Wameton
Jde
DE OOIEVAAR
Grands Magasins. - Ameublement et Literie.
Peu riche, il s'acheta uni M anglais,
et dort comme un roi.
Bien souvent il vous manque de lo
gement les enfants grandissent ou
vous avez des visiteurs. Que faire
Songez donc qu'une chambre cou
cher ne doit pas nécessairement être
luxueuse un lit anglais fera votre
affaire.
De nos jours, les modèles de lits
anglais sont vraiment parfaits on s'y
trompe, tellement ils sont beaux et
bien imités. Par ailleurs, les lits an
glais sont solides, pratiques et avan
tageux.
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magasins de OOIEVAAR. Il vous se
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suivant vos désirs. Toutes les livrai
sons sont garanties, elles vous satisfe
ront pendant longtemps.
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Vous serez surpris par l'abondance du choix
et les prix modérés
LE SUD, dimanche 21 juillet 1935.
peaux. Comme ce moment la moitié de
la Belgique était occupée, cet appel n'attei
gnit que les populations situées au nord-
ouest et l'ouest de Bruxelles. Cependant
de nombreux jeunes gens tentaient par tous
les moyens d'échapper au contrôle allemand
et venaient chaque jour, titre de volon
taires de guerre, grossir les rangs de l'Ar
mée. Malheureusement, les équipements de
la réserve étaient épuisés depuis longtemps
dans les dépôts existant encore en territoire
libre et lorsque toute cette jeunesse se pré
sentait le cœur vibrant de patriotisme, on
ne pouvait leur offrir comme tout bagage
qu'une maigre couverture pour deux ou
trois, et une gamelle Et c'est ainsi qu'on
voyait sur les terrains d'exercices des pe
lotons de civils, en tenue hétéroclite, ma
nœuvrer consciensieusement sous la direc
tion d'un caporal, pour s'assimiler les pre
mières notions de l'axiome cher au général
Selliers de Moranville La discipline est
la force des Armées...
Les jours passaient et l'ennemi avançait.
Anvers succomba. Ces compagnies de jeunes
Civils-Soldats recevaient journellement
des ordres de se replier sur de nouveaux
cantonnements se rapprochant toujours da
vantage du littoral. Et c'est ainsi que le 3
octobre, une campagne de rdcrues d'en
viron 300 unités, arriva Messines sous la
conduite d'un lieutenant et de quelques
gradés subalternes. La population les ac
cueillit comme ses propres enfants et veilla
ce qu'ils ne manquassent de rien. On les
logea dans la salle de gymnastique et le
Lieutenant s'installa au café de l'Hôtel de
Ville où il avait le téléphone sa disposition.
Vers minuit, alerte Une avant-garde alle
mande était signalée venant de#la direc
tion de Ccmines et avis était donné au
Chef du détachement de continuer d'ur
gence sa route vers Neuve-Eglise et Bail-
leul en évitant les itinéraires qui auraient
pu faire tomber sa troupe entre les mains
des ennemis. Et, dans la nuit noire, par
le sentier de Wulverghem et les sentiers
agricoles seuls connus des habitants du
pays, on put voir deux femmes guider ces
jeunes héros, afin de leur éviter le risque
d'être faits prisonniers. Ce n'est qu'après
avoir accompli leur devoir et avoir mis le
détachemenr sur une voie sûre que tard
dans la nuit elles rentrèrent chez elles, avec
au cœur l'appréhension de voir les lieux
occupés par les Allemands, et se deman
dant anxieusement ce qu'elles répondraient
si on les interrogeait.
(A suivre)
Un ancien de la Région.
Reproduction interdite
DE FEU
La section cantonale des Croix de Feu de
Wameton et environs, qui groue actuelle
ment plus de 200 membres, inaugurera le
dimanche 21 (fête nationale) son drapeau,
lequel lui sera remis solennellement par un
officier supérieur, délégué de Sa Majesté le
Roi Léopold III. Voici le programme des
festivités qui se dérouleront cette occa
sion.
