs vns pièces
H. COHYN REGOM PNEUS
No 48.
COMMENT L'HUMIDITE
INFLUENCE LA NUTRITION
DES PLANTES.
o
LA QUESTION DU TABAC
(A suivre).
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i
CHRONIQUE AGRICOLE
La situation lamentable, dans laquelle se
débat d'agriculteur, belge s'aggrave de jour
en jour. :La politique, du gouvernement ne
saurait tranquilliser...pop' fermiers, puisqu'il
apparaît clairement que l'abaissement du
coût de la vie, se fera en grande partie
sur leur dos. On cherche ranimer l'in
dustrie belge, ce qui serait une bonne œuvre
pour paJlier. au chôfnage qui ruine le pays,
en négociant des traités' de commerce avec
les pays capables de fournir un débouché
aux produits manufacturés qu'elle produi
rait. Qu'accordera-t-on en contre-partie
ce pays Ne sera-ce-pas une plus grande
facilité pour :nous envoyer les produits de
leur agriculture Un élargissement des con
tingentements et même abaissement des ta
ies payer lors de ^importation
Les représentants de l'agriculture belge
veilleront, nous l'espérons, ce que les me
sures de soutien qui sont prises ne perdent
leurs effets utiles, qu'elles soient mainte
nues et éventuellement élargies, afin que
le fermier puisse faire face ses obligations,
et couvrir ses frais.
En attendant prenons les-précautions né
cessaires. Agriculteurs vos pièces Tel doit
être le mot d'ordre de celui-qui comprend
bien ses intérêts. Le moment est grave,
et tout a été peut-être lourd -en conséquences.
Plus que jamais le fermier doit se grou
per, ou rester groupé. 11/doit- envoyer pro
mener les mauvais bergers - qui prêchent
la désertion et l'application- de nouveaux
organismes qui n'ont d'autre' but que de
parasiter sur le dos de "4a 'classe agricole
divisée et par cela impuissante.
Si l'agriculture belge se désorganise, elle
ira la ruine Ce sera un retour en ar
rière d'une trentaine d'années, et l'âge d or
pour tous les profiteurs et finauds.
En plus chacun a prendre" les mesures
nécessaires pour abaisser le prixcde revient
de ses produits. Il est de toute nécessité
non seulement que tout gaspillage cesse,
mais surtout qu'on étudie, plus que dans
le passé, la valeur des matières-premières
et leur adaptation pour l'obtention de l'un
ou de l'autre produit. L'exploitation de la
ferme, d'après les règles de la routine ou
avec quelque .insouciance ne saurait per
mettre l'exploitant vivre et i'faire face
ses obligations.
Comme il est de tout évidence que c'est
la branche de l'élevage qui connaîtra'son
mur et en de fortes proportions, la «mé
vente des produits, il est de toute urgence
<jue le nourrisseur étudie et calcule roinu-
HONORE DE BALZAC
Aussi le bonhomme .finit-il par bénir
le Juif qui lui avait -appris l'art d im
patienter son adversaire commercial,
et, en l'occupant exprimer sa pensée,
de lui faire constamment perdre de
vue la sienne. Or, aucune affaire n'exi
gea plus que celle dont 11 s agissait,
l'emploi de la surdité, du bcedouille-
ment, et des ambages incompiréhensi-
bles dans lesquels Grandet envelop
pait ses idées. D abord, il ne voulait
pas endosser la responsabilité de ses
idées puis il voulait rester maître de
sa parole, et laisser en doute ses véri
tables intentions.
Mon... sieur de Bon... Bon...
Bonfons...
Pour la seconde fois, depuis trois
ans, Grandet nommait Cruchot neveu
monsieur de Bonfons. Le président put
se croire choisi pour gffpdre par l'arti
ficieux bonhomme.
tieusemenr les rations, -qu'il les adapte au
but obtenir, pour arriver aussitôt que pos
sible une diminurior. desi frais de pro-
duction.
