CHRONIQUE AGRICOLE CHRONIQUE HORTICOLE FLANDRE OCCIDENTALE La Commission provinciale pour la valo risation de l'élevage porcin a tenu le 1 fé vrier dernier, une nouvelle réunion l'Hô tel provincial Bruges, sous la présidence de M. le Gouverneur Ëaels. M. le Gouverneur' a communiqué les ré ponses reçues de l'Ambassade belge Lon dres et du Département de l'Agriculture, la suite de ses instances en vue d'obtenir une majoration du contingent de viande de porc salée (bacon) que la Belgique peut importer en Angleterre et d'autre part que la viande exportée soit examinée également au point de vue de la qualité. Cette majoration aurait pour conséquence que les exportateurs pourraient améliorer leurs prix d'achat elle permettrait en mê me temps une certaine extention de l'éle vage porcin. Le Gouvernement anglais n'a pas admis la proposition faite par notre Département des Affaires Etrangères d'autoriser la Bel gique expédier plus de bacon en Angle terre, moyennant augmentation du contin rent du même produit envoyer en Bel gique. Le Gouvernement anglais encourage la production du bacon sur son propre terri toire et a obtenu ce résultat que depuis 1931', l'importation de bacon dans son pays a diminué notablement. Pour la fixation des contingents d'impor tation la Belgique a été traitée sur le même pied que les pays qui n'ont jamais envoyé du bacon en Angleterre. Il y a lieu de protester contre cette ré partition nullement justifiée la Belgique expédie de la viande de porc en Grande- Bretagne depuis plus de cinquante ans. Notre Gouvernement sera invité insister énergiquement auprès du Gouvernement Bri tannique afin qu'il soit tenu compte de cette considération et que notre contingent d'ex portation de bacon soit revisé et augmenté. De son côté le Département de l'Agri culture devra veiller ce qu'un contrlôe efficace puisse être exercé sur la qualité des viandes exportées. o CONTROLE SANITAIRE ET CONTROLE LAITIER. Le choix d'une vache est une opération d'importance capitale, nul n'en doute plus aujourd'hui. On a coutume de dire que la vache qui donne le plus de lait n'est pas nécessairement la meilleure. On considère, en effet, que l'animal n'est pas tout fait comparable une machine industrielle. La comparaison, bien que fort concordante, n'est que fort peu exacte. La machine, au No 57. P*r HONORE DE BALZAC Mon cher Alphonse, au moment •où tu liras cette lettre je n'aurai plus d'amis mais je t'avoue qu'en dou tant de ces gens du monde habitués prodiguer ce mot, je n'ai pas douté de ton airiitié. Je te charge donc d'ar ranger mes affaires, et compte sur toi pour tirer un bon parti de tout ce que je possède. Tu dois maintenant con naître ma position. Je n'ai plus rien, et veux partir pour les Indes. Je viens d'écrire toutes les personnes aux quelles je crois devoir quelque argent, et tu en trouveras ci-joint la liste, aussi exacte qu'il m'est possible de la donner de mémoire. Ma bibliothèque, mes meubles, mes voitures, mes che vaux, etc., suffiront, je crois, payer mes dettes. Je ne veux me réserver que les babioles sans valeur qui seront susceptibles de me faire un commen cement de pacotille. Mon cher Al phonse, je t'enverrai d'ici, pour cette mécanisme toujours identique, transforme d'une manière constante et uniforme, au point que l'on peut aisément prévoir et calculer son rendement et le prix de revient du produit fabriqué. Mais, que de désillu sions dans le rendement du mécanisme ani mal Une vache reçoit un aliment déterminé et donne du lait une autre reçoit le même aliment, en quantité identique et donne un lait (on pourrait même drie un autre iait tout différent en quantité et en qua lité. L'expression déjà ancienne de Duclaux il n'y a pas un lait, mais des laits garde toute sa valeur et, s'il n'est pas inutile de savoir combien de lait donne telle vache, il est tout aussi intéressant de connaître les quantités de ce lait. Jusqu'en ces derniers temps, on s'est fort préoccupé du contrôle du rendement laitier au point de vue quantitatif et qualitatif, c'est-à-dire que l'on a attaché de l'impor tance, et juste titre, au rendement laitier et beurrier. Cela ne suffit pas aujourd'hui nous allons plus loin et nous disons que la vache est celle qui donne, au prix de re vient le plus bas, et en plus grande quan tité un lait sain et bon. Le Congrès de Genève a bien spécifié, et il est bon qu'on le répète afin qu'on le sache, que le lait est le produit d'une fe melle saine, bien