Le Nouveau Modèle BARCO 6 lampes 1695 francs Garantie 1 an. Ploegsteert 15 PAROISSE Sts PIERRE ET PAUL Le meilleur des posîes. Le poste le plus sélectif. EN VENTE CHEZ TOUS LES BONS ÉLECTRICIENS. -A. POF'ERIIV ORIGINE DE PLOEGSTEERT (Voir suite page 14.) Les jeunes gens de la dramatique, vive ment émotionnés et désolés du départ aussi imprévu que regretté de leur vaillant vi caire ont tenu lui rendre un dernier hom mage de sympathie. A cet effet, ils se rendirent chez lui en groupe et l'un d'eux lui exprima en leur aom, leur profond attachement et la peine que leur causait ce départ. Voici textuelle ment les paroles adressées, elles reflètent non seulement les sentiments des acteurs mais aussi de la population en général. Monsieur le Vicaire, Je croirais manquer un devoir qu'il m'est la fois doux et pénible d'accomplir si je ne vous adressais en mon nom et au nom de la dramatique quelques mots d'a dieu. Nos cœurs saignent, cher Mr le Vicaire, car nous sentons que nous perdons un pè re Comme nous aimions venir vous ex poser nos difficultés Comme vous vous empressiez nous conseiller avec votre clairvoyance et votre cœur sincère et bon. Jamais l'on n'aurait su remarquer qu'une visite vous importunait, même en des jour nées surchargées. Quand il s'agissait d'une âme guider, d'un courage remonter, vous avtez toujours le temps Vous fûtes pour nous un vrai père spirituel Vous fûtes pour nous tous un ami, car au dévouement vous ajoutiez l'agrément d'un beau caractère qui faisait désirer votre société. Au patronage on se sentait chez soi parce qu'on était chez vous, on y venait pour vous, car si pour un enfant, maman représente tout, Ploegsteert. le Patronage c'était Air le Vicaire. Avec quel entrain vous y dirigiez les jeux auquels vous parti cipiez et cela de tout cœur. Jamais aucun jeune homme n'a pu se dire Mr le Vi caire en a assez il aspire fermer la porte Et maintenant en ce qui concerne la dramatique, je commettraits encore un ou bli. si je ne faisais ressortir que les succès remportés depuis votre arrivée parmi nous sont dus en grande partie votre zèle in fatigable. Je puis vous le dire en toute vé rité vous avez le don de conquérir les cœurs Quand la nouvelle de votre départ se fut répandue, ce fut émouvant de voir vos nombreux amis venir l'un après l'autre vous faire leurs adieux, de voir les personnes plus nombreuses encore venant vous remer cier en pleurant pour les bienfaits reçus. En effet, votre apostolat a revêtu toutes les formes depuis votre arrivée, le nom bre des syndiqués chrétiens s'est accru con sidérablement. celui des ligueurs du S. C. de Jésus s'est doublé, vous avez créé la Croisade Eucharistique pour les garçons et pour les encourager vous n'avez pas hésité de leur procurer 2 heures d'amusement le jeudi. En un mot vous n'avez rien épargné, ni votre temps, ni votre argent, ni votre cœur sacerdotal. Ploegsteert gardera jamais le souvenir de son vaillant vicaire. Et je puis le dire bien haut il nous a fallu faire appel tout notre esprit pour nous sou mettre la décision de nos Supérieurs ecclé siastiques Au nom de tous vos amis, au nom de tous ceux qui ont bénéficié de votre dé vouement. je vous remercie. Je prie le Très- Haut qu'il daigne continuer de bénir vo tre sublime carrière et je vous demande Monsieur le Vicaire, de vous souvenir de nous tous au pied de l'autel. Monsieur Vanhoenacker visiblement ému par ces paroles aussi sincères qu'émouvan tes eut cœur de s'adresser une dernière fois ceux qu'il appela Mes chers amis Il les remercia de leur collabora tion aussi utile que désintéressée et expri ma le désir de les voir persévérer dans leur attachement la bonne cause et de main tenir cette union si précieuse pour la bonne marche et la réussite des œuvres. L'émo tion trop grande l'obligea écourter cette allocution qui laissera un souvenir très pro fond ceux qui eurent le privilège d'en être les auditeurs. Il fut très réconfortant, lors de l'énoncé ien chaire des statistiques de 1934. d'ap prendre que les communions pour l'année écoulée avaient atteint le chiffre impres sionnant de 21.600 alors qu'en 1933 elles n'étaient que de 17.300. Ceci représente idonc une augmentation de 4.300 commu- Mions. Ce plus grand nombre de communions jrst certainement le gage de la dévotion et de la régularité des membres de la ligue du Sacré-Cœur et de la Croisade Eucharistique. A constater cet heureux résultat formons le vœu de voir ces deux groupements reli gieux déjà florissants, conserver et si possi ble augmenter leur ferveur. Voici ce qu'écrit vers 1870 l'historien auquel nous avons emprunté plusieurs ex traits sur Warneton, au sujet de l'indé pendance de Ploegsteert. Depuis plusieurs années, la paroisse de Ploegsteert aspirait l'indépendance et voulait devenir commune. Nous n'hésitons pas reconnaître que l'administration de Warneton, par des con- l'ancienne administration fut renversée. quelques années cette séparation qui vu les distances, devait cependant s'imposer tôt ou tard. Certes, tous les griefs élevés par la paroisse de Ploegsteert n'étaient point ima ginaires mais on aurait tort de les exami ner au point de vue de nos idées actuelles. On reprochait l'administration Warneton- noise de ne rien faire pour tirer Ploegsteert du bourbier dans lequel il se trouvait en foncé. Le lecteur impartal remarquera avec nous que nulle part l'élan n'était donné pour ces sortes de travaux. Quel était, par exemple, l'état des communications vici nales entre Messines et Warneton, Messi nes et Ploegsteert, Messines et Neuve-Egli se Quoiqu'il en soit, les élections de 1848 se firent sur le terrain de la séparation et l'ancienne administration fut renversée. Le 12 octobre, le nouveau conseil fut in stallé il était composé de MM. Augustin Béhague, bourgmestre Philippe Boedt, échevin André Deconinck, échevin Augustin Six, conseiller Jean- Baptiste Leterme, conseiller Louis Desbleu, cons. Eugène Despierres, cons. Louis Joye, cons. François Bartier, cons. Jean Grimmonprez, cons. Ploegsteert ayant été érigé en commune en 1849, de nouvelles élections devenaienr nécessaires. Elles se firent le 20 août. L'opposition triompha et MM. Lutun, Deconinck, Mar- hem, Godtschalck, et Ricquier furent élus. Aux élections de 1851, l'avantage resta encore l'opposition, qui, devenue majo rité, remplaça l'ancienne administration.

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 15