A partir de 12 heures réception des
délégations participantes.
A 13 h. Réception intime du délégué
de S. M. le Roi, de M. le consul de France
i Gand et du président fédéral.
A 13 h. 30 Repas démocratique l'Hô
tel du Damier.
A 14 h. 30 Réception pat le Comité
de section, de la Musique régimentaire du
3e de ligne d'Ostende.
A 14 h. 45 Formation et mise en mar
che du cortège.
A 15 h. 30 Dépôt de fleurs au monu
ment aux morts remise du drapeau et du
bijou de la Croix de Feu par le délégué
de S.M. le Roi défilé et dislocation.
A 16 h. 30 Réception l'Hôtel de
Ville du délégué de S. M. le Roi.
A 17 h. Concert artistique par la mu
sique régimentaire du 3e de ligne, sous la
direction du lieutenant H. Hendrix.
EN FAVEUR DU TOURISME
OU L'ESPRIT D'A PROPOS.
On connaîc l'importance, au point de
vue communications touristiques, de War-
neton, point de jonction de deux voies de
pénétration de France en Belgique. On
s'occupe sérieusement d'améliorer la voi
rie. Mais l'entrepreneur a jugé bon d'ou
vrir la route au carrefour névralgique
des rues de Lille et d'Ypres, la veille du
14 juillet et d'y placer force poteaux indi
cateurs de passages difficiles. Puis satisfait
de son œuvre, il a remis la suite des tra
vaux après les fêtes nationales.
D'autre part, les jours d'affluence, un
agent au blanc képi est chargé de régler la
circulation. Le brave homme a donc pris
sa faction et s'est efforcé de faire contour
ner l'excavation tous les automobilistes
sans exception. Cela n'alla évidemment pas
sans fausses manœuvres, reculs et grince
ments de freins, ni sans que quelques au
tomobilistes prennent la route du rivage ou
le chemin de l'Eglise pour la direction d'Y
pres, mais heureusement le ridicule ne tue
pas et il n'y eut pas de dégâts matériels.
Les malins pensent évidemment qu'un
planton a pour mission de faciliter la cir
culation et qu'il lui suffisait de faire pas
ser les voitures devant lui. Que nenni Un
factionnaire a pour devoir de faire respecter
la consigne Tous par la droite
RÉSULTATS UNIVERSITAIRES
Comme de coutume les étudiants de War-
neton ont remporté de beaux succès dans
les Grandes Ecoles du pays... et même de
l'étranger.
Notre jeune concitoyen Henri Boedt est
sorti troisième de l'Université de Nancy,
section de Brasserie.
Monsieur Joseph Vanandruel, élève-in
génieur mécanicien, a également terminé en
3me position la Ire année, aux Ecoles Spé
ciales d'Arts et Manufactures annexées
l'Université de Gand.
Monsieur Joseph Van Windekens a réussi
la première année technique l'Ecole de
Brasserie de Gand.
Enfin Monsieur Joseph Desbuquoit a
achevé avec succès ses études commerciales
l'Institut St Ignace Anvers.
Nous partageons leur joie et leur fierté.
FUMEUR IMPENITENT
Le maréchal Pilsudski, s'il ne bu
vait pas et ne mangeait que sobre
ment, était un fumeur impénitent. Il
grillait en moyenne cinquante ci
garettes par jour. 11 désignait lui-même
les quantités des différentes sortes de
tabac qui devaient entrer dans la com
position de ses cigarettes personnelles.
Parfois, il restait dans son cabinet
de travail jusqu'à quatre heures du
matin. C'était une véritable tabagie
les tapis, le? rideaux, tout était im
prégné de l'odeur acre du pétun. See
médecins avaient beau lui recomman
der la modération, le maréchal ne vou
lait rien entendre et fumait de plus
belle.
Sans tabac, il n'y a plus d'hom
me, disait-il. Comment pourrais-je
abandonner l'ami qui m'a fait passer
les plus douces heures de ma vie
Woievaar 21, Rue de la Cigogne Wervicq
