Barco vous prépare
Barco 1936
Barco
une surprise.
Son nouveau modèle le
sera une merveille.
s impose par
ses prix et
sa qualité.
Vous trouverez sous peu
dans Le Sud
tous les renseignements
sur les nouveaux postes
LE SUD, dim. 17 novembre 1935.
THEATRE
COMTESSE MARITZA
RONDACHE
par Darman et sa troupe.
Théâtre.
ZESTIEN J A A R
par De Hagespelers d'Amsterdam.
des services d'eau, afin d'y verser le prix
de leur abonnement pour le premier tri
mestre 1936.
Ce versement effectué, l'abonné pourra
employer l'eau immédiatement et ce jus
qu'au 31 mars 1936. En même temps il
recevra sans frais supplémentaires, soit un
robinet de service, soit un raccord provi
soire, remplaçant momentanément le comp
teur.
Il est interdit d'employer l'eau de la ville,
avant d'avoir acquitté le prix de l'abonne
ment.
La troupe du Théâtre Royal de Gand
nous a présenté cette fois une opérette en
3 actes de Ralmann Comtesse Maritza
C'est le roman d'un jeune homme pauvre,
noble, le comte Tassilo ruiné d'avoir
payé les dettes laissées par son père. Le
jeune comte a une sœur qu'il affectionne
tout particulièrement, et afin de lui consti-
teur une dot, il s'engage comme intendant
de la Comtesse Maritza.
Un jour, la comtesse, que Tassilo ne
connaît pas encore, vient visiter sa propriété.
Tassilo est vivement impressionné par la
beauté de Maritza, et en devient éperdû-
ment amoureux.
Tout s'arrange, grâce l'arrivée d'une
tante de Tassilo, la princesse Bozena, qui
a racheté toutes les propriétés vendues par
son neveu, et rétablit ainsi sa fortune, ce
qui lui permettra d'épouser celle qu'il aime.
Comtesse Maritza est l'opérette telle
qu'on nous la présente depuis des années.
Qu'elle nous vienne de Londres, de Paris,
de Vienne au de Budapest, un thème mu
sical principal domine l'œuvre.
Dans Comtesse Maritza l'air des Tzi
ganes est tour tour le chant d'amour, le
cri de désespoir, l'appel la joie et au
bonheur. A côté de ce chant fougueux, pas
sionné, l'auteur nous régale d'une romance
dont le ton est tout de douceur, et décrit
admirablement l'affection fraternelle. Ma
petite sœur est un petit chef-d'œuvre dé
licieusement prenant, émotionnant. Enfin
l'air Un petit homme c'est la musique
joyeuse qu'on fredonne encore en quittant
la salle.
Le rôle du Comte Tassilo était tenu par
M. Bonnaud. Très bon acteur, possédant une
voix chaude et puissante, il a remporté un
succès tout fait mérité, avec l'air des Tzi
ganes et celui de Ma petite Sœur
La jolie Mademoiselle Alissebel, fut dans
le rôle de la Comtesse Maritza, la digne
partenaire de M. Bonnaud.
Lors de la séance précédente, nous avons
eu le plaisir d'entendre M. Cazy. J'ai dit
qu'il nous réserverait d'agréables moments.
La réalité a sans nul doute dépassé nos es
poirs. M. Cazy dans le personnage du Baron
Scrupan, nous a fait connaître un artiste co
mique de grand talent. Ces rôles-là, en gé
néral, sont tenus par des acteurs ayant ce
que l'on appelle, le physique de l'emploi
tête caricaturale, difformité apparente et co
mique. Ici rien de tout cela. M. Cazy est
jeune et même beau garçon, ce qui rend sa
tâche plus ingrate et son mérite d'autant
plus grand. Il est souple, acrobate, et danse
ravir. Les multiples rappels venant de
la salle, lui diront tout le plaisir que le
public a éprouvé l'entendre et le voir jouer.
Mlle Berthot dans le rôle de la Comtesse
Lisa Mme Vendeville dans celui de là Prin
cesse Bozena Mrs Rémyo le prince Po-
pulesco Leyns et tous les autres, ont lar
gement contribué au succès de la pièce dont
le public courtraisien gardera un très agréa
ble souvenir.
