Chronique Aéronautique. Le Lis Sonnes Soirées De laardïrienil Automobilistes, COMYN REGOM PNEUS L'AVIATION MILITAIRE II est évident que la route aérienne offre un très grand intérêt au point de vue mili taire aucun obstacle terrestre n'est plus ca pable de mettre un pays l'abri d'une in vasion ou même de dissimuler un mouve ment de troupes quelconque. Toute la stra tégie classique est ainsi bouleversée par l'apparition de l'avion. Ce fut la traversée de la Manche par Louis Biiiiot, en 1909 qui mit ces réalités pour la première fois en pleine lumière. Ce jour-là, alors que Blériot se préparait at terrir sur les falaises de Douvres, les marins anglais, raconte Edmond Blanc (1), chargés de la garde de la côte accoururent en criant Welcome L'un d'eux mur mura Voici l'envahisseur Le monde tressaillit l'annonce de cet exploit. L'An gleterre comprit que la ceinture d'argent que l'Océan lui avait donnée ne pourrait plus la protéger. Les bombardements aériens des Allemands devaient, huit ans plus tard, le lui faire mieux comprendre En effet, entrée dans la lutte avec, sur tous les fronts, quelques centaines d'appa reils, l'aviation ne tarda pas prendre, du fait des nécessités de la bataille, un déve loppement incroyable. Au début de la guerre, l'aviation fut moins une arme d'at taque qu'une arme de renseignement. Avec l'immobilisation des fronts et la guerre des tranchées en 1915, on commence doter chaque armée de types d'appareils spécia lement conçus pour leur tâche observa tion, chasse et bombardement. Le renseignement fut la première chose qu'on demanda l'avion c'est naturel les états-majors se préoccupent en effet de savoir ce que fait ou ce que fera l'ennemi. Avec l'avion, rien de plus facile il dé colle emportant outre le pilote, un obser vateur un appareil photographique est la disposition de celui-ci, qui reste de plus en communication par T. S. F. avec ses chefs. L'avion survole les objectifs ennemis et les photographie. S'il s'agit de règles de tir de l'artillerie, l'observateur remarque le point de chute des obus et en informe par radio les artilleurs. Sa mission accomplie, l'équi page rentre sa base les photographies développées révéleront infailliblement les travaux et opérations de l'ennemi. La portée du tir des canons étant prati quement limitée et relativement réduite, en fit appel l'avion pour déverser sur les objectifs prévus les explosifs. Ce fut l'avia tion de bombardement. On construisit des avions plus grands, plus puissants, capables de porter une charge de plusieurs centaines de kilogrammes plusieurs centaines de kilomètres, et muni d'appareils spéciaux pour lancer convenablement les bombes. A ce propos, il faut remarquer que la bombe a sur lobus un très gros avantage atteignant l'objectif par la seule impulsion de sa chute, elle n'a pas besoin d'une cui rasse épaisse, qui pour l'obus atteint envi ron les 9/10 du poids total. Il en résulte qu'à poids égal, la bombe emporte une charge meurtrière beaucoup plus grande que l'obus. Les objectifs pouvaient être, soit les ouvra ges militaires du front, tels que abris, dé fi) «Toute l'Aviation» Paris, 1930. pôts de munitions, positions d'artillerie, aérodromes, soit les grandes usines, les ga res de concentration, les ports du pays enne mi, soit même les grandes agglomérations. De la nécessité d'une police de l'air naquit l'aviation de chasse. Il fallait en effet interdire l'accès des lignes aux avions d'ob servation sinon aucun effet de surprise esoérer sur terre et empêcher les avions de bombardement d'accomplir leur mission destructrice. Il fallut d'ailleurs plus tard pro téger ses propres avions contre les attaques des chasseurs ennemis. D'où une espèce de cercle vicieux dont on ne sortait que grâce une supériorité passagère, chaque fois du matériel. L'avion de chasse, par sa vitesse élevée, son extrême maniabilité et sa ouissance de tir (une ou plusieurs mi trailleuses) sut remplir admirablement ces fonctions. Après la guerre, on utilisa les stocks de matériel et les trois catégories demeurèrent. Aujourd'hui encore, et quoique l'aviation de coopération soit généralement abandonnée en faveur d'une Armée de l'Air indé pendante. ces catégories subsistent