TOVARITCH Dernières Nouvelles. La Situation en Ethiopie. Le MAITRE-FOURREUR F. Vandevoorde Compagnie Belge d'flsserancts des Glaises Kcpees Rue au Beurre, 31 YPRES 7, Rue ^Longue de la Croix, GAND C. v. R. CHRONIQUE YPROISE TOUS LES SOIRS VOUS VOUS DEMANDEZ OU EN EST LE CON FLIT ETHIOPIEN. ET VOUS DEPLOREZ DE NE PAS AVOIR LES EDI TIONS DU SOIR DES GRANDS QUOTIDIENS. LE JOURNAL MODERNE, C'EST VOTRE APPAREIL DE T. S. F. QUI VOUS DONNERA CHAQUE SOIR LES DERNIERES NOUVELLES DE L'ETHIOPIE, LES COMMUNIQUES DE ROME, DE GENEVE ET D'ADDIS-ABEBA. SEUL UN BON APPAREIL DE T. S. F. VOUS PERMETTRA DE RECEVOIR TOUS LES POSTES. ESSAYEZ LES DERNIERES NOUVEAUTES DE LA MAISON CHRISTLAENS, 28, RUE AU BEURRE A YPRES. APPAREILS A PAR TIR DE 1600 FRANCS. I tient votre disposition 9V~ VISITEZ SES INSTALLATIONS SKUNGS PUTOIS PETIT-GRIS ASTRAKANS AGNEAUX DES INDES etc., etc. VOTRE DEVOIR ET VOTRE INTÉRÊT I Assurez tous les risques la SOCIETE ANONYME. CAPITAL 5 MILLIONS. SIEGE SOCIAL ORGANISATION PARFAITE AVANTAGES IMPORTANTS SON NOM SON EXTENSION SA RÉPUTATION SONT VOTRE GARANTIE Toutes les branches Tous les risques I Inspecteur provincial L. F. TOUSSEIN. Bureaux II, rue Nicolas Despars BRUGES. LE SUD, «Hmanfl»» 20 octobre 1935. Le jeudi 24 et samedi 26 octobre la jeune Garde Catholique de Courtrai interprétera au Théâtre Communal la pièce de M. Jacques Deval Tova- ritch Le mercredi 30 octobre la Troupe du Parc jouera la même pièce aux Amitiés françaises Ypres. Tovaritch a été le grand succès du Théâtre de Paris en 1934. Jouée pour la première fois le 13 octobre 1933, elle a franchi la quatre centième repré sentation. Ce succès prouve que le pu blic n'est pas exigeant. Il suffit de lui plaire en offrant un spectacle facile, gai, nuancé d'humour. Tovaritch est une aventure qui remet en scène, une fois de plus, fe Russe exilé, in souciant, résigné dans le grand Paris cosmopolite. Thème usé, et c'est le grand mérite de J. Deval rajeuni par une intrigue aussi fantaisiste qu'in génieuse le Prince Mikaïl, chambel lan du Tsar, et sa femme Tatiana, Al tesse impériale, vivent Paris dans le plus complet dénuement, et possèdent cependant un compte-courant en ban que d'un montant de quatre milliards. Joli, n'est-il pas vrai Mais ce compte courant représente le trésor du Tsar confié au Prince Mikaïl et celui-ci «'est juré de mourir de faim plutôt que d'y toucher. C'est cela toute l'intrigue la Haute- Finance, le Grand-Duc Nicolas, les po liticiens et finalement le camarade (en Tusse Tovaritch Gorotchenko en tourent les exilés pour obtenir la pré cieuse signature au bas du chèque de quatre milliards. Le camarade bolche- viste l'emportera au nom de la Sainte Russie, car de cette façon le Prince évitera que le gouvernement de Mos cou cède une puissance étrangère des puits de pétrole. Le résumé de l'intrigue vous prouve que celle-ci n'est que l'accessoire, le prétexte mille situations pittoresques collusion de la Politique et de la Fi nance salon élégant du riche indus triel politicien socialiste un prince va let de chambre et une altesse sou brette le charme russe envoûtant le bourgeois français le commissaire du peuple rencontrant les princes, etc., etc... Il faut voir Tovaritch avec l'inten tion de se délasser, et de passer quel ques heures pleines de fantaisie. Car le dialogue est alerte, vif,' spirituel, et par endroit très... moderne. Cette pièce exige de la part de ses interprètes énormément d'entrain. A Paris le rôle de la Princesse était tenu par Elvire Popesco, et ce dut être une merveille. L'artiste roumaine qui nous a charmé par son entrain endiablé et son accent exquis dans le film PAPRI KA, devait faire du dialogue de Tova ritch une gerbe étincelante d'esprit. Dans Comoedia, M. Et. Rey écri vait propos de Tovaritch cette pièce est la preuve de ce qu'il n'y a pas au théâtre de sujets mauvais ou de sujets épuisés il y a seulement des auteurs qui les ratent ou qui les réussissent. Le succès de Tovaritch prouve que J. De val appartient aux seconds. Voici d'autres appréciations De M. Robert Kemp dans La Li berté La pièce a tout pour plaire, et pas seulement aux délicats. Elle est d'un ton original, elle est fantaisiste, elle est gaie, elle est gracieuse le dia logue, merveilleusement précis