Comines
In het Waar
Sayetten Wijveken
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MUWBEKAEEHNG1
YPRES
19 - Grand-Place
LR1Ë1TRÀAT 26
IWR.
BULLETIN PAROISSIAL
28 juillet 1935 7e DIMANCHE après la
Pentecôte.
2 h. 30 Vêpres, Salut et Tiers-Ordre.
LUNDI 29 7 h. m. ch. pour Renauld
Gobert.
8 h. m. sol. pr Maria Delannoy.
8 h. 30 m. sol. pr Orner Vanbeselaere
la dem. de la Société d'Arbalette de
St Chrysole.
9 h. m. sol. pr Léonard Malesis.
MARDI 30 6 h. 30 m. ch. pr Fidèle
Louage.
7 h. m. ch. anniversaire pr Jules Ver-
meersch.
MERCREDI 31 7 h. m. ch. pr Emile
Desbuquoit.
7 h. 30 m. ch. pr Raymond Ghesquière
la dem. de l'œuvre de la Ste Enfance.
JEUDI 1 6 h. 30 m. ch. fondation de
Louis Cavle.
7 h. m. sol. pr Désiré Dujardin a la
dem. de la Confr. du Très St Sacrement,
7 h. 30 m. ch. pr les âmes du purga
toire produit du tronc.
VENDREDI 2 lr vendredi du mois.
6 h. 30 m. ch. en l'hon. du Sacré-Cœur
de Jésus en faveur des associés,
7 h. m. ch. en l'hon. du Sacré-Cœur
de Jésus.
7 h. 30 m. ch. pr Jean Béague.
7 h. 30 du soir Salut Sol.
SAMEDI 3 6 h. 30 m. ch. pr Paul
et Gérard Verkamer.
7 h. m. sol. du mois pr Paul LoOsvelt.
Vicaire de semaine
R. M. GRYSPEERDT.
ETAT-CIVIL. Naissances.
Dumont André, Rue du Sentier, 1 1
Vandamme Elza, Chaussée de Ten-
Brielen, 34. Roussel Ghislain, Ten-
Brielen. Debacker Françine, Rue
de la Paix, 36. Barbary Ginette, Rue
d'Houthem, 74.
AVIS
Le Collège des Bourgmestre et
Echevins de Comines porte la con
naissance des intéressés que le^ bureau
du recrutement de Courtrai siégera le
vendredi 9 août 1935 9 heures
Ypres. Au local Ecole de Musique
Rue des Chiens.
Les miliciens de la levée de 1936
non sursitaires, qui n'auraient pas reçu
de convocation, doivent s adresser
sans retard l'Administration commu
nale.
A Comines, le 20-7-1935.
Par ordonnance
Le Secrétaire Communal,
(s.) G. Vanneste.
Le Bourgmestre,
(s.) M. Dujardin.
AUBERGE DE SAINTE ANNE
A COMINES
A propos de la Chapelle Ste Anne
nous avons pensé de rechercher les
origines de l'auberge de Ste Anne qui
est située presque en face de 1 empla
cement de la Chapelle.
Y a-t-il eut un café plus ancien que
celui que nous avons connu et qui a pu
faire naître l'idée de donner ce nom
cette auberge. C'est possible mais
rien ne nous autorise le penser et si
elle a existé ce ne peut être qu'antérieu
rement l'incendie de 1 566. En tous
cas il semble que le nom est donné
évidemment cause de la proximité de
la chapelle Ste Anne et peut être aussi
pour attirer les pèlerins. Quant celui
qui nous occupe nous avons trouve
aux archives une demande de con
struction datant de 1 738. Les bâti
ments et la cave que nous avons con
nus avant la guerre marquaient bien
de cette époque comme aussi un grand
nombre de constructions voisines.
Dans cette pièce il est question d un
autre café qui est sans doute celui du
Chat qui n'avait en effet qu'une
porte cochère.
Il y est question aussi de la Seigneu
rie de Ghemeene dépendant de la Da
me de Messines. La Seigneurie de
Ghemeene serait la Cour de Briele ou
Ten Brielen (V. Coulon, hist. de
Mouscron, T. 1p. 322, 1666).
On y remarque aussi, qu'à cette épo
que, il y avait peu de constructions
dans la grand'rue et la rue de Wer-
vicq.
A propos de Ghemeene, on pense
la rue du même nom et on se de
mande pourquoi l'on a supprimé ce
nom qui fait partie de notre histoire
locale. Est-ce ignorance ou désir du
neuf En tous cas le fait n'émane pas
de «rens éclairés. Nos monuments, no
tre langue, notre patois tout comme
nos rues et nos noms font partie de
notre histoire et on leur doit le res
pect.
