Un poêle
de CINEY
A la Bêche d'or
LES CONTES D'HOFFMAN
par la troupe du Théâtre Royal
de Gand.
AUX AMITIÉS FRANÇAISES
La conférence de M. Leurquin a ouvert
le cycle d'hiver des soirées des Amités fran
çaises. Ce fut un très gros succès. M. Leur
quin avait eu l'excellente idée de changer
de sujet La chasse aux chamois fut dé
laissée pour... le conflit éthiopien. Pen
dant une heure le journaliste de talent et
le hardi reporter nous conduisit dans les
coulisses de Genève, et avec une admirable
srûeté de jugement, et une incontestable ob
jectivité, il nous situe les tôles des diffé
rents acteurs de la Comedie éthiop.jnne qui,
par suite des gaffes et des malentendus des
négociateurs, pourrait devenir un drame
européen. L'alliance franco-italienne
dans la Méditerranée est un souci constant
pour l'Angleterre. Celle-ci a libéré sa flotte
de la Mer du Nord par l'accord naval anglo-
allemand. La liberté de navigation et d'in
fluence de l'empire britannique dans la Mé
diterranée est vitale pour l'Angleterre. Des
erreurs diplomatiques de la France, érigées
par les difficultés de la politique intérieure,
ont accentué l'imbroglio. Il faut, tout prix,
arriver rapidement une solution qui sa
tisfasse les deux véritagles adversaires l'Ita
lie et l'Angleterre.
SEMAINE RELIGIEUSE
SAINT-MARTIN
MESSES ANNIVERSAIRES
SAINT-MARTIN
SAINT-PIERRE
SAINT-JACQUES
ON DEMANDE une bonne servante
ayant servi. Ecrire ou donner
adresse au bureau du journal.
THÉÂTRE
Kinder en van Ons Volk (Ant. Coolen)
Après une tournée triomphale en Hollan
de, Staf Bruggen et sa troupe nous pré
sentent le dimanche 20 octobre au Théâtre
Communal, KINDEREN VAN ONS
VOLK (Les enfants du pays) de Ant.
Coolen.
PARC REINE ASTRID
LES LITTERATEURS
DE COURTRAI
AGENDA
Dimanche 20 octobre. 20 h. au
Théâtre Communal KINDEREN
VAN ONS VOLK groupe Staf
Bruggen.
Jeudi 24 octobre
Inauguration du service d'eau, par
M. Baels, gouverneur de la province.
19 h. 30 au Théâtie Communal
TOVARITCH Jeune Garde Ca
tholique.
Samedi 26 octobre. 19 h. 30 au
Théâtre Communal TOVA
RITCH jeune Garde Catholique.
Dimanche 27 octobre. 15 h. au
Théâtre Communal DE VERLO-
VINGSMARKT par le groupe
Vlaamsche Zonen
20 h. au Théâtre Communal
«KRISTUS KONING», par H.
Hartebonden.
Mardi 29 octobre. 20 h. au Théâtre
Communal Troupe du Théâtrè
Royal de Gand.
Jeudi 31 octobre. Ouverture de
l'Exposition la mémoire de S. M.
la Reine Astrid l'Hôtel de Ville.
Samedi 2 novembre. Congrès de
la Fédération des Cercles catholi
ques.
CONFÉRENCE
LE PHOTOCLUB A L'HONNEUR
Bal des Commerçants de Courtrai.
LA CROIX-ROUGE A COURTRAI
pour chaque usage.
LE CALO INDUSTRIEL CINEY
pour l'atelier
LE CALO-ENVELOPPE CINEY
pour le bureau et la chambre coucher.
LA CHEMINÉE CINEY
pour la salle manger et la chambre coucher.
LE FOYER CINEY
pour le fumoir.
PARTOUT DU CINEY
signifie GOUT, CONFORT,
PROPRETE, ECONOMIE.
Dépositaire
COURTRAI.
