Marchés LE SUD DANS LE NORD I ABONNEMENT 18 francs français. LE WESTLAND SOUS LA REFORME (1566) L'audace des sectaires allait toujours crois sant, tant et si bien que dans les villes sans garnison, comme Bailleul, les autorités pouvaient difficilement leur opposer une résistance. Bientôt leur audace ne connut plus de bornes. Le 13 août 1366, dans l'après-midi, les hérétiques saccagèrent le monastère de Saint Antoine près de Bailleul. A eux s'étaient joints un grand nombre de pillards et de gueux. Us forcèrent l'aide de leurs piques et hallebardes l'entrée du cloître et envahi rent l'église brisant et souillant tout ce qu'ils trouvèrent, dépouillant les autels de leurs ornements et renversant les statues. Les saintes hosties et les reliques furent piétinées sauvagement par ces impies. En hâte les religieux avaient dû fuir pour évi ter la \mort. Les sectaires s'installèrent dans le couvent, où ils remplacèrent pendant huit mois, le service divin par l'enseignement public de leurs erreurs. Après ce temps la furie des hérétiques étant tombée, les re ligieux purent réintégrer leur monastère mais cette accalmie ne fut pas de longue durée. Le jour de l'Assomption (13 août 1566) l'église St Vaast Bailleul fut dévastée et pillée. Non seulement Bailleul, mais aussi Y près, Warneton, le nombre des héré tiques allait grossissant. Après une de leurs réunions laquelle assistaient plus de mille personnes et qui avait eu lieu W arneton, une vingtaine d'hommes munis d'arquebuses et de pisto lets se rendirent devant la maison du pre mier échevin et chantèrent des psaumes fla mands. Ledit échevin, par crainte d'un plus grand scandale né osa rien faire pour les disperser. Le magistrat de Bailleul, excédé, envoya des délégués au Comte d'Egmont pour lui demander des secours. Mais il n'obtint pas la satisfaction qu'il désirait. Quelques jours après, il reçut copie d'un acte de soumis sion fait en la ville de Gand, avec ordre de le coucher sur parchemin et de le faire signer pat les principaux de la nouvelle religion. Cet acte autorisait les sectaires exercer leur culte. Ils firent donc construire un temple Bailleul pour y célébrer les céré monies de la nouvelle religion. THEROUANNE. Un magnifique groupe de charmants quê teurs sollicitera le public pour les pauvres. Un élégant courrier assurera le bon ordre du cortège. A 10 heures du matin, place de la Gare, arrivée de l'Illustre Docteur Piccolissimo. A 11 heures, réception. A 13 heures, départ du cortège au bas de la rue de Lille, A 19 heures 30, place Plichon, grand et brillant Feu d'Artifice. Sur le champ de foire de la Grand'Place, nombreuses attractions foraines. Bals. Il est rappelé aux sinistrés de guerre devenus Français en vertu du Traité de Versailles qu'ils doivent, selon la Con vention franco-belge du 20 novembre 1931, entrée en vigueur le 5 septem bre 1934 présenter d'urgence, AVANT LE 5 MARS 1935, dernier délai, leur demande de réparation l'Office de Liquidation des Dommages de guerre Bruxelles. A BAILLEUL CORTEGE DU MARDI-GRAS 5 MARS 1935 PROGRAMME 1. Héraut d'Armes et ses suivants Groupe, 2. Les Marmitons du Géant, Groupe 3. Le Géant Gargantua Galaffre Char 4. Les Aiguiseurs de couteaux Groupe 5. Les Bateliers de la Volga, Char 6. Gloire l'Agriculture, Char 7. L'Harmonie du Docteur, Groupe 8. L'Escorte du Docteur, Groupe 9. L'Illustre Docteur Francisco Piccolis simo, Char 10. Le Textile Bailleulois, Char 11. Rendez-vous de chasse, Char 12. La Bonbonnière enchantée, Char 13. Le Char des cantons, Char 14. La Charité, Char Approbation de la Convention franco-belge sur les assurances sociales. Le Journal Officiel a publié la loi du 20 janvier (J. O. du 23-1-35), portant approbation de la convention conclue le 23 août 1930, entre la France et la Bel gique, au sujet des assurances sociales. Selon l'accord