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Les Sports.
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LE SUD, dimanche 9 février 1936.
-M
Né dans un foyer où les vertus et les
traditions chrétiennes sont en honneur, il
reçut au sein de sa famille même les pre
miers enseignements qui façonnent l'âme
et le cœur. C'est ainsi que dès son jeune
âge on le vit durant plusieurs années ser
vant le prêtre au pied de l'autel. Au sortir
de l'école l'idéal des jeunes ouvriers peut-
il être mieux placé dans une organisation
qui ne s'occupe que de leur donner une
formation intellectuelle et morale appro
priée leur état. Aussi ses parents l'a-
vaient-ils compris et c'est depuis quelque
temps déjà qu'il assistait aux réunions s'ef-
forçant de mettre en pratique les ensei
gnements et les directives reçues.
Au travail son âme jeune et ardente
s'ouvrait avec enthousiasme et amour, il
s'intéressait et s'appliquait avec courage
sa formation professionnelle. Aussi ses pa
rents pouvaient-ils en être fiers et regar
der l'avenir avec calme et confiance, lors
que tout coup le sort fatal vint frapper
leur paisible demeure, enlevant leur affec
tion ce fils bien-aimé, fleur peine éclose
et déjà au terme de sa vie le soir de sa
naissance.
Chers parents et famille éplorée, devant
votre douleur la J. O. C. s'incline bien
respectueusement et prend une part bien
sincère au deuil qui vous frappe. Pour nous
chrétiens la mort n'est que le commence
ment et le tombeau qui sur les morts se
ferme ouvre l'éternité.
Robert avant que ne se ferme jamais
cette fosse où tu vas reposer, tes amis vien
nent te dire leur dernier et suprême adieu.
Pour toi notre couronne sera faite de prières.
Du haut du ciel sois notre secours et
notre protection, garde nos cœurs l'amour
ardent de notre J. O. C.
Pierre BRULEIN.
UN MEETING DE BURGERSTRUD
ACTION CIVIQUE.
Dimanche dernier, la Jeunesse de Bur-
gerstrijd Action Civique organisait
un meeting dans la salle des fêtes du café
La Fontaine Grand'Place Comines.
Dès neuf heures du matin, un groupe de
propagandistes venus de Courtrai circu
laient dans la ville distribuant foison
tracts et journaux de propagande. Au cours
du meeting, qui débuta vers onze heures,
MM. Gérard Des Marez et Maurice Van
Neste leaders de la Jeunesse de B. S.-
A. C. prirent la parole pour expliquer
l'aversion qu'éprouvent les jeunes l'en
droit de la politique de parti. Ils stigma
tisèrent les compromissions du régime et
exposèrent le programme corporatiste de
leur mouvement. Les orateurs furent cha
leureusement applaudis par quelque cent
cinquante auditeurs. Aucun incident ne vint
troubler la réunion, mais les rouges fi
dèles leur tactique sournoise avaient
mis la nuit profit pour badigeonner la
façade du local d'énormes inscriptions la
chaux. Ce qui fit d'ailleurs aux fascistes
une réclame involontaire mais fructueuse...
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C. Q. F. D. Un premier point est
acquis, nous a-t-on dit Bruxelles
le juge n'obtiendra pas une démission
honorable, mais sera cassé. Reste
savoir si après avoir touché neuf mois
de traitement indu, on lui offrira un
dixième mois au début de mars.
Nous sommes fort heureux de pouvoir
signaler nos lecteurs que le corps de
la magistrature sort indemne, et même
grandit de cette aventure. Le pou
voir, après quelques hésitations, accom
plit également son devoir, et nous pou
vons dire que ce cas unique dans la
vie de la magistrature belge a pro
voqué dans l'ordre judiciaire une réac
tion immédiate et sévère. Pour la santé
morale du pays, c'est primordial.
Afin d'éviter le retour de pareils
méfaits, il faudrait que les politiciens
professionnels cessent d'intervenir dans
les nominations de magistrats, et qu'ils
reviennent leur mission vraie, qui est
non pas de favoriser leurs partisans,
mais de veiller la plus complète im
partialité dans les nominations, avec
comme seule critère la valeur du can
didat.
LE SUD.
BILLET DE L'ONCLE BEP.