nourrie et non surmenée Cette définition mérite qu'on la retienne, car elle peut élucider bien des problèmes et guider bien des initiatives. Que penser, de prime abord, d'une vache laitière qui donnerait 9.000 litres de lait 35 grammes de graisse Devant ces chif fres, on déclarerait fort communément que l'on se trouve en présence d'une vache extra ordinaire, et cette appréciation se trouve rait confirmée si un tel animal donnait le lait un prix de revient extrêmement bas. Mais on frémit la pensée que cette vache pourrait être atteinte d'une maladie conta gieuse, transmissible l'homme. Pratiquer le contrôle quantitatif du lait, c'est réa liser un progrès inestimable c'est la base de toute amélioration. Ajouter cela le contrôle qualitatif, c'est-à-riire, le contrôle beurrier, c'est mieux, mais non encore suf fisant, car il faut d'abord le contrôle sani taire. C'est du lait sain que nous voulons boire c'est du lait sain que nous récla mons pour les enfants et pour les malades. Franchement, que prendrions-nous si nous avions le choix entre du lait infecté d'un germe dangereux quelconque, mais titrant 35 grammes de graisse et un lait sain ne dosant que 25 grammes La réponse une telle question ne se ferait pas attendre. Et si l'on se trouve en présence de deux laits sains qui ne renferment aucun mi- vente, une procuration régulière, en cas de contestations. Tu m'adresseras toutes mes armes. Puis tu garderas pour toi Briton. Personne ne voudrait donner le prix de cette admirable bête, j'aime mieux te l'offrir, comme la ba gue d'usage que lègue un mourant son exécuteur testamentaire. On m'a fait une très-confortable voiture de voyage chez les Farry, Brielman et Cie, mais il ne l'ont pas livrée, ob tiens d'eux qu'ils la gardent sans me demander d'indemnité s'ils se refu saient cet arrangement, évite tout ce qui pourrait entacher ma loyauté, dans les circonstances où je me trouve. Je dois six louis l'insulaire, perdus au jeu, ne manque pas de les lui... Cher cousin, dit Eugénie en lais sant la lettre et se sauvant petits pas chez elle avec une des bougies al lumées. Là ce ne fut pas sans une vive émotion de plaisir qu'elle ouvrit le ti roir d'un vieux meuble en chêne, l'un des plus beaux ouvrages de l'époque nommée la Renaissance et sur lequel se voyait encore, demi effacée la fa meuse Salamandre royale. Elle y prit une grosse bourse en velours rouge glands d'or, et bordée de cannetille LA CULTURE DU FRAISIER LE SOL Le fraisier vient en tout ter rain non acide. Il exige des doses fortes en azote et en potasse pour bien fructifier. Avant de faire la plantation, on aura soin de pratiquer un bon bêchage profond et y incorporer du fumier, du phosphate et de la Sylvinite. Chaque année au printemps, on mettra dans le sol, du fumier, du sul fate d'ammoniaque, du sulfate de potasse, du super, etc... Les engrais azotés seront employés avant la floraison. LA MULTIPLICATION LE SEMIS Ne se pratique avec avan tages que pour le fraisier des 4 saisons. Il reproduit des sujets caractères fixes et vi goureux. Pour ce qui concerne les fraisiers gros fruits, le semis n'est utilisé que pour l'ob tention des nouvelles variétés. Le semis a lieu après la récolte, en juin- juillet, en caissettes ou sur plate-bande bien réparée, ou bien au printemps, après avoir stratifié les graines. Le semis devant se faire très clair, en ajoutera du sable avec les graines. On ballera, puis on arrosera. La levée des graines a lieu après 15 jours aussi le repiquage se fera-t-il, une fois que les jeunes plantes ont 2 ou 3 feuilles et distantes de 10 cm. Le repiquage se fera sous châssis et pendant l'hiver, on préser vera les jeunes plantes des grands froids. crobe dangereux, on peut encore faire un choix, car ces deux laits ne sont pas néces sairement identiques au point de vue de leur teneur en sels de chaux, en vitamines, etc.. autant de facteurs qui ont une ré percussion considérable sur l'état de santé des familles et des peuples. La question de la production laitière d'un pays ne se résume pas au contrôle du ren dement laitier total et de la teneur du lait en graisse, il faut y adjoindre le contrôle sanitaire des animaux, des étables et du personnel. Et cependant, ce qui frappe le plus l'éle veur c'est, malgré tout, le rendement total en lait et en beurre parce que certains sont encore imbus de l'idée qu'une vache qui donne beaucoup de lait est nécessairement en bonne santé et que son lait est toujours