encore. Elles subissent cependant d'importants chan gements l'une d'elles, l'aviation de bom bardement, nrend presque partout une im portance nettement supérieure aux deux autres. C'est que. avec les progrès accom plis ces dernières années, la tactique a changé. (La suite la semaine prochaine). PETITES NOUVELLES. #T L'autogyre entre dans un stade d'uti lisation courante. Le ministère de l'Air Fran çais en a commandé 25. du dernier type, qui seront utilisés pour l'observation et sur les porte-avions. fj Caudron construit un avion d'entraîne ment la chasse, dérivé des avions de la Coupe Deutsch et du record de vitesse de Delmotte. Avec ses 150 CV. l'avion dé passera les performances du Dervoitîne D. 500 de 690 CV. dont seront équipées les escadres de chasse françaises. L'aviation éco nomique f[ Pourquoi faut-il que des postes de T. S. F. annoncent parfois comme Bruxel les INR français, l'arrivée d'un courrier aérien régulier, ou comme Radio-Tou louse le mouvement d'un aéroport, par mi les nouvelles sportives (T La Belgique, l'Angleterre et l'Italie si gneraient un accord pour ne plus exiger le paiement des taxes d'atterrissage des avions de tourisme. (f Six engagements, tous Français, ont été recueillis jusqu'à présent pour la Ille coupe de vitesse Deutsch de la Meurthe (19 mai). Ce sont ceux de Caudron (4) Regnier et Baudot. Le Italiens redoublent d'efforts et paraissent devoir s'engager. Peut-être Po- tez, vainqueur en 1933, engagera-t-il un appareil. Clôture des Engagements 20 mars. Ph. V. m hebdomadaire illustré avec un radio-programme, de l'humour, du cinéma, des actualités, etc. 1 fr. le n*. m Journal illustré, publie un roman complet par semaine. 1 fr. le n°. publieeert wekelijks een volledigen roman. Geîllustreerd. 1 fr. per nr. SERVICE D'AUTOBUS COMINES KEMMEL POPERINGHE par Corniiies, Bas-Warneton, Warneton, Ploegsteert, Neuve-Eglise, Kemmel, Locre, Westoutre, Reninghelst, Poperinghe. COMINES DIMANCHES ET FETES Gare, Au Postillon R. 8.00 9.00 11.55 14.10 15.30 17.30 21.00 Place, Café du Centre 8.03 9.03 12.05 14.12 15.35 17.33 19.15 21.03 23.30 Bas-Warneton 8.08 9.08 12.10 14.17 15.40 17.38 19.20 21.11 23.35 WARNETON Gare, Hôtel d. Messag. 6.30 8.12 9.12 12.13 14.20 15.45 17.42 1925 21.15 23.40 Au Casino 6.35 8.15 9.15 12.15 14.22 15.50 17.45 19.30 21.17 23.45 Ront Rouge-Gare 6.40 8.20 9.20 12.35 14.27 15.57 17.50 19.35 Gheer 6.45 8.25 925 12.40 14.32 16.04 17.55 1940 Ploegsteert-Place 6.50 8.30 9.30 12.45 14.38 16.10 18.00 19-45 Romarin, R. de Nieppe 6.55 9.37 14.45 18.15 Neuve-Eglise-Place 7.00 9.43 14.50 18.20 Hooghof, R. de Dran. 7.05 947 14.56 18.25 Kemmel, In de Laars 7.10 952 15.00 18.32 Locre, De Brulooze 7.15 9.57 15.05 18.36 St-Sebastiaan 7.20 10.02 15.10 18.40 Hoekjgs 7.25 10.05 15.13 18.45 Westoutre, De Zwaan 7.35 10.12 15.20 18.50 RENINGHELST *se| In t Hof van Cassel 7.40 10.21 15.25 1900 In het Prinsenhof 7.45 10.24 15.30 19.04 Busseboom 7.47 10.27 15.35 19.08 POPERINGHE y 1 Place, Arrêt du Tram 7.52 10.31 15.40 19.12 Station, A la C. d. Fl. 7.55 10.33 15.45 19.15 y ooo tib Poperinghe-Station 9.30 13.30 17.30 19.55 Place 935 13.35 17.35 20.00 Reninghelst. Busseboom 940 13.40 17.40 20.05 In Prinsenhof 9-45 13.45 17.45 20.10 Place. In 't Hof v. Cassel 950 13.50 17.50 20.15 Westoutre-Place, De Zwaan 9.55 13.55 17.55 20.20 Locre, De Brulooze 10.00 14.02 18.02 20.25 St-Sebastiaan 10.03 14.06 18.05 20.30 Hoekjes 10.08 14.12 18.10 20.35 Kemmel-Place 10.12 14.16 18.15 20.40 Hooghof. Route de Dranoutre 10.17 14.20 18.20 20.45 Neuve-Eglise-Place 10.23 14.27 18.25 20.50 Romarin, Route de Nieppe 10.28 14.32 18.30 20.55 Ploegsteert-Place 8.30 10.35 13.30 14.38 16.10 18.37 20.15 21.02 WARNETON 10.40 10.45 10.50 10.55 11.00 11.05 11.10 13.35 1342 13.45 13.47 13.50 13.55 14.00 14.45 14.50 15.00 15.03 15.07 15.12 15.15 16.15 16.20 16.23 16.25 16.30 16.35 16.40 18.43 18.50 19.00 1903 1906 1910 20.20 21.07 20.25 21.12 20.30 21.20 20.35 21.25 20.40 21.30 20.45 21.35 20.48 Gheer 8.35 Pont Rouge-Gare 8.40 Au Casino 7.20 8.45 Gare, Hôtel des Messageries 7.23 8.48 Bas-Warneton 7.27 8.52 Comines-Place, Café d. 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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 7