intervenu, dont les stipu lations sont d'ailleurs déjà entrées dans la pratique depuis 1930, les ouvriers fronta liers belges travaillant en France reçoivent les prestations de la loi française, lorsqu'el les doivent être délivrées au lieu de leur résidence, par 'intermédiaire des associations mutualistes belges, légalement reconnues et spécialement agréées cette fin. Toutefois, ces associations appliquent aux intéressés les règles qui leur sont propres en ce qui con cerne la délivrance des soins et le contrôle. Pour assurer l'application de ces dispo sitions, les caisses françaises et les associa tions belges ont passé des contrats confor mes ceux spécifiés par la convention. Réglementation du Commerce La tendance vers la réglementation de l'exercice du commerce par les étrangers gagne en ampleur. Plusieurs projets de l'ois ont été déposés sur le bureau de la Cham bre, poursuivant ce but, et Sbnt étudiés par le Gouvernement. Mais ce qui caractérise nettement cette tendance, c'est l'attention que lui portent les organismes les plus di vers. Ainsi, lors d'une des dernières séan ces du Conseil municipal de Paris, un vœu fut exprimé, invitant le Gouvernement mettre l'étude un système de réglemen tation permettant de limiter directement ou indirectement le nombre des étrangers ad mis s'établir comme commerçants en France. Le vœu va plus loin, car il de mande, en outre, en attendant une régle mentation étudiée, d'exiger une présence ef fective de cinq ans pour toute autorisation d'ouverture d'un commerce par un étranger. II ne pourrait pas être inscrit au registre du commerce sans avoir satisfait une enquête sur sa moralité et sur ses ressources et avoir présenté un casier judiciaire absolument vierge il ne pourrait pas exercer un com merce sans faire figurer son nom et sa na tionalité sur ses papiers de commerce. Expulsions et refoulements M. Maxence Bibie a été nommé rappor teur de la proposition de loi déposée sur le bureau de la Chambre française par M. Marius Moutet et plusieurs de ses collè gues, tendant abroger la loi du 3 décem bre 1849 sur le séjour des étrangers en France et a réorganiser le régime des expul sions et des refoulements. D'autre part, la Commission des Affaires Etrangères, d'ac cord avec la Commission de la Législation civile et criminelle, a demandé être ap pelée donner son avis sur cette proposi tion de loi. Protection de la main-d'œuvre artisanale En ce qui concerne l'artisanat, aucune mesure de protection n'a été envisagée jus qu'à présent. Cette lacune va être comblée. M. Guy Menant a été nommé rapporteur de la proposition de loi, de M. Michel Walter et plusieurs de ses collègues, en vue d'assurer la protection de la main-d'œuvre artisanale. H. H. Journal Belge. L'ELOGE DU ROI ALBERT A l'Académie des Sciences morales et politiques. C'est par un émouvant éloge du roi-sol dat Albert, premier membre de l'Institut, que M. Charles Dupuis, président en exer cice de l'Académie des Sciences morales et politiques, a préfacé dernièrement, sous la coupole, la série des lectures qui figu raient l'ordre du jour de la séance publi que annuelle de la compagnie. Le concert unanime de douleur et de louanges qui, de toutes les parties du monde civilisé, s'est élevé en l'honneur de ce héros pur entre les plus purs, a montré que, dans notre mon de enlaidi par tant de turpitudes, la gran deur d'âme et la pratique des plus hautes vertus exercent encore une vive fascination et suscitent toujours de l'admiration. On peut dire que, durant la terrible ca tastrophe qui, partir du 2 août 1914, a ravagé l'Europe, le roi Albert a été l'hon neur de la monarchie comme le grand car dinal Mercier, son ami, a été l'honneur de l'Eglise, et ce n'est pas une médiocre gloire pour la Belgique d'avoir eu pour guides et pour défenseurs ces deux grands hommes, dont