Chronique Aéronautique. "LE SUD De Grande Réputation Mendiaie. (e Kutée de tfuarra du saillant d'Ypras. LE SUD, dimanche 25 août 1935. LE CONCOURS DE VOL A VOILE DE LA RHON. n\ t t:- - -nriBÊÊËÊmmmm* "I l v cessité du développement social. En fin, M. Van Severen exalta la pro priété, développa son plan de banque corporative, définit sa conception de l'Etat dinaso, basé sur l'ordre, le pou voir souverain et l'armée et termina en exprimant sa confiance dans l'avenir du mouvement dont l'ampleur s'ac croît chaque année dans des propor tions étonnantes. Là-dessus ce Landdag prit fin. Je dois la vérité d'ajouter que le dis cours de M. Van Severen fit bonne impression sur les neutres qui l'é- coutèrent. Beaucoup de choses sen sées, mais aussi une grande somme d'hérésies économiques. La diatribe violente contre le flamingantisme dans sa forme actuelle fut tout particulière ment goûtée et fit vraiment sensation. Et comme il exprimait sa sympathie l'égard des Wallons, le chef dinaso fut longuement acclamé par son public qui témoigna d'un bout l'autre de ce congrès d'un esprit que nous n'avions pas cru rencontrer en ce milieu. VERRES A VITRES Firme Cyr. TAVERNIER-VAN UXEM Dépôt des Usines DE KEYN frs Fabrique de Couleurs Vernis Emaux Tout pour le peintre et le vitrier. 29, Place Van den Peereboom YPRES Tél. 35 7. tmmm MADAME VANDENDRIE3SCHE, DENTISTE, 49, rue de Dixmucte, a Ypres. Consultations tous les jours. Spécialité de dentiers perfectionnés e garantis. BILLET DE BRUXELLES L'avenue Louise perd ses feuilles rousses C'est l'hiver qui /annonce. La foire se retire, c'est encore l'annonce de l'hiver Les vacances prennent fin et adieu le mer veilleux été qui a fait Bruxelles plus mer veilleux encore Les flots de touristes vont certes diminuer. L'Exposition fermera ses portes laiisant dernère eile le regret et la mélancolie des beaux fours de 1935. Nous allons secouer nos fourrures et nos paletots d'hiver, endormis l'été dans les armoires avec leurs petites amies les mites Celles-ci pourront enfin prendre aussi un peu d'air et chercher d'autres victimes que nos pauvres nippes. Nos parcs, nos avenues vont faire un dernier effort pour nous char mer et puis octobre viendra avec les portes et fenêtres refermées sur notre mélancolie, et comme consolation le chauffage central qui reprendra partout son règne Résignons- nous. L'hiver a aussi ses charmes et chez nous /il est long, il n'est jamais bien ter rible Sachons aimeret le froid, et la cha leur et l'hiver et l'été, les beaux et les mau vais jours nous acheminent tous vers l'Eter nité A cela surtout nous devons penser en voyarït tomber les feuilles mortes de nos grands arbres. ONCLE BEP. EST LE JOURNAL DE TOUTE LA RÉGION Le 16e concours annuel national de vol sans moteur allemand s'est déroulé la Wasserkuppe, dans le massif de la Rhôn. Il a connu un succès magnifique et a mon tré, une fois de plus, qu'en matière de vol voile, les Allemands sont les maîtres in contestés, surclassant de très loin tous lAirs rivaux. Pour eux le vol voile est devenu un véritable yachting aérien. Cela dit, voyons brièvement quels furent les faits saillants de cette quinzaine. Remarquons d'abord que quelques jours avant le concours l'as Peter Riedel avait pris le départ de Berli ni destination de Hambourg (272 Km) qu'il réussit rejoin dre Exploit sensationnel et unique dans les annales du vol voile. Le 20 juillet, inauguration. 57 planeurs sont présentés ensuite, au travail Belle journée. Les départs se succèdent. Pour son premier vol, Hofmann bat le record mon dial de distance (376 km. par Dittmar) et atterrit en Tchécoslovaquie ayant parcouru 495 Km. Oeltzschner atteint 360 Km. 24 juillet Riedel parcourt 270 Km. Le célèbre Wolf Hinh contourne l'Oechsen- berc (30 Km) et revient son point de départ. Le 25 vent presqu enul, mais fortes ascendances thermiques Hofmann se pose près d'Arlon (320 Km), Riedel fait 250 Km. et Oeltzschner 240. Hirth 193. Brauti- gam, lui aussi, contourne l'Oechsenberg. Le 27, sans vent, 28 vols de plus de 100 Km sur un total de 50 lancers. Hirth fait 420 Km. De l'avis général, c'est le plus beau vol du concours et Hakenjos 330. En tout, 6000 Km. parcourus dans la même journée. (Il n'y a pas eu plus de 4000 Km. pendant toute la durée 15 jours des concours précédents Le 29, journée sensationnelle en effet, Brno (Tchécoslovaquie) atterrissent 4 pi lotes Brautigam, Oeltzschner, Steinhof et Heidemann. Ils ont parcouru 502 Km. pres- qu'en vol de groupe, et enfoncé le record de Ludwig Hofmann. Dittmar se posa 50 Km. avant Brno. Bartaune fit 483 Km. et Spate 419. En 9 jours, 28.000 Km. Le lr août est un jour néfaste. On ap prend la mort du sympathique Rudolf Oeltzschher, un des recordman du 29 juil let. Accident stupide au retour de Brno, l'avion qui remorquait le planeur s'écrasa au sol causant la mort du malheureux as Le drapeau du camp flotte mi-mât. 2 août 5 pilotes réussissent le vol Was- serkuppe-Kassel (100 Km. environ). Brixa fait 195, Riedel 190, etc... Le 16e concours de la Rhôn s'est achevé sur des chiffres impressionnants au total plus de 35.000 Km. (soit environ le tour de la terre l'équateur) en 14 jours. Il y a eu 140 vols au-dessus de 60 Km., 113 au-dessus de 100 Km., 41 au-dessus de 200, 16 au-dessus de 300, 9 au-dessus de 400 et 4 au-dessus de 500 Km. Comme le règlement le prévoit, les prix ont été attribués des groupes. Le vain queur a été le groupe VII de Dresde, au quel appartiennent Brautigam, Spate, auquel appartenait aussi le malheureux Oeltzschner. Dans le classement individuel des pilotes, c'est d'ailleurs ce dernier qui vient en tête, "uivi de Soate, Stemhof, Hofmann, Bar taune, Riedel, Brautigam, etc... Ph. V. Nous donnerons la semaine prochai ne Ut.i article fort documenté et très précis du Président de la Fédération des Clubs belges d'Aviation de Tou risme, le Comte Arnold de Looz-Cors- waren. Nous remerçions vivement le Comte de Looz pour cette précieuse collaboration et pour l'appui qu'il veut bien apporter notre campagne, nous sommes fort heureux de trouver ainsi un écho auprès des amateurs de l'avia- tien. Et nous le remerçions aussi de ce qu'il veuille bien déclarer qu'il lit avec tant d'intérêt la chronique tou jours si bien documentée et de ce qu'au nom de la Fédération des Clubs belges d'avion de tourisme il y joigne ses remerciements pour la part que prend LE SUD l'expansion de l'idée aérienne Nous reporteurs sur notre excellent et fidèle collaborateur Ph. V. ces lou anges qu'il mérite. C. v. R. LE VOL INSTRUMENTAL o Au début des lignes aériennes, quand l'idée de pouvoir voyager d'un point un autre avec une ponctualité régulière, sem blait prtsqu'un miracle, le nuage était l'ob stacle le plus grave et le plus redoutabe. Voler dans les nuages et dans le brouil lard apparaissait alors comme une entreprise téméraire, sinon impossible, et l'on parlait d'audacieux pilotes, qui n'en étaient sortis qu'à grande peine, dans des positions anor males, ayant perdu, au bout de quelque temps, toute orientation et toute possibilité de la retrouver. Les nuages formaient une muraille mou vante, et la rencontrer signifiait être forcé de passer dessous ou de rebv LS-e: Jiemin. Les survoler était dangereux parce qu'ils pouvaient devenir compacts et ne plus of frir d'éclaircies pour en sortir, rester en des sous signifiait le vol en rase-mottes, dan gereux entre tous parce qu'un arrêt subit du moteur contraignait atterrir sans pou voir choisir un terrain approprié. Dans les vols de montagnes, l'on serpentait souvent avec les agiles monomoteurs entre le fond de la vallée et le plafond des nuages, con fiant en l'habileté des pilotes et en la qua lité du matériel, qui, en vérité, ne manquè rent jamais, mais si les nuages venaient descendre jusqu'au niveau des cols, le pas sage devenait impossible et l'avion était forcé de retourner au champ le plus proche. Aujourd'hui l'avion traverse les couches grises des nuages avec la même sûreté d'un train qui suit des rails bien gardés, il monte rejoindre la lumière du sofêil au-dessus de la blanche mer des nuages, ou bien voyage pendant des heures dans l'obscurité sans perdre un seul instant son orientation et sa route. Il pourrait être intéressant pour le public de savoir, en peu de mots et sans entrer dans des détails techniques, comment s'ac complit le miracle. Il est dû aux instruments de bord et la T. S. F., les grandes aides de la navi gation aérienne. Les instruments ont la tâche de faire con naître au pilote chaque instant, facile ment et sûrement, les conditions de vol de son appareil, et sa position dans l'espace. Quand l'horizon est invisible, tout point de repère manque, et il s'agit de