Coipaiiie Belge Ossracts des Eusses Kepetes F. Vandevoorde CHRISTIAENS Le MAITRE-FOURREUR La Maison Telefunken Philips La Voix de son Maître Novak Scarabée S. B. R. Point-Bleu etc. Rue au Beurre, 31 YPRES 7, Rue Longue de la Croix, GAND 28, Rue au Beurre, YPRES Bruges. AGENDA A la Galerie Memlinc, exposition du peintre J. Le Mair du 24 novembre au 6 décembre. Au Studio San Salvador, exposition du peintre Jef Van de Fackere, jus qu'au 29 novembre. 25 novembre 18 h. Conférence au Gouvernement provincial par Mgr Mathieu, Evêque d'Aire et de Dax. Sujet Où nous mène le Cinéma 27 novembre Au Théâtre Communal, MOZART de Sacha Guitry, mu sique de Reynaldo Hahn. (Tournées Baret). 29 novembre Soirée Philantropique au Vieux-Bruges. Au programme 2 grands films Le Barbier de Sé- ville et Itto. 15 décembre 15 h. Premier Concert du Conservatoire, avec le concours de Carlo Van Neste, violoniste vir tuose. BILLET DE BRUGES. Les Expositions se suivent mais ne se ressemblent pas. Voici d'abord Alfons Blom- me, au Vieux-Bruges. Ancien prix de Rome, il semble bien que, comme les enfants pré coces, ce peintre ne soit pas près de tenir ses promesses. Mais, peut-être y a-t-il en lui un graveur qui s'ignore. Aussi lui sera-t-il beaucoup pardonné eu égard quelques eaux-fortes, (dont un portrait d'Einstein et un d'Hugo Verriest) qui trouveraient grâce auprès de Zoïle lui-même. Par contre les tableaux de Constant Van- develde la Galerie Memlinc, feront bien des jaloux. Car voilà un artiste qui est en passe de devenir un grand paysagiste. Déjà la Mer du Nord et ses ciels de tempête n'ont plus de secrets pour lui. Quant ses vues de Bruges, elles ont cette qualité rare de ne s'apparenter aucune de celles de ses confrères. Pas de doute qu'avec une tech nique plus appliquée, Constant Vandevelde ne se mue, d'ici quelques années, en une des gloires de notre peinture flamande. Sait-on dans quel état d'abandon se trouve en ce moment la tombe de Guido Gezelle, au cimetière communal Qu'on lui ait élevé une statue ou qu'on ait transformé sa mai son natale en un musée, voilà qui est par fait. Cela ne devrait cependant pas dispen ser ses admirateurs de veiller ce que ses lestes mortels soient entourés des égards que le simple respect dû aux morts, défaut d'autres considérations, devraient les inspi rer. Le Conseil Communal se prépare con sacrer toute une séance la réorganisation de nos tramways. Voilà qui n'est pas dom mage. Le système en vigueur ne répond plus aux nécessités actuelles et, il importe d'ap porter aux services publics de transporter en commun, des réformes dont les habi tants des quartiers intéressés ont, maintes reprises déjà, proclamé l'urgence. Par malheur, la Compagnie de tramways en l'espèce la Société Nationale de Che mins de fer Vicinaux ne serait pas du tout disposée envisager une refonte gé nérale des moyens de transport. Au lieu de remplacer les lourdes motrices peinant sur des tracés sinueux, par de petits autobus légers, maniables et rapides, elle entend pallier aux difficultés croissantes que la cir culation des trams provoque en ville, par une série de mesures compliquées et désuè tes telles que le dédoublement des voies et le détournement de certains tracés. Souhaitons que le projet de refonte qui sommeille depuis des années dans les car tons municipaux, soit soumis sans retard l'examen de nos édiles. Et, puissent ceux-ci, ouvrir l'œil... et le bon Le célèbre metteur en scène Jacques Fey- der est venu Bruges, la semaine dernière pour procéder certaines prises de vues des tinées au film La Kermesse Héroïque qui s'inspire d'un scénario extrait de la lé gende Breughel. Parmi les interprètes de ce film figurent Françoise Rosay, Jean Mu- rat et tout un quarteron de grandes ve dettes. Bruges vient d'être doté d'un nouveau musée. Encore un diront les grincheux. Au contraire, applaudissons cette initia tive qui nous vaut de voir réunis dans la salle des concerts de la rue St Jacques, un touchant bric brac destiné perpétuer le souvenir des années de guerre. On y trouve un tas impressionnant de médailles, de vieux papiers, d'affiches jaunies et de do cuments photographiques rappelant les pé ripéties de l'occupation allemande. Seulement, s'il y a unanimité pour louer cette noble entreprise, il ne semble pas qu'il y ait accord sur l'étiquette lui appliquer. Les uns veulent y voir un Musée du Sou venir d'autres un Musée de la Recon naissance Nationale ou bien encore un Musée de la Guerre Laquelle de ces trois appellations aura le pas sur les deux autres Chi lo sa Les paris sont ouverts. Avis aux amateurs. L'OFFICE COMMERCIAL DE L'ETAT. (Suite) Peut procurer, contre paiement d'une mo deste contribution dans les frais, des rensei gnements de notoriété sur firmes établies dans n'importe quel pays du monde où la Belgique a des représentants diplomatiques ou consulaires. Il tient les intéressés gratuitement au cou rant des modifications sensibles qui seraient intervenues dans la situation d'une firme au sujet de laquelle des renseignements au raient été fournis antérieurement. Porte, sous pli fermé et le jour même de leur arrivée, la connaissance des pro ducteurs belges, abonnés au service, toutes demandes relatives leurs produits émanant d'Administrations ou de particuliers étran gers, soit qu'il s'agisse adjudications de demandes fermes d'achat ou de demandes de représentations signalées nos postes diplomatiques et consulaires. Il leur four nit régulièrement et sans délai toutes au tres informations d'ordre général qui sont de nature favoriser le placement de pro duits belges l'étranger. 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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 8