Chronique Aéronautique.
L'avenir touristique appartient aux
villes ayant un aérodrome.
"AU SUD''
ABON* E7-VOUS
De Grande Réputation Mondiale, Le Mutée de Guerre du saillant d'Ypres.
2
LE SUD, dimanche 21 juillet 1935.
BILLET DE BRUXELLES
La foire nous est retenue, mais cette an-
mie sms la drache nationale qui préside
À1ordinaire son inauguration. Pourtant
je ne puis ni empêcher de songer, en pas
sant det ont cet alignement de baraques
la maigre recette que devront faire nos pau
vres forains. Leur grande concurrente l'Ex
position est un sérieux handicap et leur
audace de payer chèrement la ville leur
bout de terrain, touche presque l'héroïsme.
Espérons cependant pour eux que l'affluen-
ce étrangère se déversera aussi dans leurs
parages et que, si les profits ne sont pas
énormes, ils parviennent toutefois nouer
les deux bouts. C'est tout ce que peut leur
souhaiter un vieil ami des forains.
ONCLE BEP.
PETITES NOUVELLES
Aujourd'hui dimanche, et lundi Grand
Prix de l'Aéro-Club de France (Coupe Ar
mand Esders) DeauviIle-Cannes et Can-
nes-Deauville. 13 engagés, dont Ar-
noux, Lacombe, Lumière, Massotte. Il y
aura de nouveau lutte entre les Caudron
Rafale et Simoun
L'an dernier, c'est le regretté capitaine
Jacques Puget, qui se tua aux 12 Heures
d'Angers, il y a quelques jours, qui rem
porta l'épreuve, 269 Kmh.
Le magnifique pilote Jean Mermoz n a
pas gardé pour lui le Grand Prix de l'Aca
démie des Sports (25.000 frs) dont il est
titulaire il a donné 10.000 fr. son équi
page, 10.000 fr. la veuve du regretté
Maurice Finat et 5000 fr. pour ouvrir une
souscription en vue d'élever un monument
la mémoire des morts héroïques de la
ligne d'Amérique du Sud.
Après Paris-Lille, Paris-Le Havre, Pa
ris-Bordeaux et Paris-Strasbourg, AIR-BLEU
inaugurera le 25 deux nouvelles lignes
Parts-Nantes et Paris-Toulouse.
Arnoux a remporté les 12 Heures
d'Angers la moyenne de 274 Kmh.
(3268 Km. parcourus). Les 2e et 3e places
ont été prises par des avions de tourisme
quadriplaces, qui ont parcouru respective
ment 3.107 et 3103 Km. (4 Km. de diffé
rence seulement, sur 12 heures
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Nous livrons la méditation de nos
lecteurs ces quelques articles et com
muniqués. D nous faut un aérodrome
de tourisme Ypres dans l'intérêt de
toute la région. Ne discutons pas cer
tains projets concernant l'utilisation de
la Plaine d'Amour. Notre but est d'a
boutir un résultat pratique, et non de
polémiquer avec nos confrères. Qui
conque s'occupe des questions d'avia
tion ne s'arrête même pas au projet
absolument irréalisable espace trop
exigu, et habitations limitrophes.
Les avions des lignes de la Sabena,
et même les avions de tourisme exigent
un terrain d'un minimum de 16 hec
tares, et condition qu'il soit parfaite
ment dégagé.
Mais Ypres prendrait une extension
touristique formidable, si, dès l'été
prochain, nous avions un aérodrome.
Maintenant que notre Bourgmestre a
goûté des plaisirs de l'aviation, nous es
pérons qu'P mettra le projet l'étude.
POUR PROFITER
INTEGRALEMENT
DU WEEK-END,
RIEN NE SURPASSE L'AVION.
Les Anversois furent les introducteurs de
la semaine anglaise en Belgique. Les chefs
d'industries et de maisons de commerce
de la Métropole qui donnèrent, les pre
miers, congé leur personnel depuis le
samedi 1 heure jusqu'au lundi matin
9 heures et quart compensèrent ce long
congé hebdomadaire en tenant très stricte
ment la main l'observation des heures
de présence du lundi au samedi, même
et surtout lorsqu'il s'agissait du haut
personnel.
Car rien n'est aussi contagieux que
l'exemple.
Aussi les bénéficaires du week-end, prin
cipalement les Anversois, très friands de
ce repos s'arrangèrent-ils pour tirer le meil
leur profit de ces heures de détente et de
liberté.
Beaucoup d'entre eux saisissaient cette oc
casion pour aller passer quelques heures
au littoral. Que ce soit en chemin de fer
ou en auto, on compte deux heures et demie
surtout en bonne saison, quand le tra
fic routier est intense pour aller des
rives du Kruisschans aux estrans de la Mer
du Nord. Par ailleurs, la partie extrême du
littoral, c'est-à-dire les environs de Knocke,
était l'objet d'une prédilection spéciale de
la part des Anversois. Or, Knocke est d'un
accès plus difficile qu'Ostende. Et cinq heu
res de train ou d'auto comme préface et
épilogue un congé, c'est plutôt érein-
tant.
Vint alors l'avion et surtout l'aérodrome
du Zoute.
Quelques membres du Club des Aviateurs
d'Anvers eurent tôt fait de démontrer
qu'Anvers n'était plus qu'à une demi-heure
du littoral.
Il n'en fallut pas plus pour que la Sa
bena instaurât un service Anvers-Knocke-
Ostende.