reconsti tuer un horizon artificiel capable de sê sub stituer au vrai. Le problème est moins simple qu'on ne pourrait le croire parce que ni pendule ni niveau ne suffisent au bu', leurs indica tions étant faussées par chaque mouvement de rotation -de l'avion. La solution est ob tenue par le gyroscope, ctrange et admi rable mécanisme qui consiste essentiellement en un disque lourd que l'on fait tourner très grande vitesse au moyen d'une pe tite turbine air. La grande inertie accumulée par la rota tion rapide fait que cet instrument tient tena- cement sa position dans l'espace et réagisse fortement chaque effort tendant en dé vier l'axe de rotation. Au moyen du gyroscope nous obtenons l'indicateur de virage, qui marque instanta nément chaque rotation de l'appareil droite ou gauche, l'indicateur de direc tion qui trace la route, l'horizon artificiel qui indique la position transversale et lon gitudinale de l'appareil. D'autres instru ments complètent et confirment ces indica tions, tels que l'indicateur de vitesse, l'in dicateur de montée et de descente, les alti mètres, la boussole magnétique, l'indica teur de pente, et, avec tous les instruments concernant le moteur lui-même, on obtient comme résultat une planche de bord qui épouvanterait le profane par sa complica tion, mais dans laquelle un pilote expert lit et contrôle d'un seul coup d'oeil les con ditions de vol de son appareil pour en dé duire les corrections apporter au moyen des commandes. Avec de l'entraînement, et grâce aux per fectionnements des instruments aactuels le vol aveugle est devenu presque instructif et pas plus fatiguant que le vol normal. Reste le second problème, celui de la navigation. Ne voyant pas le terrain, le pi lote ne peut pas contrôler directement sa position ni la calculer sûrement en se ser vant de la navigation estimée, c'est-à-dire de la boussole et de l'indicateur de vitesse, parce qu'il n'a pas le moyen de connaître la dérive produite par le vent, moins de posséder bord un dérivomètre. Mais alors encore faut-il que le sol soit visible. S'il ne l'est pas ou si on préfère ne pas se servir du dérivomètre, la T. S. F. intervient, en signalant au pilote les conditions mé téorologiques de toutes les localités qui peu vent l'intéresser et surtout en lui indiquant sa position exacte au moyen des radiogo- niomètres. La T. S. F. peut préciser, avec une grande exactitude, la direction d'où provient uft signal, et si deux ou plusieurs stations re lèvent simultanément un appareil, le point de croisement des directions relatives, mar qué sur une carte, indique sa position exacte qui lui est communiquée immédia tement au moyen de la même T. S. F. De cette façon, l'avion est conduit avec une sûreté précise jusqu'à son aéroport de destination. Si celui-ci est équipé de radio- phares (système simplifié et automatique de radiogoniométrie, et échelle réduite) il pourra y atterrir sans voir le sol. Malgré toutes ces précautions, la méca nique, parfois, pourrait être prise en dé faut c'est qu'alors les éléments ligués contre l'homme sont vraiment invincibles. Il n'y a rien faire. Et sagement, les avions restent au sol ce qui arrive d'ailleurs très rarement. Ph. V. PETITES NOUVELLES C Saluons ici avec respect et émotion la. mémoire de Willy Post qui fut un grand, aviateur de raid, de la trempe des Costes, Kingsford Smith, Lindbergh... Pour l'avia tion mondiale, Willy Post était un exemple. C Qui gagnera la Coupe Hélène Bou cher (31 août) L'appareil de Maryse Hiltz et le Maillet 20 sont les plus rapides. Sans deute la science de pilotage de Maryse. Hiltz l'emportera-t-elle. Ph. V. OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES La meilleure collection qui existe complétée en 1935. Toutes les branches des différentes armées y sont représentées Qu-f-onque visitera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES YPRES, ira de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations Parole. îe l'Evéque de Willesdea, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fiélcb. Londres, Commémoration 4e l'Armi"ir- 193? ENTREE RUE DU VERGER, YPRES. Un ancien Combattant donne gratuitement toutes les explications. Conservateur Monsieur L. N. MUR7HY, F I L., Décoré de ia plus haut; D'^tinction MiFt - Frincai.se. em etr

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