Rue de la Lys, 24
Courtrai
M. Leurquin a donné aux Amitiés fran
çaises une conférence de tout premier or
dre, instructive, vivante, parsemée de vues
personnelles et d'anecdotes, nous sommes
heureux de pouvoir constater que le pu
blic yprois est vraiment favorisé. M. De-
lobel qui avait présenté d'une façon char
mante le conférencier, trouva les mots qu'il
fallait pour le remercier au nom des Amitiés
Françaises.
w Après la conférence M. Leurquin fit dé
fouler trois films très intéressants sur Rome,
l'anniversaire de l'entrée en guerre de l'Ita
lie, et l'aviation italienne.
Dimanche 20 octobre A 7 h. messe et
communion Générale pour les enfants des
écoles. Journée des Missions. Dans toutes
les églises il y aura des sermons et des
quêtes pour la Propagation de la Foi.
o
Dimanche 20 octobre 11 h. 30 pour
Mr Emile Talon et son épouse.
Dimanche 20 8 h. 30 messe chantée
pour la famille de Firmin Raes-Pinett.
Dimanche 20 7 h. 30 pour Léopold
Acke. A 8 h. 30 pour Mad. Callens.
Le talent reconnu de ces grands acteurs,
ainsi que la présence de l'auteur, feront
sans nul doute de cette soirée, l'une des
plus marquantes de la saison.
En séance du 8 octobre 1935, le collège
des Bourgmestre et échevins a décidé que
le parc du peuple situé en Basse-Ville se
rait dénommé partir de ce jour PARC
REINE ASTRID». Toutes nos félicitations
notre administration communale pour ce
beau geste.
Nous sommes au regret de devoir repor
ter la semaine prochaine le début de l'étu
de M. Hubert Graulich. Regret auquel se
mêle le plaisir de constater que notre chro
nique courtraisienne est, dès le début, si
importante.
Le groupement médical St Lucasgilde
nous convia vendredi dernier, sa première
conférence en la salle échevinale de l'Hôtel
de ville.
Mr le Dr Sobry nous présente le confé
rencier, Mr l'Ingénieur J. Demeyere, Direc
teur de l'Ecole Supérieure professionnelle
de Courtrai, et lui cède aussitôt la parole.
Mr Demeyere ne cherche pas les grandes
phrases, les belles tournures littéraires. Il est
ingénieur et nous parle en tant que tech
nicien.
Utilisant de nombreux diagrammes dont
il est l'auteur, le conférencier analyse d'une
façon pénétrante le mouvement des nais
sances, des décès et des mariages Courtrai
depuis 1880. Les décès ont commencé dé
croître depuis la période 1885-1889 les
naissances depuis 1895-1899- II en résulte
que le groupe de Courtraisiens entre 35 et
50 ans appartenant aux années fécondes et
ayant été le premier profiter des circonstan
ces hygiéniques meilleures, se trouve être
extraordinairement nombreux par rapport
aux groupes moins âgés, de plus en plus
raréfiés par la limitation des naissances les
statistiques relatives au nombre de miliciens
et aux mariages prouvent. Dans les grou
pes plus âgés, on trouve chaque année plus
d'habitants, par suite de la plus longue du
rée de vie.
Notre population vieillit, et une nouvelle
chute de naissances, suivie d'un vieillisse
ment plus prononcé est craindre.
Le conférencier souligne que depuis la
guerre, le nombre d'enfants par mariage
atteint peine deux et que dès lors il est
impossible que la population se puisse main
tenir fait de plus graves pour l'urbanisa
tion de la ville.
En comparant la démographie de Cour
trai celui de la Belgique, Mr Demeyere
prouve leur quasi identité de plus, en par
courant les principaux pays de race blanche,
il en arrive démontrer la corrélation
étroite existant entre le chômage et le phé
nomène de vieillissement actuel mais passa
ger en effet dans tous les pays, le nombre
de producteurs augmente plus rapidement
que la population totale.