Nous avons en Belgique 950.000 vaches
laitières. L'été sec que nous avons connu a
abaissé la-production en lait de .200 litres
par vache,eéîa fait pour'-le pays 190.000.000
de litres. ''Cette quantité de lait rreprésente
une quantité rde beurre qui n'a pas été pro
duite cette -année, 'de Tordre de plus de
~7 millions kilogrammes. Où cela nous
conduira-tifi ài nous avons Tanrfée pro-
rchaine une bonne production en fourrages
Qu'est-ce*qu'on a faire
Tout d'àbotfl on doit .éliminer toute va-
*the mauvaise -productrice on est mieux
avec des bêtes <qui donnent 4-5-6.000 litres
-de lait, qu'avec celles qui n'en donnent que
3.000. Ce sont ces dernières qui diminuent
'la rentabilité -ou qui sont causes des pertes.
'Il est mieux d'avoir des -vaches quri don
nent du lait amec 3,5-4 de matières
grasses, qu'avec celles qui n'arrivent qu'à
3 Du moins quand 'il s'agit de pro
duction beurrière.
Ensuite il s'agît de bien adapter Tali-
mentation. -Ci-dessous- une- ration- mo
dèle pour une vache de 600 Kgr. don
nant, ou pouvant donner 20 1. de lait
par jour
30-35 Kgr. betteraves fourragères.
5- 6 Kgr. de paille ou de foin
1 Kgr. de tourteau de soya
2 Kgr. de tourteau de lin
2 Kgr. de farine d'orge ou de fro
ment.
Il faut surtout veiller ce que la bête
reçoive tous les éléments nutritifs néces
saires, pour couvrir les besoins de son en
tretien et de sa production, en des propor
tions adoptées au but atteindre on évi
tera tout gaspillage dans l'alimentation, si
l'on possède les connaissances techniques
nécessaires pour pouvoir contrôler la com
position de n'importe quelle ration.
Le bénéfice réaliser sur l'alimentation
d'une vache se chiffre assez souvent 1 fr.
par jour pour une étable de 10 vaches
cela fait au bout d'un an, la somme ron
delette de 3.650 francs.
La même chose se présente sur d'autres
terrains. Il ne s'agit pas de dire au fermier
belge, il faut travailler plus, le salut se
trouve dans un travail meilleur, dans le-
que l'intelligence intervient pour redresser
les petites erreurs qui pourraient être com
mises.
Voooouous di... di... di... di
siez donc que les faiiiillites peu...
peu... peu... peuvent, dan dans ce...
ertains cas, être empê pê... pê... chées
pa... par...
Par les tribunaux de commerce
eux-mêmes. Cela se voit tous les jours,
dit monsieur C. de Bonfons, enfour
chant l'idée du père Grandet ou
croyant la deviner et voulant affec
tueusement la lui expliquer. Ecoutez
»- J'écou... coûte, répondit hum
blement le bonhomme en prenant la
malicieuse contenance d'un enfant qui
rit intérieurement de son professeur,
tout en paraissant lui prêter la plus
grande attention.
Quand un homme considérable
et considéré, comme l'était, par exem
ple, défunt monsieur votre frère Pa
ris..,
- Mon... on frère, oui.
Est menacé d'une déconfiture...
Ça... aaa s'a... appelle dé...
dé... déconfiture
Oui. Que sa faillite devient im
minente, le tribunal de commerce, dont
il est justiciable (suivez bien), a la
faculté, par un jugement, de nommer,
sa maison de commerce, des liqui
Il ne fait de doute pour personne que
l'humidité exerce une influence prépondé
rante sur le développement des plantes. Nos
cultivateurs savent bien que, lorsque la sai
son est humide, leurs céréales sont plus ex
posées l'averse que pendant une saison
sèChe. 'Mais iil était intéressant de connaître
avec plus de précision l'influence du taux
d'humidité des sols sur la nutrition. La re
vue anglaise Soil Science nous rapporte
'l'expérience suivante
Au moyen de dispositifs appropriés on
s'est efforcé de maintenir constamment le
degré d'humidité de sols dans lesquels on
.avait planté des tomates, sols qui contenaient
respectivement 10, 20 et 40 p. c. d'eau.
