ÇCTEL YPRIANA
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LE SUD, dimanche 23 jun 1935.
LA LIBRE BELGIQUE
LE COURRIER DE L'ESCAUT
et LE XXme SIECLE.
Tentez loyalement un essai et vous
serez convaincus de la véracité de nos
dires.
En Politique ces journaux ont une
ligne de conduite fixce...
Contrairement certains journaux
très répandus Mouscron, ils osent
dire nettement ce qu'ils pensent.
Tous les catholiques sincères se DOI
VENT de les lire de préférence tout
autre.
LA DÉSASTREUSE INFLUENCE
DU CINEMA SUR LA JEUNESSE
La gendarmerie de Mouscron est occupée
enquêter sur une grave affaire de vol
dont les coupables sont tous des gamins de
8 13 ans. Ces voleurs précoces qui de
meurent dans le populeux quartier du Mont
Leux ont été soumis des interrogatoires.
L'un d'eux a avoué avoir participé une
douzaine de vols. La gendarmerie a dé
couvert un dépôt où ils ont trouvé les ob
jets les plus hétéroclytes. On y voit des
jbuets provenant d'un cambriolage au champ
de foire, des roues de vélos, des rouleaux
de tickets d'entrée pour un cinéma de la
ville, etc. Le chef de cette bande serait un
nommé M., âgé de 13 ans.
Ces jeunes gens étaient des habitués du
cinéma et la désastreuse influence de cer
tains films n'est pas étrangère leur in
conduite.
Nous extrayons de LA LIBRE BEL
GIQUE les différents articles ci-des
sous.
Depuis quelque temps ce journal
possède une large et abondante chro
nique locale. Nous le recommandons
sincèrement nos lecteurs.
La Libre Belgique est digne de
leur confiance. Comme nous l'écrivions
la semaine dernière il suffit pour rece
voir ce journal gratuitement durant
toute une semaine d'envoyer une sim
ple carte postale au vendeur exclusif
pour Mouscron
Mr. A. DEMULLIER
92, Rue de la Pépinière - Mouscron
GASPILLAGES SOCIALISTES.
Sous la férule des maîtres rouges, les
finances de la ville font une sarabande
infernale. Nos lecteurs sont au courant de
la fantaisiste gestion de nos administrateurs
modèles. Disons que les emprunts contrac
tés s'élèvent plus de 27 millions et que
nos enfants et arrière-petits-enfants paieront
les frais du gaspillage de ces messieurs
Nous savons pertinemment bien que la
plaie du chômage qui étreint notre région
est une des causes de la détresse des fi
nances communales. Il n'en est pas moins
vrai que nos édiles font des dépenses
tout propos
Un nouvel exemple vient de nous en
être donné ce n'est pas sans une certaine
stupéfaction que nos concitoyens ont appris
la nouvelle décision prise par la majorité
du conseil communal de construire une nou
velle école moyenne pour garçons.
Ainsi en pleine période de crise, au mo
ment où la ville n'en peut plus, où les con
tribuables sont écrasés d'impôts de tous gen
res 100 centimes additionnels du principal
des impôts cédulaires, taxe de voirie égale
au principal de la taxe foncière, taxes in
dustrielles sur les moteurs, le personnel oc
cupé, etc.), nos édiles estiment que le mo
ment est venu de s'engager dans une nou
velle aventure qui coûtera la ville la co
quette somme de 2,600,000 francs
L'administration communale a décidé de
solliciter l'aide financière de l'Etat. Mais
elle sait parfaitement bien que l'Etat n'inter
viendra que pour un tiers (si tout va bien
pour la réalisation de ce projet. 'Voici,
en effet, ce que l'on peut lire dans une
lettre du ministère de l'Instruction Publique
en date du 1er décembre 1933
Gomme suite la lettre de M. le Bourg
mestre du 14 novembre courant, j'ai l'hon
neur de vous faire connaître que le Gou
vernement est disposé intervenir pour un
tiers dans les frais de construction d'une
nouvelle école moyenne de l'Etat pour gar
çons, pour autant que le législateur mette
le crédit nécessaire sa disposition.
Vu les circonstances actuelles, il ne
saurait être question d'augmenter la quote-
part de l'Etat.
Dans ces conditions, est-il téméraire de
penser qu'en raison des circonstances ac
tuelles qui sont encore plus défavorables
qu'en 1933, l'Etat réduira son intervention
Dès lors, qui paiera Les contribuables
mouscronnois, évidemment.