sain il n'en est rien c'est un préjugé. J. LAHAYE. A VENDRE cause double emploi Don cheval et charrette neuve tous usa ges. Prix 2.000 francs chez DESMET, Trois Chênes, 29, COMINES. usée, provenant de la succession de sa grand'mère. Puis elle soupesa fort orgueilleusement cette bourse, et se plut vérifier le compte oublié de son petit pécule. Elle sépara d abord vingt portugaises encore neuves, frappées sous le règne de Jean V, en 1 725, valant réellement au change cinq lis- bonines ou chacune cent soixante-huit francs soixante-quatre centimes, lui disait son père, mais dont la valeur conventionnelle était de cent quatre- vingt francs, attendu la rareté, la beauté desdites pièces, qui reluisaient comme des soleils. Item, cinq génovi- nes ou pièces de cent livres de Gênes, autre monnaie rare et valant quatre- vingt-sept francs au change, mais cent francs pour les amateurs d'or. Elles lui venaient du vieux monsieur La Bertellière. Item, trois quadruples d'or espagnols de Philippe V, frappés en 1729, donnés par madame Gentillet, qui, en les lui offrant, lui disait tou jours la même phrase Ce cher serin-là, ce petit jaunet, vaut quatre- vingt-dix-huit livres Gardez-le bien, ma mignonne, ce sera la fleur de votre trésor. Item, ce que son père estimait le plus (l'or de ces pièces était vingt- La plantation en pleine terre aura lieu au printemps. PAR STOLONS Ce mode de multipli cation est surtout pratiqué pour les fraisiers gros fruits. C'est dans le courant du mois de mai que les coulants apparaissent nom breux autour de la plante. On choisira 3 ou 4 des plus forts qu'on conservera et tous les autres seront éliminés. Chaque cou lant donne environ 4 stolons, mais pour avoir des plantes vigoureuses, on aura soin de ne conserver qu'un seul stolon par cou lant. Afin de favoriser le développement du stolon, on ameublera le sol autour du pied- mère on creusera une fossette et on la remplira de terreau dans lequel on fixera le stolon avec un crochet de bois pour main tenir la jeune plante. L'emploi des pots de 8 10 cm, rem plis de terreau et le tout enfoui dans le sol est également conseiljer, mais ce sys tème est évidemment plus onéreux que l'au tre. Les jeunes plantes, ainsi préparées, s'y développent rapidement et convenablement et pourront être plantées définitivement en juillet-août. PAR DIVISION DES SOUCHES Ce procédé est employé pour les fraisiers des 4 saisons et pour ceux en particulier qui ne produisent pas de coulants. L'époque de la plantation est la même que celle des stolons. (Suite la semaine prochaine Ja. V. 0 VARIETES Savez-vous ...Que la taille d'hiver des arbres frui tiers peut être faite durant toute la période du repos de la végétation ...Que le binage a de grands bienfaits aérer le sol, le réchauffer, le fertiliser, con server l'humidité du sous-sol, détruire les mauvaises herbes ...Que dans la plantation des arbres frui tiers, le fumier que l'on incorpore la terre doit être bien décomposé, car le pailleux donnerait, en fermentant, la maladie du blanc aux racines. ...Que le groseillier se multiplie ordinai rement par boutures simples. ...Que si vous coupez de bonne heure le matin les fleurs que vous destinez la décoration de la maison, celles-ci se con serveront beaucoup mieux, parce que leurs tiges sont alors gonflées de sève. ...Que dans la taille des rosiers grim pants, il faut supprimer les vieilles bran ches et garder les jeunes agir autrement est un procédé défectueux. trois carats et une fraction), cents du cats de Hollande, fabriqués en l'an 1756, et valant près de treize francs- Item, une grande curiosité des es pèces de médailles précieuses aux ava res, trois roupies au signe de la Ba lance, et cinq roupies au signe de la Vierge, toutes d'or pur vingt-quatre carats, la magnifique monnaie du Grand'Mogol, et dont chacune valait trente-sept francs quarante centimes au poids mais au moins cinquante francs pour les connaisseurs qui ai ment manier l'or. Item, le napoléon de quarante francs reçu l'avant-veille, et qu'elle avait négligemment mis dans sa bourse rouge. Ce trésor contenait des pièces neuves et vierges, de véri tables morceaux d'art desquels le père Grandet s'informait parfois et qu'il voulait revoir, afin de détailler sa fille les vertus intrinsèques, comme la beauté du cordon, la clarté du plat, la richesse des lettres dont les vives arêtes n'étaient pas encore rayées. (A suivre)

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 15