In het Waar Sayetten Wijveken HUJJ DSftONNET YPRES 19 Grand-Place LE SUD, dimanche 25 août 1935. pleurent, nous ne saurions plus rester c Non, dit -le Général, elles ne partiront pas Ne crois pas que c'était par dureté de cœur. Oh non mais le général voyait pour nous l'impossibilité de partir, les Allemands étaient trop près du village, déjà même sur les terres de l'institut, car le tap-tap des mitrailleuses était parfaite ment distinct, et en me rendant de la cour la porte d'entrée, les balles sifflaient au- dessus de ma tête le danger était donc bien grand. Enfin le capitaine me fait sortir en me disant Je vais vous accompagner l'Institut pour rassurer les Institutrices et les enfants c'est le troisième jour que votre maison est bombardé, vous n'avez personne de blessé, donc vous pouvez rester en core Non, dis-je, nous ne pouvons plus rester, et je n'oserais plus retourner l'Institut sans la permission du départ, nos élèves seraient trop désolées Qui êtes-vous Je suis l'économe de l'Institut Attendez-moi ici Et il retourne auprès du Général. J'ai attendu la un quart d'heure sur la grande place en proie une anxiété terri ble Je voyais par la fenêtre le capitaine demander, supplier, exposer sans doute l'horreur de la situation qui nous serait faite, si les Allemands entraient dans l'In stitut, et finalement se lever rayonnant, et revenir me trouver. Je n'oublierai jamais l'accent avec lequel il me dit Vous pou vez partir, mais trois conditions. Vous par tirez cette nuit entre onze et deux heu res, en silence, sans lumière n'importe ce qui arrive en route, pas un cri, pas une pa role personne ne peut savoir que vous allez partir si quelqu'un le sait vous ne partirez pas. Tous ceux qui sont réfugiés chez vous sont considérés comme vos pri sonniers et partiront avec vous. A toute in terpellation en route, vous répondrez Ftiends et vous prendrez la route de Wulverghem et Neuve-Eglise. D'ailleurs je vais vous accompagner l'Institut pour faire connaître ces conditions Mme la Su périeure et Mr le Vicaire eux seuls avec vous, peuvent connaître votre départ. Et le bon capitaine me suivit jusqu'au pen sionnat qui présentait un aspect lamentable, les parquets jonchés de débris de vitres et de mortier pas de lumière possible, les bougies s'éteignant par les courants d'air. Enfin, Mme la Supérieure et Mr le vicaire se rendent notre salle manger pour re cevoir la communication du capitaine, tandis que moi-même je me rends notre cha pelle, où me disait-on un officier anglais me faisait demander. Jamais non plus, je n'oublierai le triste spectacle qui là s'offrit mes yeux, quoi que l'angoisse poignante de notre situation m'empêcha d'en saisir toute la lugubre grandeur. Là, dans notre chapelle, si belle autrefois et maintenant en partie dévastée, je vois un pauvre soldat anglais tué par un obus, et que ses camarades avaient dé posé sur un volet enlevé la fenêtre de la maison voisine c'était un beau jeune homme. De son front blessé, le sang avait coulé sur le volet, et tandis qu'un soldat lui enlevait ses éperons, un autre l'attachait sur le volet au moyen d'une corde et puis on lui enveloppa la tête d'un mouchoir blanc... C'était tout ce qu'ils pouvaient faire pour leur pauvre camarade. Qu'ils étaient émus tous, et comme l'officier avait de la peine contenir son émotion, quand il me demanda de pouvoir enterrer ce mal heureux dans l'intérieur de l'institut Je leur dis de me suivre, je ne pouvais les envoyer dans nos jardins, les Allemands étant de ce côté là. Je les conduisis donc la cour St Georges, la cour de nos gran des jeunes filles, côté de la chapelle, et leur indiquai un endroit propice dans une des pelouses. Mais il faisait très obscur, et pas moyen de faire de la lumière. Enfin un soldat place un bout de bougie dans une caisse renversée et s'aidant de ce faible éclairage, ils creusent une tombe et y dé posent leur malheureux ami. La fosse étant couverte, ils restent un moment silencieux, priant sans doute, et semblent en quelque sorte devoir s'arracher de ce triste endroit. L'officier me fait promettre de faire mettre