Immédiatement, 1 étape Anvers-Knocke
trouva de nombreux clients. Et l'heure
actuelle, un appareil ne suffit plus ce
trafic. C'est deux, trois et parfois quatre
avions qu'il faut mettre en service pour ré
pondre la demande.
Le samedi, partir de 13 h. 35, par
tent, en nombre suffisant, les Fokker pour
Le Zoute, où ils arrivent trente minutes
plus tard. Un service d'autobus, en corres
pondance immédiate, répartit les voyageurs
dans les trois sections qui forment la com
mune: Knocke, Zoute et Albert-Plage. Une
heure après le départ de l'aérodrome de
Deurne, les profiteurs de week-end sont
arrivés destinaticn.
Et ils disposent de toute l'après-midi du
samedi, de toute la journée du dimanche
et de la nuit du dimanche au lundi.
Plus besoin de repartir le dimanche soir,
pour être certain d'arriver le lundi l'heure
au bureau. Inutile non plus de se lever
cinq heures du matin pour tenir le vo
lant de six heures huit et demie et arri
ver au bureau dans l'incapacité de tenir un
crayon.
Avec la même cé'érit'' qu'on a quitté
Anvers le samedi, on y rentre. L'avion
quitte le Zoute 8 h 15, e: 9 heures
moins le quart, il est Deurne, tout juste
le temps pour arriver l'heure réglemen
taire au bureau, grâce de rapides autos.
Pendant un certain temps, des accrocs
se sont cependant produits en raison de
l'extension du itetic. Curieux accrocs dus
non pas aux avions mais l'absence de
moyens de transports automobiles. La rapa
cité des autos de la Sabena était, un mo
ment donné, inférieure la capacité des
appareils aériens.
En attendant qu'on eût pu ajuster les be
soins, on tint compte de deux éléments.
Le premier c'était de savoir si le voyageur
de la ligne aérienne disposait d'une auto
particulière. Dans ce cas on ne s'occupait
point de le transporter destination dans
la Métropole. Le second c'était de s'enqué
rir s'il devait se trouver son bureau
une heure précise.
Dans ce cas, les billets aller et retour dé
livrés ces voyageurs pressés portaient un
cachet spécial au moyen d'une grande lettre
P oblitérant le billet de retour. Ce P signi
fiait priorité dans le voyage de retour. Le
porteur de ce billet avait le droit de pren
dre le premier des avions en partance, c'est-
à-dire qui quittait le Zoute 8 h. 15 pré
cises. Les porteurs d'autres billets prenaient
le deuxième, le troisième ou le quatrième
avion qui suivaient un intervalle inférieur,
chaque fois, cinq miftutes.
De cette façon, tout le monde était satis
fait, y compris les grands patrons qui
voyaient arriver leurs collaborateurs frais,
dispos et reposés une heure parfaitement
acceptable.
Cette pratique du week-end intégral par
avion, la mer, est beaucoup plus dévelop
pée Anvers qu'à Bruxelles.
Le Fokker huit places qui quitte Bru
xelles dans les mêmes conditions le samedi
après-midi 13 h. 25 pour déposer les
villégiateurs 14 h. 5 au Zoute, ne doit
pas, comme celui d'Anvers, être doublé,
triplé ou quadruplé.
Cette pratique coutume n'est pas encore
introduite dans les mœurs bruxelloises. Mais
cela ne tardera vraisemblablement pas, d'au
tant plus que la Sabena qui ne manque pas
d'initiative ne laissera pas passer l'occasion
de développer le rapport de son exploita
tion.
Les Hollandais lui donnent l'exemple.
A l'heure actuelle nos entreprenants voi
sins du Nord ont mis deux grands appa
reils Douglas quatorze places sur la
ligne Amsterdam - Rotterdam - Haamstede-
Flessingue-Le Zoute le P. H. A. K. Q. et
le P. H. A. K. J. Ce sont de splendides
monoplans train d'atterrissage escamota
ble qui relient, avec trois escales en cours
de route, Amsterdam au Zoute en 65 mi
nutes.
Le samedi, un avion direct Rotterdam-
Zoute franchit la distance en 25 minutes.
Quittant le port hollandais 14 h. 50, if
atterrit au Zoute 15 h. 15.
La Sabena de son côté a mis en service-
un trimoteur Savoia-Maschetti le samedi en
tre Londres et Zoute, via Ostende. Partant
de Londres (Croydon) 18 heures, cet ap
pareil, malgré 15 minutes d'escale Os
tende, se pose 19 h. 10 au Zoute.
Ces quelques détails, fort peu connus dur
public, montrent le développement que pren
nent les lignes aériennes et permettent de
se faire une idée de l'avenir qui les attend.
A. M.
de l'Indépendance.)
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GRANDE FETE DES AILES
A ARLON.
les 3 et 4 août 1935.
Nous apprenons que plusieurs clubs ont
répondu l'appel du Comité, notamment
l'Association Aéronautique du Nord (Lille),
l'Aéro-Club de l'Est (Nancy), le Cercle Lié
geois d'Aviation de Tourisme et que la
Sabena, indépendamment du Fokker piloté
par Cocquyt pour venir relever ses records
de 1934, sera doublé d'un Fokker qui amè-
La meilleure collection qui existe complétée en 1935.
Toutes les branches des différentes armées y sont représentées
Quiconque visitera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRF.S
YPRES, ira de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations
Paroles de l'Evêque de Willesden, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fields,
Londres, Commémoration de l'Armistice 1932.
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