I Hésitez-vous poor ÏOS cadeaux flllGZ CÎ16Z Peel=Vandewal!e rUYPREs.le' Le gant J. ROPSY est le gant chic. PETITES ANNONCES" I Quiconque visitera le MUSEE DE GUERRE DU I SAILLANT D'YPRES ira de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations CASE A LOUER YPRES Créer cette opinion dans notre public Ce Westflandre, qui ?n même temps qu'elle contribuera la rich; -se du pays, enseignera notre population ême son passé, tel est le programme que nous nous sommes tracé. Et nous le réaliserons vec le con cours de tous. Car on finira bien par nous suivre. Un exemple de pareille réalisation a été tenté Cassel. Croyez-vous qu'au début, notre ami Daniel Tack ait rencontré les concours de tous. Bien au contraire. On n'aime pas les initiatives. Cassel était rare ment visitée. Maintenant c'est devenu un grand centre d'excursions. C'est l'œuvre d'un homme opiâtre, et tout Cassel, actuel lement, est avec lui. Tourisme signifie propagande. La France, le pays par excellence du tourisme, dont la seule existence devrait suffire sa pu blicité touristique, la France souffre de man que de propagande. C'est dans la voie de la propagande touristique que nous devons marcher, sans particularisme, sans jalousie et sans médiocrité. Voici un interview paru dans Le Jour et qui est très significatif Quelles sont les raisons de la dé faveur de la France D'abord sa méconnaissance totale en Amérique. La faute en est la France elle- même. Je viens de visiter, en Amérique, les agences que je représente. Dans aucune je ri ai découvert la moindre affiche, le moin dre prospectus, alors que l'Italie, l'Allema gne, l'Angleterre, les pays Scandinaves, dis tribuent des brochures luxueuses, des affi ches de très bon goût. Des représentants de ces pays visitent régulièrement les offices de voyages amé ricains. Or, l'Américain qui voyage s'a dresse presque toujours l'agence. C'est l'agence qui prend les billets et établit les horaires, les itinéraires, organise complète ment le voyage. Et pourquoi celle-ci con seillerait-elle de visiter un pays qui l'ignore dont elle n'entend jamais parler A l'inverse, les gouvernements alle mand, italien, font des réductions sur les chemins de fer (jusqu'à 70 en Italie) et le font savoir. Si bien qu'alors que 250.000 étrangers visitaient l'Italie en 1929, cette année ils seront plus de deux millions. A d'autres égards, la France accumule les difficultés maintien des taxes de dé barquement et d'embarquement qui sont vexatoires et d'un rapport minime. On nous reproche toujours le peu d'amabilité de certains des douaniers ou des porteurs, un manque assez courant de courtoisie. Tout cela est grossi en Amérique, où personne ne répond toutes les voix qui décrivent la France, et elles sont nombreuses on s'ennuie Paris, prétend-on, l'hiver y est morne, il n'y a presque rien en été... (No tez que c'est inexact, mais nous laissons dire) Les troubles de la rue ont-ils une influence On les a exploités aussi. Mais l'Alle magne n'est pas toujours tranquille, pour tant le nombre de ses touristes augmente. Les Allemands ne régligent rien lors des événements du 30 juin, les bureaux de voya ges allemands, Paris, reçurent des télégram mes destinés aux touristes étrangers, qui ex pliquaient longuement que ceux-ci n'avaient rien craindre. L'Autriche est de plus en COUPONS-LUI LES AILES... t méchant canard Dans la Der nière Heure de lundi dernier un écho a paru sous le titre Les Anglais et Ypres En voici le texte. Le Sunday Express n'est pas content des Belges, voici pourquoi. Chaque soir, la Porte de Menin, Ypres, le Last Post est sonné la mé moire des Anglais tombés au champ d'hon neur. Les frais occasionnés par ces sonneries sont payés par les anciens combattants bri tanniques. D'après les conventions, ces clai rons sont quatre pompiers qui reçoivent un salaire pour jouer le Last Post en uni forme. Or, dit le Sunday Express parfois on ne voit qu'un seul clairon et encore n'est pas en uniforme. Le journal se plaint aussi de ce que les tombes anglaises dans certains cimetières autour d'Ypres, ne sont pas aussi bien en tretenues que les sépultures des soldats belges et français lorsque ceux qui sont res ponsables de leur entretien ne reçoivent pas quelques livres sterling... Nous remercions les nombreux amis qui nous ont écrit, et qui nous ont signalé cet article. Cette réaction de leur part prouve qu'il est actuellement reconnu qu'Ypres ne se laisse pas faire, et que les Amis d'Ypres savent dé fendre la réputation de leur région. Nous avons aussitôt adressé la lettre suivante au Directeur de la Dernière Heure pour couper les ailes ce ca nard anglais, et nous avons demandé M. Murphy de partiquer la même opération chirurgicale en Angleterre. 