35 o o o s HUIJ OSbONNBT TENNIS MESDAMES, m £2 On dit partout...! CD w Ct PL, S o SAYEPTE WIJVEKEN "LE SUD LE PATOIS DE NOTRE RÉGION Tennis-Club de Saint-Nicolas contre le Tennis-Club Yprois. ...et avec raison, que cette importante Maison possède un rayon de CEINTURES, VENTRIERES, BASQUES. SOUTIEN-GORGE, etc., si complètement assorti, que toute dame soucieuse de sa souplesse et de son élégance y trouve les toutes dernières nouveautés, permettant de SATISFAIRE les plus EXIGEANTES d'entre elles. DEMANDEZ UN CORSET Modèle SPECIAL pour personne FORTE, et donnant une SIL HOUETTE la MODE. Aussi tout corset COMPRESSIF ne donnant pas PLEINE et EN TIERE SATISFACTION sera de suite REPRIS et ECHANGE GRA TUITEMENT. ESSAYEZ, Mesdames, et vous vous DECLAREREZ SATISFAITES et ne voudrez porter AUTRE CHOSE. Adressez-vous en CONFIANCE aux magasins 19, Grand'PIace, YPRES MAGASINS TOUJOURS OUVERTS JAMAIS FERMÉS EST LE JOURNAL DE TOUTE LA RÉGION LE SUD, dimanche 23 juin 1935. Monsieur Charles Nodier, savant philo logue, demande si le dictionnaire concor dant des patois d'une langue ne serait pas l'un des plus beaux monuments qu'on pût élever la lexicologie et Monsieur Pierre Legrand, en 1853 demandait que chaque Patois local apportât sa pierre cet édifice. Cette année-là il fit un petit dictionnaire bien rudimentaire et pourtant bien intéres sant du patois lillois. Nous nous deman dons si cette pierre a bien été fournie par notre région de Comines et nous voudrions y intéresser les lecteurs du Sud Bien 3ue notre patois soit bien proche parent e celui du Nord, n'y a-t-il pas dans la campagne de vieux mots, de vieilles tour nures de phrases, des mots de langues plus anciennes retrouver Nous le pensons. Le développement de l'instruction, du journa lisme, de la T. S. F., les relations et dé placements si faciles de nos jours font que les patois tendent disparaître partout. Il est grand temps de recueillir les traces des anciennes langues, qui ont persisté dans nos campagnes particulièrement. Les patois dérivent de la langue primi tive, comme les rameaux d'un même tronc, et ce tronc commun, c'est la vieille langue Française dont notre patois ne diffère que très peu. Depuis Jules César, jusqu'au Vme siècle la langue latine avait modifie profondé ment l'idiome parlé en nos pays, au point de l'avoir presque complètement absorbé. Les invasions germaniques ne purent faire triompher la langue des envahisseurs. Ceux- ci subirent eux-mêmes l'ascendant de la ci vilisation romaine et chrétienne et lorsque le flot barbare se stabilisa et se retira, il ne resta plus sur la plage des Flandres que quelques flaques où germa et persista le flamand. Au VIme siècle, un travail de fusion s'opéra entre le gallo-romain et le tudesque d'où sortit le Roman et ensuite le français. C'est pourquoi dans nos Flandres, depuis ce temps, cette langue est en usage et ce même dans toutes les villes flamandes et accessoirement jusque dans leurs campagnes chose qu'on remarque plus particulièrement dans les grands centres intellectuels anciens. Dans nos campagnes du Sud de la Flan dre où l'influence romaine et chrétienne s'est plus fait sentir et a été complète' le Roman et le vieux français se sont mieux conservés que dans les villes de cette même région, celles-ci ayant suivi toutes les modifications et l'évolution du français au cours des siè cles. De sorte que c'est dans ce patois des campagnes qu'il faut rechercher notre lan gue ancienne. Notre patois n'est ni le Rouchi, ni le Borain, ni le Picard, idiomes voisins, tous de Wallon ou Gaulds dans son caractère. La verve et le trait gaulois abondent dans le langage populaire. Les pasquilles, les chansons populaires nous montrent bien cet esprit frondeur, franc narquois, piquant et railleur, satyrique et sarcastique parfois même. Ne croyez pas, cher lecteur, que ce sont les personnes les plus instruites qui pour ront nous