Feuillets de Courtrai Les Sports CHRISTIAENS F. V ande voorde CoipainlG Bel|£ fl'lssracis les Glaises flopies La Maison Telefunken Philips La Voix de son Maître Novak Scarabée S. B. R. Point=Bleu etc. Le M AITRE=FO URREUR Rue au Beurre, 31 YPRES 7, Rue Longue de la Croix, GAND LE SUD, dim. 3 novembre 1935. SV Lire la chronique de BIZET- PLOEGSTEERT en page 10. 28, Rue au Beurre. YFRES POSSEDE LE PLUS GRAND CHOIX D'APPAREILS DE T. S. F. DES ATELIERS MODELES UN ENORME CHOIX DE SUPERBES FOURRURES UN PERSONNEL D'ELITE STYLE <aw VISITEZ SES INSTALLATIONS "mm SKUNGS PUTOIS PETIT-GRIS ASTRAKANS AGNEAUX DES INDES etc., etc. MEMES PRIX que l'AN DERNIER grâce ses stocks considérables I VOTRE DEVOIR ET VOTRE INTÉRÊT I Assurez tous les SOCIETE ANONYME. CAPITAL 5 MILLIONS. SIEGE SOCIAL ORGANISATION PARFAITE AVANTAGES IMPORTANTS SON NOM SON EXTENSION SA RÉPUTATION SONT VOTRE GARANTIE Tontes les branches Tous les risques I Inspecteur provincial L. F. TOUSSEIN. Bureaux 11, rue Nicolas Despars BRUGES. (Suite) Deux poètes continuent la série. Le pre mier, Paul Van Huffel est ses débuts. Une plaquette de vers parue aux Editions de l'Augure (3) est intitulée Fleurs épar- ses et ballades extatiques La lecture en est facile, les vers généralement bien frap pés Paul Van Huffel a du talent mais pas assez de métier, L'Adoration de la Muse qu'il nous promet prochainement aidera, nous l'espérons, le faire mieux apprécier. Le second Léon Dory mérite une plus longue attention. Jeune et talentueux, il in carne le vrai poète, il en a tous les traits caractéristiques. Comme les grands poètes, il n'a pas de demeure fixe, tour tour, toutes les villes du pays ont abrité ses rêves dou loureux, ses joies et ses rancœurs. Notre ville l'a hébergé durant quelques années et c'est ce titre qu'il trouve une place dans ma chronique. C'est dans L'Ergot (4) que nous le découvrîmes. Déjà alors ses vers bien ba lancés, ses riches métaphores, nous permirent les plus grands espoirs. Reflets infirmes (5) nous confirma l'homme que nous avions jugé. Quelques extraits vous diront mieux que moi la valeur du poète. Je cueille du poème intitulé Les heu res lentes ces quelques vers Dans le calme discret où tinte mon cartel s Se glisse menûment une bien vieille peine Et j'aime la revoir, sautillante et cruelle Poser ses pas aigres en mon âme vilaine. Plus loin, dans Joie O la joie d'être fou d'une telle folie Qui fait bondir hors du fini Celui qui peut souder la vie Avec les yeux de l'infini Et ceci dans le même poème Depuis la feuille qui balance Infiniment Au choc du vent Son corps qui danse, Depuis le sable fin Dont chaque grain Chante la joie D'être la fois Si mince et si robuste au Tout est rythmé Selon le verbe Eternel écouté Du Rythme superbe flot {marin Pour finir, goûtez l'agilité de cette stro phe tirée de Jour de Mai «C'est pour de Mai, grand ciel tout bleu Où s'en vont clairs, de ci, de là, A queue leu-leu Les blancs nuages ras. En 1934, Dory nous régale nouveau par une plaquette intitulée Etincel les (6). Ici encore je ne puis mieux vous faire apprécier la saveur de cet élu de la muse que par quelques citations. Du Polyptique la Bien-Aimée deux poèmes merveilleux, dont suivent quelques lignes Ne parle pas... Parle beaucoup... Ne parle pas ma bien-aimée Fais silence, voici l'amour Mets ton oreille parfumée Au creux de mon bras lourd. (3) Bruxelles 1932 Editions de Belgique. (4) Journal de la Fédération Wallonne des Etudiants de Louvain. (5) Editions Rex Louvain 1933. Cache tes yeux ma bien-aimée Ferme tes yeux qui me font peur Rosis ta joue câlinée Quand je dis notre amour vainqueur. Parle beaucoup ma bien-aimée Parle de toi, parle de rien J'écouterai l'âme calmée Je suis très las, tu le sais bien. Laisse danser ton rêve étrange Ton rire étrange au cœur d'enfant. Fais de tes mains des gestes d'ange L'air en sera moins étouffant. C'est votre jugement que je laisse la fraîcheur de l'inspiration et la frappe de ces vers. Je ne puis douter qu'il soit tout en faveur de notre poète. J'ai gardé pour la fin, le No 7 Char lotte Delcey. Talent de femme, fin et subtil, tout de tact et de douceur. Ses nouvelles O Flan dre mes amours Les Tours qui chan tent sont des poèmes en prose. Les Tuniques de rêves nous permet tent des invasions, dans des mondes mer veilleux, irréels, maj<| bien doux et néces saires par les temps qui courent. Intimités (7) recueil de poèmes en prose, révèle toute la finesse de ce talent féminin et toute sa sensibilité. Je n'en veux pour preuve que Les Larmes Si l'on assemblait toutes les larmes dou loureuses, elles feraient un assez grand fleuve pour entourer le [monde Larmes d'enfant pour le premier jouet [brisé Larmes de femme dont on a blessé le [cœur Larmes cruelles des amours trahies Larmes amères des tendresses mortes. Larmes des illusions perdues et des rêves [détruits... Tant de choses seraient citer, mais mon feuillet s'allonge... Je vais vous quitter. Hubert GRAULICH. (7) Edit. Vermaut Courtrai 1930. (Suite) bail naturellement, mais il faut savoir en rester maître Les deux autres équipes ont fait ce îjue l'on attendait d'elles, ou plutôt ce que per sonne n'osait en attendre. Les Juniors jouaient le matin Wevelghem J. et bat taient la légère équipe locale par 0-12. Voilà une ligne d'attaque qui nous promet encore d'agréables déplacements. L'équipe est superbement balancée, elle a du cœur au ventre, une technique et un jeu d'ensemble exceptionnel pour les jeunes éléments qui la composent. C'est un team qui fera son chemin et peut prétendre au titre provin cial. La Ille spéciale fait un honnête petit 7-0 contre Courtrai Sport. La forme et le mo ral des Specialers sont au beau fixe pour le moment, le résultat de dimanche le prouve, et ils comptent bien confirmer ce succès par une brillante victoire lors de la venue du White Star Lauwe. La première équipe va La Panne et doit absolument en rapporter les 2 points. Les Juniors doivent faire le déplacement d'Iseghem. Pointons les carrément favoris. STUDS. lient votre disposition la j (6) Edit. Les Roses Overijssche.

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 9