Rencontrant Mr Coenedirecteur du
Théâtre de Gand, je lui dis nos remercie
ments pour l'effort accompli.
Vous n'avez vu me dit-il, que le
début de notre travail. Malheureusement
je crains fort de ne pouvoir continuer ma
série de représentations Courtrai je fe-
rai un dernier essai avec PAILLASSE
et MIREILLE S'il n'y a pas plus de
monde, vous comprenez, mon cher Mon-
sieur, je ne puis perdre chaque reprê-
sentation plusieurs billets Je ne suis pas
millionnaire J'ai ma troupe, j'ai de bons
éléments, et j'ai cœur de faire du beau
travail. Alors
Alors les Courtraisiens ne désirent-ils plus
l'Opéra de Gand Il me semble cependant
que nous n'avons pas tant que a des spec
tacles d'expression française
J'entends des tas de gens me dire Nous
ré avons plus de théâtre français Tout est
flamand
C'est vrai, tout est flamand. Mais pour
quoi
Parce que le public flamand apprécie les
œuvres présentées, encourage par sa présence
l'effort des organisateurs et des troupes.
Ceux-ci se sentant aidés, peuvent se per
mettre le luxe d'offrir des spectacles de
tout premier ordre.
Pour ma part, je ne puis que leur adresser
tous mes chaleureuses félicitations avec
l'espoir de les voir continuer dans cette voie.
Allons, le public d'expression française,
faites un effort, suivez cet exemple. Aidez-
nous faire de notre bonne ville de Cour
trai, non seulement un centre commercial,
mais créer un noyau intellectuel, un foyer
artistique, un milieu de culture et de civi
lisation.
O. v. d. B.
De nos jours le nom de Vaudeville est
appliqué toute comédie légère, habilement
intriguée, et d'un comique un peu gros.
Le Rondache de Mr Berr, est-ce un
Vaudeville Comédie légère... oui d'un
comique un peu gros, même très gros... en
core mais habilement intriguée... j'en
doute
Aussi a-t-il fallu tout le talent de Dar
man, son entrain, son brio, ainsi que l'ho
mogénéité de sa troupe pour nous faire ac
cepter une pièce qui ne fut sauvée que par
l'interprétation.
Nous aurons grand plaisir revoir no
tre compatriote et l'applaudir, mais qu'il
fasse un meilleur choix de pièce.
L'esprit de province n'est pas en général
si obtus qu'on le croit, et notre public est
assez intelligent pour apprécier les belles
choses, voire les beaux vaudevilles.
Attention
Attention
S1XTEEN est une pièce anglaise, en
3 actes, 5 tableaux, de Philip et Aimée
Stuart traduit par Adrienne Canivez.
Les auteurs décrivent l'état psychique d'u
ne jeune fille de seize ans, dont la mère
veuve depuis des années, songe se rema
rier.
Irène Lauwrence épousa en premières noces
un jeune officier de l'armée anglaise. Le
bonheur du jeune ménage ne fut hélas de
longue durée.
La guerre et ses privations, les tensions
nerveuses, les angoisses, ont fait du bel offi
cier un être déséquilibré il rend la vie
impossible son entourage, et meurt peu
d'années après. De ce mariage Mme Lauw
rence a eu deux enfants deux délicieuses
jeunes filles. L'aînée, Jennifer a seize ans,
la plus jeune, Baba, en a quatorze.
Irène Lauwrence s'est donnée toute
l'éducation de au bonheur de ses enfants.
Mais de lourdes pertes d'argent obligent la
jeune veuve accepter un emploi afin de
subvenir aux besoins de sa famille. La fa
tigue, le surmenage la forcent prendre
un dong repos chez des amis dans le midi
de la France.
Au premier tableau nous trouvons les
deux petites, rentrant de classe. Pendant
l'absence de leur maman, les enfants sont
sous la garde de Madame Me Neil la
grand'mère, et de la brave et toute dévouée
Miss Gneen.
On fête l'anniversaire de Jennifer, ses
seize ans et ce sont des surprises, des pré
sents et le traditionnel gâteau que Miss
(Voir suite page 10)
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