On constata que la teinte foncée des végé
taux (teinte évidemment due une con
centration des nitrates dans la plante) ten
dait s'éclairrir au fur et mesure
qu'augmentait la teneur en eau des sols
que, de plus, la proportion d'eau contenue
dans le végétal variait dans le même sens.
De plus, les expériences entreprises
montrèrent que la plante est en état d'ab
sorber les nitrates contenus dans les sols,
quelle que soit la quantité qu'ils renfer
ment, mais que cette absorption est prati
quement inexistante dans le cas des sols
secs. Le degré d'humidité qui favorise le
■plus la concentration des nitrates et du po
dateurs. Liquider n'est pas faire fail
lite, comprenez-vous En faisant fail
lite, un homme est déshonoré mais,
en liquidant, il reste honnête homme.
C'est bien di... di... di... dif
férent, si ça... a... a... ne coû... oû...
oû... oû... oûte pas... pas... pas plus
cher, dit Grandet.
Mais une liquidation peut en
core se faire, même sans le secours
du tribunal de commerce. Car, dit le
président en humant sa prise de tabac,
comment se déclare une faillite
Oui, je n'y ai jamais pen...
pen... pen... pensé, répondit Gran
det.
Premièrement, reprit le magis
trat, par le dépôt du bilan au greffe
du tribunal, que fait le négociant lui-
même ou son fondé de pouvoir, dû
ment enregistré. Deuxièmement, la
requête des créanciers. Or, si le né
gociant ne dépose pas de bilan, si au
cun créancier ne requiert du tribunal
un jugement qui déclare le susdit né
gociant en faillite, qu'arrive-t-il
Oui... i... i..., voy.ons.
Alors la famille du décédé, ses
représentants, son hoirie ou le négo
ciant, s'il n'est pas mort ou ses amis,
tassium dans le végétal est celui qui cor
respond 10 p. c. Par contre, l'absorption
des phosphates s'intensifie au fur et me
sure qu'augmente la quantité d'eau conte
nue dans les sols.
Nous apprenons que la rumeur d'un abais
sement des droits d'entrée est absolument
fausse. Au Ministère des Finances on a
donné Mr le Sénateur Mullie, qui s'était
de suite occupé de l'affaire, la certitude
qu'on n'envisage nullement une diminution
ni des droits d'entrée ni des droits d'accises
qu frappent les tabacs. Dont acte.
Cette semaine cependant le radio a com
muniqué que la consommation de cigares
et cigarettes est en forte diminution dans
le pays et cela au profit de la pipe. Cet
état de choses est un grand avantage pour
la culture du tabac du pays, mais ne fait
naturellement le compte des fabricants de
cigares et cigarettes. Que ces derniers de
manderaient une décharge des taxes frap
pant leurs matières premières ne serait aucu
nement étonnant, et il s'impose une grande
vigilance de la part du planteur pour dé
fendre leur cause temps.
Nous apprenons que l'exposition des ta
bacs se tiendra Wervicq fin décembre.
Sans nul doute que la culture n'a qu'à
attendre du bien de telles manifestations.
s il est caché, liquident. Peut-être vou
lez-vous liquider les affaires de votre
frère demanda le président.
Ah I Grandet, s'écria le notaire,
ce serait bien. Il y a de l'honneur au
fond de nos provinces. Si vous sauviez
votre nom, car c est votre nom, vous
seriez un homme...
Sublime, dit le président en in
terrompant son oncle.
Ce... ertainement, répliqua le
vieux vigneron, mon... mon fffr...
frère se no... no... no... nommait
Grandet tout... out comme moi. Cé...
cé... c'es... c'est sûr et certain. Je...
je... je ne... ne dis pas... pas non.
Et... et... et... cette li... H... li... li
quidation pou... pou... pourrait dans
tooous llles cas, être sooous tous Illes
ra... ra... rapports très avan... van-
tata... geuse aux in... in... in... té-
rêts de mon nene... neveu, que
j'ai... j'aime. Mais faut voir. Je ne
co... co... connais pas 111 es malins de
Paris. Je... suis a Sau... au... aumur,
moi, voyez-vous f Mes prooovins, mes
fooossés, et en... enfin, j'ai mes aaaf-
faires. Je n'ai jamais fait de bi... bi...
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