Le Nouveau Modèle BARCO 6 lampes - 1695 francs - Garantie 1 an. UN AUTRE MEETING A ERQUELINNES. Le meilleur des postes. Le poste le plus sélectif. EN VENTE CHEZ TOUS LES BONS ÉLECTRICIENS. Le mênae jour le conseil des délégués de la sous-fédération des syndicats chrétiens de la Thudinie se réunissait Erquelinnes et, l'issue de la réunion, votait l'ordre du jour suivant Ayant pris connaissance des décisions prises par le Gouvernement français con cernant les nouvelles mesures restrictives l'emploi de la main-d'œuvre étrangère, Ayant constaté que ces mesures, si elles étaient appliquées la lettre, mettraient sur le pavé 90 p. c. des ouvriers de la région frontière, Attendu que les frontaliers sont déjà for tement touchés par les mesures antérieures prises par le même gouvernement. Estime que vu le sang versé en 1914 pour sauver la France, les Belges étaient en droit de s'attendre plus de reconnaissance. Constate que les discours prononcés de temps autre par les dirigeants de ce pays sont en totale contradiction avec les faits. Qu'il faut autre chose aux fronta liers pour vivre que de belles paroles vantant leur courage et leur héroïsme. Attendu que les frontaliers sont déjà lésés par la non-application pour eux de la loi des allocations familiales aussi bien en Belgique qu'en France. Attendu que l'accord concernant les pen sions est toujours en suspens, Attendu que les ouvriers belges fronta liers ont permis l'industrie du Nord de la France de s'établir et de prospérer et •qu'il n'est pas permis de reconnaître leurs services rendus en leur préférant une autre main-d'œuvre en période de dépression éco nomique, Adjure la confédération des Syndicats Chrétiens de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher ou atténuer ces res trictions. Insiste également pour que la C.S.C. use de tout son pouvoir auprès de la Ligue Nationale des Travailleurs Chrétiens pour que les parlementaires démocrates - chré tiens défendent les droits et intérêts des frontaliers chaque fois qu'il sera nécessaire, •car il constate avec regret que la cause de ceux-ci est souvent méconnue, Fait confiance ses dirigeants et passe l'ordre du jour. ET A COURTRAI M. Robert Gillon, sénateur de Courtrai, •.a posé M. le Ministre des Affaires étrangères la question suivante Des informations parues dans la presse belge nous apprennent que le Comité in terministériel chargé d'assurer la protection de la main-d'œuvre française s'est réuni sous la présidence de M. Herriot, ministre •d'Etat. Les décisions qui auraient été prises con cernant les cartes de travail inquiètent juste titre la population ouvrière belge habi tant la frontière. M. le ministre peut-il calmer les alarmes de ceux d'entre nos compatriotes qui com prendraient difficilement que la grande na tion amie les mettre sur le même pied que les ressortissants de pays dont la France n'a pas toujours eu se louer ENCORE D'AUTRES MEETINGS. EN GAUME. Chez les ouvriers frontaliers. De grands meetings de protestation contre les mesures draco niennes envisagées par le gouverne ment français contre les ouvriers bel ges frontaliers ont été tenus Arlon, .Athus et Virton. "La Députation permanente du Lu xembourg est intervenue énergique- ment son tour. L'émotion est très vive sur les bords de la Viré, du Ton et de la Chiers. VIRTON. Les frontaliers protes tent. Un grand meeting de pro testation contre les mesures restrictives adoptées par le gouvernement fran çais vis-à-vis des frontaliers a eu lieu dimanche, Virton, dans la grande salle de l'hôtel de ville, sous les aus pices de la Ligne d'arrondissement des travailleurs chrétiens. MM. Antoine, Duroy, Semon, dé puté Adam ont exposé la situation et protesté contre les mesures prises par la France. Des télégrammes ont été envoyés l'ambassadeur de France Bruxelles et au ministre des Affaires étrangères. Voir page 4 l'Interpellation la Chambre. Le Ministère des Affaires Etrangères de Belgique et notre ambassade Paris sont en continuelles négociations avec le gouvernement français en ce qui con cerne la protection de la main-d'œu vre belge. Nous avons pu constater que M. le sénateur Mullie intervient d'une façon continuelle pour obtenir que sa tisfaction nous soit donnée, et par son action personnelle agit très utilement. Tous les efforts doivent tendre ac tuellement défendre nos ouvriers me nacés. Le Comité d'Entente franco-belge s'est réuni mercredi au Sénat. M. Ch. Bronne a déclaré au Comité que la Belgique souffrirait particulière ment d'un renvoi de ses nationaux, RENVOI QUI EST CONTRAIRE AUX TRAITÉS, l'équité et l'inté rêt même de la France, qui ne possède pas ou peu des anciens spécialistes que lui envoie la Belgique depuis toujours. Le Comité vote l'ordre du jour sui vant Après avoir étudié d'une fa çon attentive la question actuelle des travailleurs belges en France, croit ré pondre au sentiment national en adju rant le gouvernement français de vou loir bien tenir compte autant des né cessités propres ses industries et sa vie agricole que des intérêts vitaux de* travailleurs étrangers, en appliquant, avec la plus grande modération, ceux-ci, les nouvelles dispositions an noncées pour la défense de la main- d'œuvre française j

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 7