Conclusion causé par la démographie, le
chômage doit être combattu, d'une part, par
les remèdes démographiques augmen
tation des naissances et d'autre part, par
tout ce qui peut crger de nouveaux besoins
de consommation, c'est-à-dire, si paradoxal
que cela paraisse, par la technique.
Cette conférence fit une très forte impres
sion sur l'assistance. Nous remercions vi
vement Mr l'Ingénieur Demeyere de nous
avoir exposé la situation telle qu'elle se
présente, en toute franchise, si sérieuse et
dangereuse qu'elle puisse nous paraître. A
nos dirigeants maintenant d'appliquer sans
délai les remèdes indispensables.
Nous apprenons que Mr R. COPER-
MANS, Président du Photo-Club, vient de
remporter le lr Prix au concours de pho
tos Shele Bruxelles. Nous présentons
au sympathique président, toutes nos féli
citations.
D'autre part, le Comité de sélection du
XXXe Salon d'Art photographique de Pa
ris, aurait agréé deux photos du Club de
Courtrai, l'un présenté par Mr L. Blon-
deel, l'autre par Mr O. Demey.
Ce bal a lieu ce samedi 19 octobre
8 heures au Foyer du Théâtre. Entrée 6
francs. Le comité des Fêtes du quartier de
la rue Longue des Pierres tient des canes
la disposition de tous ceux qui lui feront
le plaisir d'assister ce bal.
Des cours de Croix-Rouge pour l'obten
tion du diplôme d'ambulancier ou ambu
lancière sont organisés l'école Commu
nale. Les cours seront donnés par le
Dr Gaston Vermeulen 18 h. 30 partir du
mardi 29 octobre en français et du mercre
di 30 octobre en flamand. Les inscrip
tions peuvenUœtre adresssées par écrit jus
qu'au 28 octobre au comité local. L'inscrip
tion est gratuite, mais il faut être mem
bre de la Croix-Rouge.
Dans la taverne de Maître Luther, Hoff-
man en compagnie de ses amis de fête, leur
fait le récit de ses amours. Nous revivons-
avec lui sa passion pour Olympia la pou
pée miraculeuse, qu'un Juif trompé, brisera,
détruisant du coup le rêve d'Hoffman.
Nous retrouvons celui-ci chez Guilietta,
la courtisane vénitienne, qui, après avoir
accepté l'hommage de son amour, l'aban
donne et se rit de lui.
Enfin le voici auprès d'Antonia, la tendre
enfant aq don vocal enchanteur. L'usage-
de cette voix merveilleuse l'épuisé elle en
meurt.
Ces trois amours, n'ont laissé au poète
que des regrets amers. Il renonce l'amour
et se donne tout la Muse.
Offenbach en écrivant cette œuvre, nous
a prouvé la diversité de son talent musi
cal.
Les chœurs du premier acte nous don
nent la note joyeuse pleine d'entrain.
Au second acte, le compositeur nous
charme par sa musique légère (jamais tri
viale), agréable, délicate l'extrême dans
le chant de la poupée.
L'action musicale s'accentue au troisième
elle devient passionnée, dramatique avec
toujours ce refrain sentimental, mélancoli
que de l'immortel chant Nuit d'Amour »-
Puis elle augmente, s'amplifie, devient
même violente dans les scènes entre Anto-
nia et le-Docteur Miracle, formant con
traste avec le duo de la délicieuse roman
ce e C'est une chanson d'Amour
Les rôles d'Olympia, Guilietta et Anto-
nia sont très souvent joués par une et mê
me cantatrice. Ici le rôle d'Olympia était
tenu par la jeune et jolie Madame Long-
bien qui a littéralement enlevé la salle dans
son Air de la Poupée qu'elle finit sur un
contre-mi-bémol de toute pureté.
Guilietta et Antonia, rôles interprétés
par Madame Delmarcelle nous ont permis
d'apprécier la voix de soprano, bien timbrée,
chaude et puissante de cette belle actrice.
l