donner les meilleurs renseigne ments ce sujet, bien au contraire, ce sont de vieux ouvriers, de bonnes femmes, de vieux cenciers du fond de la campagne qui nous donneront les meilleurs morceaux. Nous avions autrefois de bons chanteurs aux kermesses, aux mariages, aux fêtes fa miliales ou publiques qui par leurs pas- quilles, leurs chansons populaires amusaient grandement les auditeurs. Ceux qui en con naissent nous feraient un plaisir infini de nous les transmettre. J'ai déjà dit que le patois de la cam pagne de Comines et des environs ressemble étonamment au français du XlVme siècle. J'espère bien pouvoir en citer quelques spé cimens si simples soient-ils. Ramasser les vieux mots perdus, les vieux dictons de censiers, les vieilles tournures de phrases, les vieux refrains, les vieilles chan sons populaires, les vieux conte de grand- père, le vieux airs, que sais-je. N'oubliez pas les vieilles coutumes qui font partie du folklore. Commentez-les au mieux pour notre agré ment. Faisant ainsi nous pourrons conserver ces vieilles reliques du passé. N'y soyons pas indifférents, elles nous parlent de nos aïeux et ont charmé leur jeunesse et bercé leur vieillesse. Nous en aurons l'agrément et les érudits en tireront leur profit. Monsieur Prez Ten-Brielen en connais sait une quantité, de ces vieilles chansons. Mon grand-père en chantait des centaines, mais beaucoup sont perdues. Peut-être que l'un ou l'autre en aura conservé. Nous se rions heureux de les recevoir. Si peu que ce soit un couplet, un re frain, une petite note, quelques mots inté ressants suffisent. Ne les négligez pas, ne les perdez pas. Ils valent d'être conservés. Ce qui a chatouillé agréablement les ôfeilles de nos ancêtres peut encore nous faire passer d'agréables soirées. Nous connaissons les pasquilles de l'iné narrable Broutteux, du célèbre Desrous- seaux, de Brûle Maison, de Dessauvages et d'autres de Tourcoing et de Lille. Il y en a peut-être de notre région qui pour être un peu moins intéressantes n'en seront pas moins instructives au point de vue qui nous occupe. Qu'en pensez-vous Nous at tendons de nombreuses lettres et billets. Adressez-les la direction du Sud Le Tennis-Club Yprois s'est rendu Saint-Nicolas pour l'Interclubs Messieurs, et est revenu avec un résultat inespéré. Jus qu'à la dernière partie les Yprois ont dis puté la victoire leurs adversaires. Saint- Nicolas gagne de justesse par 5 parties 4. En simples Saint-Nicolas gagne 4 points, et Ypres 2 Albert Boone et van Renyn- ghe. En doubles Ypres gagne deux par ties, le team Daelemans-Boone ayant par faitement mis profit les repos offerts par la pluie Et la troisième partie commençait bien pour notre équipe, de Boesinghe-Van de Vyver ayant enlevé les deux premiers sets. Ils se laissèrent malheureusement do miner, et perdirent ainsi la partie décisive. Ce match termine les compétition Interclubs Messieurs, et notre équipe a prouvé au cours de la saison que nos joueurs ont réa lisé de grands progrès depuis l'an dernier. En attendant 1936, nous mettons tous nos espoirs dans le match Interclubs Dames Ypres contre le Tennis-Club Brugeois. TECLY. SIMPLES Verbreyt Léon (S-N) bat Daelemans (Y) par 6/4, 6/3 De Kin der José (S-N) bat de Boesinghe (Y) par 6/3, 6/8, 6/1 Boone Alb. (Y) bat De Coninck Luc. (S-N) par 6/3, 7/5 Van Raemdonck Alph. (S-N) bat Vande Vyver J. (Y) par 6/1, 6/1 De Coninck Paul (S-N) bat Droulans (Y) par 6/1, 6/4 van Renynghe (Y) bat Willemsen André (S-N) par 7/5, 6/2. DOUBLES Daelemans-Boone (Y) bat tent Verbreyt-De Kinder (S-N) par 1/6, 2/6, 6/4, 6/4, 6/3 Van Raemdonck-De Coninck Luc. (S-N) battent de Boesinghe- Vande Vyver (Y) par 2/6, 4/6, 6/1, 6/2, 6/2 Droulans-van Renynghe (Y) battent De Coninck Paul-Lippens Robert (S. N.) par 5/7, 7/5, 6/4, 6/2. Saint-Nicolas gagne par 5 parties 4, 14 sets 13 et 134 jeux 115. M y i

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 10