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tante, la grande broche ou la châte
laine se portent piquées comme une dé
coration, près de l'épaule.
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longue et blouse de paillettes ou de
satin brillant.
C Le collier de perles réapparaît sur
les robes élégantes d'après-midi. Il est
formé de deux rangées disposées en
girandoles au ras de l'encolure, ou
d'un seul rang court.
Avec un manteau noir garni de re
nard, bien des femmes élégantes por
tent un petit bonnet du même ton
clair que leur blouse.
C Les manteaux de fourrure n'ont
pour ainsi dire pas de cols l'enco
lure, on noue une grande cravate en
satin rigide et brillant.
La couleur des bas pour le jour
Indéfinie, comme toutes les teintes
la mode cet hiver. Ni marron, ni taupe,
mais mi-chemin entre les deux et
assez soutenue.
NÉCESSITÉ DE LA COOPERATION
DE L'ENFANT
POUR SA PROPRE EDUCATION.
Quoiqu on fasse on n'élèvera jamais
un enfant sans lui ou malgré lui. Il
faut lui faire vouloir son éducation.
Il faut la lui faire faire lui-même et
par lui-même. Cet enfant n'est pas un
être passif et sans action, un arbuste,
une plante non c'est une créature in
telligente et morale, et encore qu'on
y prenne garde, la plante elle-même a
une puissance de végétation propre,
une sève, un germe, une racine de vie.
Il n y a que le bois mort qu'on façonne
et qu'on taille sans le ménager, sans
le consulter, sans rien attendre de lui.
L'enfant que vous élevez n'est pas un
bois mort c'est un être sublime, ca
pable de vérité et de vertu, de con
naissance et d'amour c'est une créa
ture active, puissante, souveraine, dou-
eé de conscience et de liberté, elle doit
nécessairement agir, se développer elle-
même.
Cette action, ce concours est essen
tiellement libre il peut, il doit être
provoqué, soutenu, encouragé, il ne
doit pas être contraint ni forcé.
Sans doute il faut réprimer le mal,
mais jamais forcer, ni contraindre vio
lemment, autrement ce n'est plus le
bien. Portez, inclinez, exhortez au bien,
mais n'y forcez pas. Dans l'éducation
comme ailleurs, la contrainte violente
nuit au développement de la nature,
c'est dire l'œuvre même qu'il s'agit
ici de faire.
Pour moi je le déclare tant que de
loin ou de près, je pourrais m'occuper
de l'éducation de la jeunesse, je res
pecterai la liberté humaine dans le
moindre enfant plus religieusement en
core que dans un homme mûr, parce
qu au moins celui-ci saurait contre moi
la défendre l'enfant ne le peut pas.
Non, jamais je n'outragerai l'enfant
ce point de le considérer comme une
machine que je veux jeter dans un
moule pour l'en faire sortir avec l'em
preinte que lui donnera ma volonté.
L'enfant, nous l'avons vu, c'est
l'homme lui-même dépositaire de tous
les dons, de toutes les espérances, de
toutes les forces naissantes de l'huma
nité, revêtu de toute la grâce, de toute
l'activité, de toute la dignité humaine.
Voilà ce qu'il faut respecter.
Monseigneur Dupanloup.
(A suivre.)
MWI—M III I llljljHMWIjBa—l
LE BONHEUR A BON MARCHE.
Un préjugé moderne bien enraciné
consiste croire que le bonheur est une
chose positive et matérielle qui se trou
ve dans la possession de la plus grande
quantité possible des biens de ce mon
de. Et pourtant les médecins nous as
surent que les neurasthéniques se re
crutent principalement parmi les riches,
alors que nous connaissons des gens
la bourse peu garnie qui conservent
un esprit enjoué dans les pires adver
sités.
C'est que le bonheur est moins une
réalité objective qu'un état subjectif.
Il dépend de nos goûts, de nos mœurs,
de notre santé. Si nous avons de l'ap-
Détit, nous jouirons du moindre repas,
alors qu'un milliardaire dyspeptique ne
savourera aucunement les festins qu'on
lui sert. Ce n'est pas la possesion et
la consommation des choses en quan
tité qui nous procure le bonheur c'est
l'art d'en iouir, c'est l'art de se mettre
en état de les bien goûter.
Voyez cet homme chétif et malin
gre. Il se dit Le bonheur c'est d'être
riche et de pouvoir se paver toutes les
fantaisies. En effet, sa faiblesse l'in
cite chercher, dans la force de l'or,
force extérieure lui, la défense dont
il a besoin contre les difficultés de la
vie. Ses besoins, sont du Teste, nom
breux et compliqués, et il les multi
plie encore par son imagination, em
preinte de pessimisme. Aussi tien s'il
est pauvre, sera-t-'l vraiment malheu
reux. Mais rendez-lui la force, rendez-
lui la santé, développez-lui la poitrine
pour qu'il puisse respirer l'aise, re-
dressez-lu: le buste et les épaules, don
nez-lui des membres solides, exercés,
résistants, et vous verrez comme son
caractère se transformera tout coup.
Il admettra qu'en raison de la cherté
de la vie il faut savoir diminuer ses be
soins. simplifier sa vie. se rendre moins
sensible toutes l»s petites délicatesses
inutiles et leur préféré» les satisfactions
robustes du bon éauilibre moral et
phvsique.
La culture corporelle affine les sens
pour le plaisir, tandis qu'elle les en
durcit contre la souffrance. Elle en
gendre, en outre, l'optimisme, en nous-
débarrassant d'inquiétudes vaines et
en nous donnant l'impression de notre-
supériorité vis-à-vis des êtres ou des
événement capables de nous nuire-
Bref, elle paie en bonne monnaie l'ef
fort qu'on lui consacre. C'est un ascé
tisme sans doute, mais un ascétisme
joyeux. Et si le sport peut être un plai
sir, l'éducatoin physique est une néces
sité.
De F-G de Maigret
dans l'Education Physique.
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peaux des rognons et les hacher bien
fins. Faire roussir un bon morceau de-
beurre, et y faire cuire un moment les-
rognons. Faire détremper dans du lait
la mie de pain la presser et la mettre-
dans la casserole ou se trouvent les ro
gnons. Ajouter poivre, sel, muscade et
un peu de Liebig. Mélanger la prépa-
ratoin et la laisser refroidir. Casser
quatre œufs et fouetter les blancs en
neige. Mettre d'abord les jaunes et puis
les blancs avec les rognons et verser
le tout dans une forme cheminée soi
gneusement beurrée. Faire cuire le
soufflé au bain-marie pendant une
heure. Renverser la forme et servir
avec la sauce suivante Pétrir un mor
ceau de beurre avec un peu de farine
et le faire légèrement roussir, mouiller
avec un peu d'eau, ajouter poivre et
sel et un peu de Liebig, et laisser don
ner un bouillon. Faire cuire des cham
pignons dans du beurre et les mettre-
dans la sauce que l'on termine en y
ajoutant un peu de vin de Madère, qui
ne doit pas bouillir. Verser la sauce
dans le trou du soufflé et arranger les
champignons autour du plat.
Faites cuire sur le gaz
le soufflé sera réussi.
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