et mor dant, n'a pas une somnolence, pas une langueur. De Franc-Nohain dans l'Echo de Paris D'un sujet de roman M. J. Deval a tiré une pièce d'une ingéniosité et d'un mouvement excellents, d une sa veur et d'une intelligence peu com munes. De Charles Méré dans «Excelsior Cest une pièce d'action et de si tuations, riche en rebondissements et en coups de théâtre, mouvementée. pittoresque, la façon d'une pièce de SARDOU, et au cours de laquelle l'au teur a prodigué l'esprit le plus sûr, le plus justement comique, le plus fran çais. L'on rit, ce spectacle de qua lité, autant qu'au plus joyeux des vau devilles Et cependant après la représentation vous éprouverez un certain sentiment de mélancolie. Vous regretterez peut- être de vous être si franchement amu sés, d'avoir applaudi ce dialogue si vif qui cache la mélancolie du drame de l'exil. Ceux qui ont connu les Russes exilés ont toujours été partagés par ce double sentiment l'admiration pour la résignation du Russe, et d'autre part une certaine indignation de voir les Russes posséder si peu de réactions de vant les événements. Sentiments qui proviennent de ce que nous voulons juger les Slaves avec nos mentalités d'Occidentaux. Ce sera ce qui vous res tera de Tovaritch le conflit de l'âme slave et de l'esprit occidental. Les cerclistes sont donc rentrés bre douilles de leur déplacement Poperinghe. Disons de suite que la victoire des visités fut méritée, car s'ils furent manifestement dominés durant la première demi-heure, ils surent profiter du flottement qui se fit jour dans les rangs yprois après le goal chanceux qui rétablit l'égalité. Ils mirent cette circonstance profit pour remonter le courant et balancer le jeu durant le der nier quart d'heure avant la pause. Après le thé ils eurent un départ foudroyant qui bouscula les rouge et blanc Quand ils eurent pris l'avance ils continuèrent de harceler la défense yproise, qui seule de l'équipe resta elle-même durant tout le match, et endigua avec brio les meilleures tentatives des avants adverses. Au cours du dernier quart d'heure les cerclistes es sayèrent en une série d'efforts incohérents, arracher le drawn, mais ce fut peine per due, la victoire resta l'équipe locale. Que dire des joueurs Marçonneau ne put rien contre les 2 buts de Poperinghe, le premier provenant d'une malheureuse intervention de Bomdeau, le second étant botté de très loin alors qu'il avait la vue masquée il n'eut guère de balles difficiles tenir. Le tandem Dechièvre-Deplanche fut tout bon et ne mérite que des éloges. La ligne intermédiaire, après une demi-heure formidable baissa au fil du temps pour finir sur les genoux. A l'attaque on gâcha au début quelques occasions superbes qui, si elles avaient été utilisées, nous eussent as suré la victoire par un écart conséquent. A souligner la bonne tenue de Gaucquie et la première mi-temps absolument magistrale de Van den Bauwheden. Chez les vainqueurs, accordons une men tion toute spéciale Hauspie qui fut l'étoile de son équipe et après Van den Bauwhede le meilleur homme sur le terrain. Ci tons encore De Schrijver, qui blessé, duc abandonner la partie une demi-heure avant la fin du match. Souhaitons-lui un rétablis sement rapide. Les autres, sans présenter d'individualités remarquables, forment un un tout homogène, qui sait mettre du cœur série noire Arbitrage quelconque de M. Grymmon- prez qui alterna la trop grande sévérité avec la trop grande tolérance. Dimanche il y a Cercle-Stade Mouscron l'affiche. Pouvons-nous escompter voir nos Rouge et blanc mettre un terme la noire La Ille Spéciale semble en bonne voie, et inflige P. une défaite cuisante par 5-1. Bravo les gars Il n'y a qu'à continuer en commençant par battre Cuerne dimanche. Les Juniors font des étincelles. Aller ga gner Courtrai-Sport par 1-5 est un exploit que peu d'équipes réussissent. Ils s'instal lent en tête de la série, et il ne tient qu'à eux de s'y maintenir. Gare l'excès de confiance dimanche contre Deerlyck, car il faut absolument réaliser un score impres sionnant. STUDS. DES ATELIERS MODELES [UN ENORME CHOIX DE SUPERBES FOURRURES UN PERSONNEL D'ELITE STYLE I aux MEMES PRIX que l'AN DERNIER grâce ses stocks considérables t

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 9