Au Littoral Le Moulin de Coxyde Hôtel Skindles Hôtel Excelsior Hostellerie de l'Etang Splendid Britannique ZILLEBEKE Blankenberghe "L'AGENCE VANDEKERKHOVE Wenduyne 99 YPRES Apéritif-Concert. Vous cherchez louer ou acheter vous servira parfaitement. LE SUD, dim. 24 novembre 1935. LA CRISE ÉCONOMIQUE Ses causes - Sa résorption. L'ANCIEN PRESBYTÈRE DE HOUTHEM-LEZ-FURNES BUT D'EXCURSION PANORAMA SUPERBE. INSTALLATION SLÊGANTE. Une cuisine exquise dans un cadre charmant. f Direction A. TAETS-VAN OVERBEKE Tél. Coxyde 176. YPRES H POPERINGHE en face de la gare II rue de l'Hôpital, 43 Tél. 3 H Tél. 24. - Vaste Parc RENOMMÉ POUR SON RESTAURANT. SES SPÉCIALITÉS. SALLES POUR BANQUETS. DINERS DE NOCE, ETC. VINS FINS, PRIX MODÉRÉS. Projets de Menas sar demande Propriétaire V. N. BEN TIN. TELEPHONE 74 TELEGR. SPLENDID YPRES MOTEL 17, GRANO'PLACE, 17 DERNIER CONFORT GARAGE UN RESTAURANT DE PREMIER ORDRE A L' Grand'Place YPRES. SA CUISINE EXQUISE SES VINS DE CHOIX de RESTAURANT BUFFET FROID SPECIALITE D'ANGUILLES CANOTAGE PECHE TOUTE L'ANNEE 19 minutes de la Place d'Ypres. Tél. Ypres 86. 99 o On ne peut pas expliquer les crises éco nomiques par une cause unique, car leur ve nue a des causes multiples qui s'enchaînent et découlent les unes des autres. La cause initiale est évidemment le mouvement dé réglé du développement de l'organisation productive. Il y a en effet incapacité totale de régler la production agricole, minière et indus trielle de tous les pays du monde et d'éviter ainsi un engorgement des marchés. Cette incapacité n'a fait qu'augmenter depuis la disparition progressive des industries de fa mille et l'apparition de la grande industrie moins souple. A cette cause initiale qui amène le désé quilibre entre la capacité de production et celle de la consommation, il y a lieu d'a jouter l'immobilisation folle et excessive des capitaux pendant la période de pros périté. La création d'affaires inutiles, mal étudiées, non viables, laquelle vient s'a jouter la spéculation boursière hors de toute proportion raisonnable, créent un gaspillage prodigieux de devises monétaires, un mo ment où bien au contraire des économies s'imposeraient en vue des mauvaises innées. C'est l'éternelle histoire des sept vaches maigres et des sept vaches grasses qu'en seignait déjà la bible et qui n'a guère assa gi l'humanité De nos jours une cause nouvelle et dan gereuse est venue compliquer et accentuer les crises économiques. C'est la politique des ■nations qui conduit l'autarchie des produits de première nécessité. Deux exemples entre mille feront comprendre combien cette cause est grave et mauvaise. L'industrie du sucre de Java périclite aux Indes néerlandaises et menace de disparaî tre, jetant dans la misère des millions d'in dividus, parce que la Hollande préfère con sommer chez elle le sucre de betteraves dont le prix coûtant est de 100 supérieur au sucre de Java. Résultat le peuple néerlan dais paie son sucre beaucoup trop cher l'effet de faire plaisir quelques gros pro ducteurs de betteraves et aux sucriers in fluents de la mère-patrie, tandis que les sucriers de la colonie sont ruinés. De grosses influences que tout le monde devine, ont forcé le gouvernement belge fermer l'entrée des beurres en provenance d'Esthonie parce que ceux-ci se vendaient 4,25 francs le kilogramme, tandis que le fermier belge désirait maintenir son prix de vente 25 francs le kilo. Le résultat de cette politique dangereuse a été double d'une part le consommateur belge a payé en valeur or beaucoup trop cher un produit de première nécessité, d'autre part l'Estho- nie a cessé de commander la Belgique les produits manufacturés dont elle a de gros besoins. Comme ces deux exemples se répètent en grand nombre dans tous