l'un a disputé, pied pied, le sol de la patrie aux hordes d'invasion, pour arrê ter leur flot sans qu'elles le pussent entiè rement couvrir, et dont l'autre a soutenu et réconforté, tant par son langage de com passion, de force et de vérité que par l'exemple de son intrépidité, les popula tions opprimées sous la botte d'un ennemi implacable, insensible aux prescriptions du droit des gens comme aux inspirations de l'humanité. M. Charles Dupuis a conclu en rendant hommage aux lauréats de l'Académie et en condamnant, comme il se devait au sein d'u ne compagnie placée sous le signe de la mo rale, les égoïsmes individuels et collectifs qui sont responsables de toutes les crises dont nous nous plaignons. Le Moto-Club a tenu dimanche, Roubaix, sa réunion générale. L'assemblée générale du Moto-Club du Nord de la France a eu lieu dimanche Roubaix, 10 h. 30, dans la salle des fêtes du club, sous la présidence de M. le docteur Castel. Après quelques mots de bienvenue, le président donne la parole M. Quivrin, secrétaire-général, qui expose la marche as cendante de la société en 1934. Malgré la crise, les adhérents ont augmenté au cours de l'année écoulée. Il faut en voir la cause dans l'organisation, par le club, d'un ser vice gratuit de défense en justice le so ciétaire étant toujours représenté et défen du par un membre, avocat au barreau de Lille, très versé dans les questions moto cyclistes. Plus de 300 cas ont été étudiés et réglés par le club l'an dernier. M. Guenix, secrétaire de la Commission sportive, rendit compte de toutes les épreu ves de l'année qui eurent, comme l'ordi naire, un succès mérité Roubaix-Paris- Roubaix qui avec 137 partants comptait pour le championnat de France de touris me la course de côte du Mont-Noir la course de vitesse de Malo le rallye d'A- vesnes enfin, chose toute nouvelle, le con cours d'estafette motocycliste militaire. Le Moto-Club, dit M. Guenix, se devait de répondre l'appel de M. le maréchal Pé- tain qui désire que les jeunes motocyclistes, se préparent efficacement leur rôle dans l'armée. Le président rappelle le rôle prépondé rant de la presse dans la vie des sociétés et la remercie de l'appui accordé au M.C.- N.F. La séance est levée après qu'on eut levé une coupe l'avenir de la moto et du Moto-Club du Nord de la France. LE SUD est en lecture dans plus de cent hôtels et cafés et vous recom mande DUNKERQUE Hôtel des Arcades. Au Brave Jean Bart. Café-Restaurant du Vingtième Siècle;- Café du Commerce. BERGUES La Tête d'Or. HONDSCHOOTE Hôtel-Restaurant Corion. STEENVOORDE Hôtel de Flandre. au MONT-CASSEL Hôtel du Sauvage. Taverne Flamande. HAZEBROUCK Hôtel du Nord. Hôtel St Georges. Café du Centre. Hôtel Gambrinus. BAILLEUL Café-Restaurant de l'Epi de Blé. Café Français. Café de la Paix. Café de Belle-Vue. LILLE Hôtel-Restaurant Alcide. Hôtel Terminus. Hôtel Continental. Hôtel-Restaurant Taverne Lilloise. Grand' Hôtel de Paris. PARIS Hôtel LUTETIA. ARMENTIÈRES A la Douane Française. Café de la Bourse. Au Coq Gaulois. Café Moderne. Au Prophète. Estaminet du Bureau. NIEPPE Estaminet Saint-Eloi. Café de l'Hôtel-de-Ville. YPRES, 2 févr. Beurre, 18-19,50 Œufs, 0,38-0,40 Pommes de terre, 25- 32,— Froment, 60-63,Seigle, 63- 63-65,Avoine, 66-68, COURTRAI, 4 févr. Beurre, 19, Œufs, 0,45-055 Pommes de terre, 22- 25,Froment, 60-64,Seigle, 60- 70,Avofne, 65-68, DIXMUDE, 4 févr. Beurre, 17,50- 18,50 Œufs, 0,35-0,37 Pommes de terre, 25,Froment, 60-62,— Seigle, 68- 70,Avoine, 65, ROULERS, 5 févr. Beurre, 17-19, Œufs, 0,35 Pommes de terre, 20-25,i Froment, 60,— Seigle, 64,— Avoine, 69, DEINZE, 6 févr. Beurre, 17-18, Œufs, 0,33-0,38 Pommes de terre, 25- 30,—. FURNES, 6 févr. Beurre, 17-8, Œufs, 0,36-0,42 Pommes de terre, 26- 32,—. WERVICQ, 8 févr. Beurre, 19-20,- Œufs, 0,40-0,45.

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 4