Les socialistes, partout où ils sont les maî
tres, dépensent sans compter et jettent l'ar
gent par portes et fenêtres, tout en assu
rant dans leur presse, leurs discours, leurs
tracts, etc..., que leur gestion est la meil
leure.
UNE AFFICHE
DU PARTI SOCIALISTE.
Une affiche a été apposée sur les murs
de notre cité par le parti socialiste, en vue
de la campagne électorale de 1936. Ces mes
sieurs essaient par tous les moyens de du
per le public en lui faisant croire que seuls
ils travaillent réellement pour le bien des
classes laborieuse^. Sur cette affiche, ils
déclarent que sur la proposition du ministre
Delattre, le Gouvernement a pris les déci
dons suivantes
1) La réduction d'un franc par jour im
posée aux chômeurs est supprimée
2) Les jours de carence sont ramenés de
24 16. Les chômeurs toucheront donc
8 jours d'indemnité de plus par an.
L'influence des socialistes, conclut l'af
fiche, apporte une première réparation des
injustices commises en matière de secours-
chômage.
Peut-on rappeler ces messieurs que
quand trois partis collaborent, il n'est pas
permis l'un d'eux de s'approprier tout le
bénéfice du travail fait en commun.
NOUVEAUX INCIDENTS ENTRE
VENDEURS DE JOURNAUX.
Un incident vient encore de se produire,
dimanche dernier, dans la Petite Rue,
Mouscron.
Nos lecteurs connaissent l'ordonnance
prise par le bourgmestre de Mouscron inter
disant toute vente de journaux aux abords
des édifices du culte et des édifices publics.
Cette ordonnance inique prive donc les jeu
nes catholiques d'un droit acquis.
Trop respectueux de l'ordre public pour
transgresser l'arrêté, les vaillants vendeurs
catholiques décidèrent de s'éparpiller en
ville et d'écouler ainsi leurs numéros aux
passants.
Cela ne fit guère l'affaire des socialistes
et des communistes, qui avaient espéré que
les catholiques, découragés, allaient aban
donner la partie et leur laisser le champ
libre.
Or, dans la matinée de dimanche, la
Petite Rue, un groupe de jeunes socialistes
remarquant deux jeunes vendeurs catholi
ques, MM. Vancoppenolle et Vanderplasche,
leur lancèrent une bordée d'injures.
Impassibles sous l'avalanche des gros
mots, les jeunes gens continuèrent leur ser
vice. Soudain l'un d'eux se vit enlever son
paquet de journaux, que l'on jeta terre.
Satisfaits de cet héroïque (sic) exploit,
les J. G. S. s'en furent la découverte d'au
tres lauriers.
FIASCO COMMUNISTE.
Le parti communiste, section de Mous
cron, avait annoncé, par tracts, un grand
meeting international où la question
frontalière serait traitée par deux orateurs,
un certain Gitton, secrétaire de la Con
fédération générale du travail unitaire de
France et le citoyen Relecom, secrétaire na
tional du parti communiste belge.
Afin d'induire la population en erreur,
les organisateurs avaient loué une salle
neutre.
Ce fut lamentable. En comptant les orga
nisateurs, il y avait en tout 51 person
nes Gitton, le communiste français avait
jugé prudent de ne pas franchir la fron
tière, de sorte que, seul, le citoyen Relecom
parada sur la scène de la salle de danse
GRANDE JOURNÉE
DE RÉPARATION.
Le dimanche 23 juin aura lieu Mous
cron, une manifestation de réparation et
d'hommages envers le Christ pour les ou
trages dont l'accablent les persécuteurs mexi
cains. Voici le programme de la journée
A 6 h. 30, messe de communion
7 h. i/o, communion des dames et des jeu
nes filles 10 h., grand'messe solennelle
en l'église St-Barthélemy, sermon par M. le
chanoine Hosten, curé-doyen de Mouscron.
A l'issue de la grand'messe, une grande
procession se déroulera dans les principa
les rues de la cité. Des membres de la J.
A. C., montés sur leurs puissants chevaux
de labour, escorteront le Saint Sacrement.
L'après-midi un salut sera chanté dans
les jardins de l'Institut du Sacré-Cœur.
Après quoi, M. Giovanni Hoyois, président
général de l'A. C. J. B. parlera de la persé
cution religieuse au Mexique. Cette impo
sante manifestation qui groupera plusieurs
milliers de manifestants se clôturera par la
représentation d'une pièce dramatique par
l'excellente troupe des Amis du Bon Théâ
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