18-12-1934. Monsieur le Directeur, J'ai lu dans votre numéro du 17 dé cembre un écho intitulé Les Anglais et Ypres Votre rédacteur a été malheureusement in duit en erreur par le texte du Sunday Express La sonnerie du Last Post, très belle initiative due des particuliers yprois en dehors de tout subside officiel, et com me geste de reconnaissance l'égard des morts anglais, a été soutenue par dw dons annuels récoltés Ypres. Ce n'est qu'à par tir de l'an prochain, que les frais seront plus visitée, malgré sa situation intérieure difficile, l'Espagne également... Et les remèdes Il faudrait faire connaître la France, les efforts qu'a faits l'industrie hôtelière dont les prix ont notoirement baissé de puis deux ou trois ans. On dit la France, Paris, sont chers. Ce n'est pas vrai du tout. Les hôtels ne sont pas plus chers qu'à Lon dres. Les facilités, les réductions accordées par d'autres pays, sur les transports, par exemple, sont souvent compensés par des taxes. «Il faut connaître la France, pour que les Américains en apprennent de nouveau le chemin. Cela entraînerait des dépenses Evidemment, mais quelles recettes, en compensation partiellement couverts par une donation an glaise, et les Yprois la recevront avec recon naissance Pâques. Ce qui vous dit qu'il ne peut être question de convention, et par conséquent les sonneurs ne reçoivent pas un salaire pour être en uniforme la céré monie du Last Post. Le Sunday Express a plus que mauvaise grâce en protestant de la sorte. Ce qui me fait croire qu'il s'agit d'une querelle entre Anglais, ce sont les criti ques qui suivent au sujet des tombes an glaises. Celles-ci sont admirablement entre tenues par le personnel anglais de la Bri- tish Légion Nous n'intervenons dans le débat que pour la bonne réputation de notre région et par respect pour la mémoire des innom brables soldats britanniques tombés dans la région d'Ypres. Non seulement pour les Anglais mais pour tous les visiteurs, les cimetières an glais, sont un lieu de pèlerinage, où avec piété et respect le culte des grands morts est vénéré. Je suis convaincu que vous ne manquerez pas d'insérer cette réponse au nom des Amis d'Ypres dans les échos de votre journal et je vous prie... C. v. R. SOUVENIRS DE 1914 Vers l'exil On a beau vouloir s'en défendre, la vue seule des Halles, toujours encore mutilées, et de l'abbaye de St Martin réduite une seule aile et un cloître visible de la rue, tout cela contribue nous rappeler, chaque jour, les scènes tragiques qui précédèrent, en 1914, la lente agonie et la mort d'Y pres. Déjà, dès le mois d'octobre, des bruits alarmants circulaient en ville, et l'on citait, chaque jour, des gens timorés qui, suivant le déplorable exemple donné par des per sonnages officiels, jugeaient prudent de prendre la route de l'exil et ne de pas at tendre le son de la cloche d'alarme qui, contrairement l'avis donné, ne devait ja mais sonner. Jusque-là, rien que des schrapnels que les Allemands mettaient une sorte de coquet terie nous envoyer selon un rythme aussi gradué que leur savante musique. Cette sorte d'avertissement d'un bombardement continu et de plus en plus violent, aurait dû faire prendre, déjà alors, les précautions les plus élémentaires. Mais, ne croyant pas un danger imminent, notre vaillante po pulation restait dans ses foyers menacés, tandis que ironie du sort ceux qui avaient blâmé ouvertement certains dé serteurs et avaient même usé d'une mesure de rigueur injustifiée, ceux-là même prirent les premiers Id poudre... d'escampette et s'en allèrent, en lapins courageux, trotti ner en France. La nuit du 1er au 2 novembre avait été terrible, et, dès le petit jour, on se racon tait que la superbe abbaye de St Martin, nouvellement restaurée, était en partie dé truite et que nombre de soldats français y avaient trouvé la mort. Et le tocsin restait toujours muet... Ne se voyant guère pro tégée, la population, justement alarmée, veilla sa propre sécuiité, et ce fut, en ce jour des morts, le premier grand exode de notre population. Oh le lamentable spectacle de cette interminable théorie de réfugiés, prenant plus logiquement la route de Poperinghe et de la France, plutôt que celle de Fumes. Gens de toutes conditions, lourdement char gés de valises et de paquets, certains pous sant des brouettes ou des charettes, s'inter pellaient pour stimuler leur courage. Et les amis des hommes n'étaient guère oubliés chiens, chats, canaris, perroquets, volaille même, allaient partager le malheureux sort de leur maîtres. Cependant, cet exode ne fut pas général, il s'en fallut de beaucoup. Une preuve de la- confiance qui régnait toujours en certains es prits, c'est qu'à la Banque de Courtrai, les coffres-forts des particuliers n'avaient pres que pas été vidés, et que d'importants dé pôts de valeurs avaient été acceptés enfer més en de simples valises que le sympathi que directeur permit de déposer au-dessus des frontons des coffres. Le comble de la-, confiance fut caractérisé par le trait suivant Une bonne vieille rentière, la mère d'un de nos plus gros et plus sympathiques commet- Pour permettre nos nombreux lec teurs de pouvoir utiliser facilement ht rubrique des Petites Annonces nous ouvrons Ypres un bureau d'annonces. A l'avenir pour les petites annonces^ et la correspondance qui s'y rapporte- nos lecteurs sont priés de s'adresser chez BOUDRY-TEMPERMAN impri meur, rue de Menin, 25 Ypres. Le tarif est de 1 franc la ligne avec minimum de 5 francs par insertion. A la demande des annonciers le texte sera affiché sur un tableau, sans que, de ce fait, le tarif soit majoré. A VENDRE Dentelles véritables Chantilly noire» Magnifique garde-robe en chêne an cienne liégeoise authentique. Douze assiettes vieux Bruxelles. Un service café signé Nast S'adresser bureau journal. A LOUER Bel appartement bien situé en ville. Tout le confort moderne. Adresse au bureau du journal. MAISON A LOUER avec jardin, au Kalfvaart YPRES. 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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 2