les domaines il ne faut pas être étonné que la machine économique mondiale soit restée détraquée plus longtemps qu'il ne l'aurait fallu. Mais heureusement, la longue la nature finit toujours par avoir raison de nos erreurs et de notre égoïsme. L'homme puise en effet dans la souffrance et dans les privations, la sagesse et le bon sens qu'il semble de voir perdre quand tout va bien Aussi l'année 1935 a-t-elle nettement marqué la fin de la crise mondiale qui a duré cinq ans. A l'exception de la France et des quel ques pays qui sont restés attachés au bloc de l'or, l'immense majorité des pays connaît en ce moment une seneuse reprise écono mique. L'Angleterre et ses Dominions, les Pays Scandinaves, la Finlande, l'Esthonie, la Li- thuanie, le Mandchoukouo, l'Afrique du Sud, le Brésil, les Etats-Unis d'Amérique et tant d'autres, retrouvent petit petit la marche normale des affaires et l'atmosphère vivifiante de la réussite dans le travail. La reprise gagne les peuples débrouillards de proche en proche. Il est temps que la Belgique se réveille et fasse un sérieux .effort pour reconstituer sa clientèle exté rieure dont elle doit vivre Paul DELLEUR. Après LA PANNE-PLAGE notre excellent confrère LA FLANDRE MARI TIME prend en mains la cause du presby tère d'e. Houthem Nous souhaitons que cette campagne pour la préservation de ce monument historique prenne de l'ampleur et que le gouvernement intervienne rapide ment. Voici ce qu'écrit ce sujet La Flan dre Maritime Voici une question qui ne s'attache pas seulement notre Flandre, mais qui nous semble devoir intéresser le pays entier. L'ancien presbytere de Houthem-lez- Furnes a servi de siège, de 1915 1918, au grand quartier général de l'armée belge c'est-à-dire ce quartier général que commandait le Roi Albert. Journellement il s'y est rendu, pendant toute cette pé riode, pour y travailler l'œuvre de la délivrance de la Patrie. Et c'est là surtout qu'il a préparé la libération du pays. Ce bâtiment, était classé avant la loi du 7 août 1931, et depuis plus de cent ans, parmi les édifices monumentaux. L'en quête en vue du classement légal, prévu par cette loi, est en cours. Mais, même classé, sa conservation ne serait pas, par ce fait, assurée. Or, l'édifice menace raine. La Commis sion Royale des Monuments en a signalé l'état de délabrement et a fait dresser par un de ses membres, M. l'Architecte Viérin, un projet de restauration complète. Le de vis de cette restauration, dressé le 9 août 1930, s'élève la somme de 119-823,91 fr. Le Ministre de la Défense Nationale, au quel la Commission s'est adressée en pre mier lieu, a fait remarquer que la question ne le concernait guère, mais devait être soumise au Département de l'Intérieur, au quel ressortissait la conservation des Sites de Guerre. Ce département, saisi son tour, écarte la question sous le prétexte que l'Œuvre Nationale des Invalides de la Guerre, lorsqu'il s'est agi de la conserva tion des Sites de Guerre en 1920, n'a pas compris l'ancien Presbytère de Houthem parmi ceux qu'il convenait de retenir, et, consulté actuellement, n'a pas modifié son opinion. Nous admettons volontiers qu'avant la mort du Roi Albert, l'attention n'ait pas été portée d'une façon aussi vite sur la con servation de l'ancien Presbytère de Hou them. Mais actuellement qu'on a des raisons si puissantes de conserver le souvenir du Roi et de la part prise par lui la libé ration dti pays, n'est-il pas certain que, mieux que des monuments en pierre ou en bronze, toujours susceptibles de tomber de quelque façon dans la banalité, l'acquisi tion de l'ancien Presbytère de Houthem en vue de sa restauration contribuerait per pétuer la mémoire du Souverain

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 9