Warneton
Ploegsteert
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Messines
CROIX DE FEU
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HISTOIRE DE MESSINES
Au Conseil Communal d'Ypres, la ques
tion de la suppression de la ligne vicinale
Ypres-Kemmel-Warneton ayant été discutée,
les membres ont voté l'unanimité la pro
position de Mr le Bourgmestre de la rem
placer par une ligne d'autobus.
Il y a déjà quelques années que l'ex
ploitation de ce tram se chiffre par des
déficits successifs. Pour y remédier la S. N.
C. V. n'a rien trouvé de mieux que de di
minuer encore le nombre des voyages, déjà
très limités.
On parle depuis plusieurs mois de sa
suppression. Mais, si nos renseignements
sont bons, on n'est pas encore près d'abou
tir un résultat, certains intérêts des commu
nes desservies par cette ligne, ne se trou
vant pas suffisamment protégés.
Actuellement on compte cinq voyages par
jour trois de Warneton Ypres deux
d'Ypres vers Warneton. Les frais d'exploi
tation continuent être énormes chauf
fage de la locomotive, deux mécaniciens, un
receveur et un contrôleur. Le rendement par
contre ne se chiffre que de temps autres
par quelques rares colis et quelques voya
geurs encore plus rares.
Pourquoi depuis plusieurs années, tout en
laissant le rail en place en attendant que
l'expérience ait donné ses résultats, pour
quoi ne pas remplacer ce tram par un des
petits autobus de la S. N. C. V. comme
ceux qui font le service de certaines lignes
des environs de Courtrai, et qui ne deman
dent qu'un seul homme comme personnel,
ce dernier étant la fois conducteur et rece
veur Cet autobus pourrait faire moindre
frais, de plus nombreux voyages et s'il cir
cule des heures judicieusement choisies
pour la facilité des communications, il n'est
pas douteux qu'il aura, aussi bien que d'au
tres, une clientèle conséquente.
Point n'est donc besoin que la S. N. C. V.
attende la fin de ses pourparlers avec les
communes intéressées pour prendre l'initia
tive d'un essai. Si les frais d'exploitation
diminuent et que le rendement augmente
tant soit peu, le déficit sera d'autant
moindre.
Signalons nouveau la Société Natio
nale des chemins de Fer Belges, que dans
son nouvel Horaire paru le 3 février, le
train du Dimanche qui quitte Courtrai
18 heures 30 arrive toujours Comines
19 h. 4 tandis que celui qui quitte cette
cette gare vers Warneton-Armentières part
18 h. 59, soit 5 minutes trop tôt pour
la correspondance.
Exprimons Monsieur le chef de gare
de Comines notre espoir de le voir persé
vérer dans l'initiative qu'il a prise de ré
parer cette erreur.
-o
Une section cantonale des Croix de
Feu est fondée Warneton et comprend
les communes de Ploegsteert - Warneton -
Bas-Warneton et Comines.
La Fédération Nationale des Croix de
Feu association sans but lucratif, défend
les intérêts moraux et matériels des An
ciens Combattants de la Ligne de Feu.
Les Anciens Combattants titulaires de la
Carte du Feu, et ceux qui y ont droit, peu
vent s'adresser, pour renseignements et in
scriptions, soit au siège cantonal, 7, rue
de Lille Warneton, soit chez le trésorier,
9, rue d'Ypres, Warneton.
On se demande ce qu'est devenu
le projet de réfection de la route de
Ploegsteert - Messines - Wytschaete.
Il paraît qu'on attend pour commen
cer les travaux que la décision concer
nant le chemin de fer vicinal Ypres -
Kemmel - Warneton soit prise, parce
que, l'enlèvement des rails sur la partie
de route entre Wytschaete et Messines
permettrait l'élargissement de celle-ci.
Mais cela empêche-t-il de commen
cer entre St Eloi - Wytschaete et Mes
sines - Ploegsteert
Du temps des Romains, cette localité a
existé. Elle est située le long de la chaus
sée Romaine allant de Bavay Cassel en
passant par Tournai, Wervicq et Bailleul.
Il existait une agglomération d'une impor
tance non définie, du fait que les Romains
y avaient installé un abreuvoir pour leurs
cavaliers faire boire leurs chevaux. Cet
abreuvoir était appelé De Flossche (ou de
Flassche). En 1914, celui-ci existait encore
toujours sur la Grand'Place de Messines et
avait été rebaptisé De Markteput ou
L'Abreuvoir. D'après certains auteurs, l'ag
glomération existant du temps des Romains
aurait porté comme nom Masse ou
Messe signifiant hauteur ou colline. Cer
tains veulent voir dans ce nom l'origine
première du nom de Messines ou de
Meessen.
Il existe toutefois une légende populaire
qui donnerait une origine plus vraisembla
ble au nom actuel de la localité.
En l'an de grâce 1060, Baudouin V, de
Lille, était Comte de Flandre et avait épousé
Adèle, fille de Hugues Capet, Roi de
France.
La Comtesse Adèle avait son service
un cuisinier, nommé Landric, devenu ma
lade et peu près paralytique. Ce Landric
avait eu diverses reprises, la nuit, une
vision, qui lui commandait de visiter le
pays de Flandre. La vision continuant
paraître, le cuisinier se fit hisser cheval
et se mit en route. Un jour, il arriva entre
Ypres et Lille sur une colline et y décou
vrit une belle et agréable prairie, formant
clairière dans la forêt.
Se sentant plus fatigué que de coutume
et charmé par ce site, il décida de s'y re
poser. Bientôt il sombra dans le sommeil.
A son réveil, quelle ne fut pas sa surprise
de constater qu'il était complètement guéri
et aussi leste qu'avant sa maladie.
Ne doutant pas que sa guérison ait eu
une cause miraculeuse, il se mit recher
cher quelqu'un qui pût lui donner quelques
indications sur l'endroit où il avait dormi,
afin de savoir, si aucun fait spécial ne s'y
était déjà produit. Il rencontra bientôt trois
forestiers. Leur ayant raconté sa guérison
miraculeuse et leur ayant indiqué l'endroit
précis où celle-ci s'était produite, les fo
restiers tombèrent prosternés ses pieds et
lui firent confession en lui demandant de