une croix sur cette tombe dès que j'en aurai l'occasion, et me remet l'inscription qu'il désire y voir tracer. Cette inscription, je te la transcris, espérant que tu pourrais en Angleterre rencontrer la famille de ce jeune homme et lui faire part de tout le pieux respect avec lequel ses camarades l'ont inhumé, et de l'affectueuse sollicitude de son officier. Private C. R. 1. C. H. A. Squadron 5lh Dragoon Guards 22 Oct. 1914. Killed in Action. Sign. Captain Meivyn Crayros- bay. (A suivre) Un ancien de la Région. Reproduction interdite. Delbaers, Ypres, est vainqueur par abandon au 2me round, de Declercq, Mouscron. Cleiers, Ypres, est vainqueur de Gei- regat de Mouscron, par knock-out au 2me round. Carlier, Ypres, bat Juvenet, Mous cron aux points. Vanoutryve, Mouscron, bat Huisse, Ypres, par knock-out au 3me round. Vandeghinste, Mouscron est vain queur de Vercauter, Ypres, disqualifié au 2me round pour coup bas. Combat pour professionnels en 10 rounds de 2 minutes Bazyn, Mous cron et Croquette, Ypres, font match nul. Ce match fut très goûté du pu blic, en raison de l'ardeur déployée par les deux adversaires. Le début fut pour Croquette, Bazyn se contentant d'ee- quiver. Mais mi-distance, ce dernier voyant son adversaire fatigué par suite de ses nombreuses attaques, prend son tour la direction des hostilités cherchant visiblement le coup dur. Le match ira toutefois jusqu'à la fin, les YPRES. Voici les résultats offi ciels du grands concours de pêche la ligne, organisé pour la première fois et qui a obtenu un succès considérable (278 participants). Séries d'honneur (13 sociétés). La coupe a été remportée par MM. Al- béric Seys, François Dewulf et Joseph Dewulf du cercle Karpervisschers (Pêcheurs de carj>es) Ostende, avec 2 1 0 points. Concours général. 1er prix (250 fr.) Aloïse Perneel (Iseghem), 495 points 2me (200 fr.) Ch. Mon- éeyne (Roubaix), 435 p. 3me (150 fr.) Pr. Van Beylen (Iseghem), 372 p. 4me (125 fr.) Albéric Seys (Ostende), 335 p. 5me (100 fr. Orner Baes (Zandvoorde)288 p. 6me Aloïse Devlaeminck (Iseghem), 284 p. 7me Florent Carette (Tour coing), 279 p. 8me Orner Beauprez (Iseghem), 275 p. I Orne Aloïse De- decker (Ostende), 274 p. 1 Ime Ur bain Depuiche (Gand), 272 p. 1 2me Arthur Berthier (Ypres), 255 p. 1 3me Robert Ryckaseys (Ostende), 250 p. Mme Orner Engels (Ypres), 249 p. 15me Camille Vermeersch (Ostende), 244 p. 16me Pierre Per neel (Iseghem), 240 p. 1 7me Adol phe Roelens (Iseghem), 223 p. 1 8me Oscar Pinson (Furnes), 223 p. 19me François Dewulf (Ostende), 220 p. 20me Fr. Dekeerschutter (Iseghem), 209 p. La coupe des présidents a été rem portée par M. Prosper Van Beylen (Iseghem), avec 372 points. Les primes de distance ont été. ga gnées par les clubs Hand in Hand (La main dans la main), de Zand voorde Opletteridheid en Geduld (Attention et Patience), d'Ostende Karpervisschers (Pêcheurs de car pes) et Snoeckervisschers (Pê cheurs de brochets) d'Ostende. Les primes du plus grand nombre de membres ont été décernées Wa- terduivels d'Iseghem, 24 membres Oplettenheid en Geduld d'Osten de, 15 membres et De Vrye Vis- schers de Caeskerke, 15 membres. Enfin plusieurs prix de valeur ont été tirés au sort entre les pêcheurs iso lés yprois, qui n'ont pas obtenu d'autre prix. Nous félicitons très cordialement les organisateurs de ce très beau concours, qui avait attiré une foule considérable au Majoorgracht. Pareilles initiatives méritent d'être soutenues et encoura gées. BOXE YPRES. La soirée pugilistique Organisée samedi soir par Billiet, au Palace, a connu un très beau succès sportif. Voici les résultats techniques. Com bats pour amateurs en 4 rounds de 2 minutes Steeland, Mouscron, est vainqueur par knock-out au 2me round, de Blan- caet d'Ypres. POUR VOS ROBES D'ÉTÉ VOUS TROUVEREZ UN CHOIX COMPLET ET A DES PRIX AVANTAGEUX. A TOILETTES D'ÉTÉ POUR DAMES, JEUNES FILLES ET ENFANTS CHOIX ÉNORME DE ROBES NOIRES ET EN COULEURS EN CREPE DE CHINE A PARTIR DE 95,— EN CREPE GEORGETTE A PARTIR DE 125,— MANTEAUX A PARTIR DE 86,— VENEZ VOIR NOTRE COLLECTION.

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 10