Nous respectons l'ortographe du
temps
A Son Altesse Sérénissime,
Supplie très humblement Chrisol du
mortier marchand brasseur demeurant
en la Ville de Comines sous la domina
tion de S. M. I. et Cath., disant qu'il
souhaiteroit de pouvoir faire bâtir une
maison avec deux portes cochères
usage d'auberge sous l'enseigne de
Sainte Anne, sur un héritage qu'il a
pris en arentement situé l'extrémité
de la Seigneurie de Ghemeene l'en
trée de ladite Ville, faisant le coin de
deux rues, l'une du côté du midi con
duisant vers la Ville de Menin, et l'au
tre du côté du coûchant vers celle d'Y-
pres et de Warnêton, n'y ayant dans
les environs de cet endroit (quoique
étant la grande route de Menin vers
Ypres principalement pendant l'Hi
ver) qu'un seul cabaret avec une porte
cochère et en état de loger les Etran
gers oûtre la comodité du public
et le profit qui en reviendra aux Do
maines de sa Majesté par l'augmenta
tion des consomptions et des nouvelles
habitations qu'elle occa.'onnera, le sup
pliant en même temps en vue de soû-
lager sa nombreuse famille en y pla
çant un de ses enfans
C'est le sujet qu'il a son recours
vers son Altesse Sérénissime
Le suppliant très humblement d'être
servie de lui permettre de faire bâtir
ladite aûberge dans l'endroit susdit,
nuoi faisant le suppliant continuera les
vœux pour la conservations de S. A.
S. et l'Auguste Maison d'Autriche.
Et comme il n'a pu en ob
tenir la permission de la dame de
la d. Seigneurie de Ghemeene quoique
dans la demande il n'y ait rien de con
traire aux droits mais très favorable
tant pour le service et l'établissement
des sujets de S. M. que pour l'avantage
des Domaines suivant le certificat des
fermiers ci-joint.
Puis au même dossier on trouve une
autre lettre ou plutôt un brouillon de
lettre qui reprend les termes de la sup
plique pour la transmettre favotable-
ment disant que Grisol du mortier est
un parfait honnête homme et qu'il n'a
aucune raison légitime de l'en suspec
ter... Que l'auberge qu'il veut ériger
est située sur la grand route et que c'est
pour y établir non point un inconnu
mais un de ses fils qui ne sont point
gens tenir de mauvais lieux et
souffrir de querelles.
Une autre lettre Requête pour les
brasseurs.
A Monsieur Becuwe
Comines.
fun cachet en cire).
Je ne vous envoie point de lettre
Monsieur pour Madame de Messines,
j'ai reçu une des siennes ce matin pour
d'autres affaires laquelle j'ai respondu
tout de suite et en même temps je lui
ai remontré ce que vous m'avez fait
l'honneur de me dire hier, et je lui
ait dit au':] me paraissait qu'il y au-
roit un défaut de charité de s'y oppo
ser davantage et que pour moi j'avois
promus mon consentement aussitôt
qu'elle aurait donné le sien, j'ai l'hon
neur d'être avec un parfait dévoue
ment Monsieur, votre très humble et
très obéissant serviteur
Van Zeller.
Lille le 14 May 1738
Suit encore une lettre datée d'Y-
pres du 30 May I 738 écrite en Fla
mand signée J.-Bte Dehem adressée
son cousin du mortier où il dit qu'il a
écrit la Dame de Messines et a parlé
Monsieur Craeylinkx et qu'il craint
n'obtenir aucun effet parce que la Da
me est très prévenue cause de la
contre-partie use et emploie une partie
de ses terres qu'il a fait tout son pos
sible en protestant, qu'il répondra le
plus tôt possible sans y manqueT, qu'il
a aussi parlé au principal des employés
des domaines, que celui-ci dit qu'il ne
se laissera pas prévenir par des person
nes contraires cette affaire et de
la dite interdiction et que celui-ci en
core n'a aucune raison de s'opposer
cette affaire ni de raison yç ajouter
pour l'interdire qu'il a écrit il y a
trois jours leur Directeur Bruxel
les qu'il n'y aurait que des avan
tages que probablement l'affaire au
ra une suite favorable dans quelques
jours que cette affaire est pressée
et qu'il viendrait sous peu en ville pour
en parler et prendre les résolutions et
mesures. Quant lui-même de son
côté il fera tout ce qui est possible
pour obtenir la permission nécesaire
pour l'avantage de Mr du mortier qu'il
veuille croire qu'il est sincère avec
toute son affection et estime.
Cousin du mortier
V. L. adtm. ede
J.-B. Dehem.
1738.
Comme on le voit il n'y avait pa*
mal de difficultés obtenir l'autorisa
tion de bâtir cette époque et il a
fallu pas mal de démarches pour obte
nir cette permission. L. D.
UNE INVITATION PRESSANTE
...C'est celle d'aller visiter l'EXPQ-
SITION D'OUVRAGES MANUELS
qui se tiendra (comme les années pré
cédentes pareille époque) dans la
grande salle du Patronage, chez les
Sœurs de Notre-Dame, 1rue de War-
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