Parcourant souvent nos campagnes, je me
suis fait maintes fois la réflexion que nos
fermes, nos fermettes ,nos habitations ru
rales avaient le plus souvent un aspect bien
lamentable, qui donne un relent de misère
et de pauvreté au touriste qui parcourt le
pays. Il y a certes des constructions neu
ves en quantité depuis la guerre, dans le
Brabant.mais qu'elles sont laides et peu
avenantes et l'ouvrier1 et le fermier s'en con
tentent peut-être par ignorance. Il ne
serait cependant pas plus onéreux celui
qui construit dtimiter nos voisins hollan
dais ou les Anglais l'ouvrier habite un
nid charmant entouré de fleurs, de verdure,
et dont le domicile a le charme d'une pe
tite villa, d'un cottage .Nos routes y gagne
raient en pittoresque et l'habitant devien
drait un homme heureux, fe sais que d'un
coup de baguette magique, nous ne pou
vons anéantir les vieilles et vilaines fermes,
les auberges l'aspect antipathique et les
maisons banales. Cependant il y aurait lieu
d'y remédier une vilaine ferme gagnerait
avoir de la verdure aux murs les fenê
tres pourraient s'orner de plantes voyantes
et coquettes, les fumiers pourraient être re
légués au 3me plan, et pas mis en évi
dence, comme il arrive si fréquemment, les
alentours de la fermette pourraient être
transformés en un gentil jardin et lès
poules et autres animaux pourraient être
encerclés davantage et ne pas gêner la
circulation, qui ne les épargne pas du reste.
Fermiers qui me lisez peut-être ayez la
coquetterie de votre habitation, ce que d'au
tres font ,vous le pouvez aussi. Les fermes
de Friesland sont ce point de vue des
modèles-types. Les bâtiments destinés au
cheptel se trouvent toujours l'arrière et
sont masqués par une coquette habitation
qu'on prend pour une villa avec jardin et
grille devant et laissant petne deviner
les étables qui se trouvent l'arrière Et
quelle propreté Les étables où les vaches
certes ne deviennent pas neurasthéniques et
où l'air leur est renouvelé profusion, où
le cheval piaffe de joie et d<e bien-être,
où les mouches sont rares.
Le dimanche matin, mettez-vous médi
ter devant votre immeuble et dites-vous
Que pourrais-je faire sans grand frais pour
rendre l'aspect plus riant et plus propre
Et si vous n'êtes pas de mon avis, retour
nons alors au temps des trous et des ca
vernes.
Oncle Bep.
CHRONIQUE VLAMERTINGHOISE
S. K. Gheluwe 5
S. K. Vlamertinghe 1.
Oui, décidément, l'équipe des Frères Veys
n'y est plus du tout. Après la lourde dé
faite subie Sweveghem, due en ordre
principal au keeper et la ligne d'avants,
comme nous l'écrivions la semaine der
nière, voici que les hommes de Jean Veys
se sont de nouveau fait battre par la mar
que écrasante cinq buts un, au terrain
de Gheluwe.
L'équipe avait cependant été remaniée
et tout le monde avait bon espoir.
Hélas, une fois de plus, nous avons dû
déchanter Et cette fois encore, c'est la
ligne d'attaque qui porte sur elle la grande
responsabilité de la défaite.
En effet, exception faite nouveau, de
Jean Veys qui se démena pour trois, les
quatre autres avants furent très faibles.
Que d'occasions manquées cause de la
lenteur Il manque des shotteurs ,des réa
lisateurs, car il convient de le dire, du
rant le premier time, les Rouge et blanc,
avantagés par le vent, attaquèrent autant
que les noir et blanc mieux même du
rant les vingt dernières minutes du lr ti
me, Vlamertinghe domina complètement,
mais Depoorter, Caïn, André et Jacques
Veys ne surent pas profiter des occasions
qui leur étaient fournies, tandis que les
noir et blanc profitaient chaque occasion
de shotter au goal.
La victoire de Gheluwe est amplement
méritée, mais le score est forcé.
Bon nombre de supporters avaient tenu
faire le déplacement. Au moment du
kick-off, l'enceinte était bien garnie. Mon
sieur Declercq qui dirigea la partie, n'était
pas la hauteur de sa tâche. D'ailleurs,
il n'aurait jamais dû laisser jouer ce match.
Car le terrain était tout fait impraticable,
de grandes flaques d'eau recouvrant la
plaine. Au time Gheluwe avait déjà marqué
trois buts et dès la reprise en marqua un
4e. André Veys scora alors sur penalty,
mais peu de temps avant la fin, les noir et
blanc concrétisèrent leur victoire par un
cinquième but
Dimanche prochain, les cadets reçoivent
at home, l'équipe de Becelaere qui devra
abandonner les deux points aux rouge et
blanc. La deuxième termine son champion
nat en se rendant Wevelghem. Ici aussi,
une victoire de Vlamertinghe est pré
voir. Et enfin, nos ténors jouent au Po-
them contre leur voisin, le Bizet. Comme
c'est un derby, il y aura beaucoup de mon
de. Au classement ces deux équipes se ta
lonnent. Que feront les hommes de Jean
Veys S'ils veulent terminer en beauté,
il faudra coûte que coûte gagner les deux
points. L'équipe sera fort probablement re
maniée et comme c'est un derby ,nous pro
nostiquons un partage des points.
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