FORD V°8 Gérard MUYLLE BELGE GARAGE NATIONAL VAN DER BAUWHEDE YPRES LUBREX ANTHRAGENE Garage DEV0S et DEWANCKEL Ypres. LE SUD, dimanche 9 février 1936. 7 CONFÉRENCE CHALUX Il nous a dit les mœurs barbares ,1e man que total de culture, de littérature, d'archi tecture de ce pays existant au même état la tent depuis plus de 3.000 ans. Il nous a parlé encore, de ces plaines où la vie était impossible de ces autres régions une altitude de 2.500 m. véritable paradis ter restre où l'on trouve l'état sauvage les fruits les plus succulents, les récoltes les plus abondantes. CONFÉRENCES THÉÂTRE G U I D I T T A, par la troupe du théâtre Royal de Gand ANTHRACITE ARTIFICIEL Combustible idéal pour le chauf fage central et les foyers continus. pas de pierres pas de mâchefer. R. COULIER-JONCKHEERE, 9, Rue Elverdinghe, Ypres. R. DE GEEST-DEPUYDT, 198, Ch. de Dickebusch, Ypres. Pour le gros H. SCHAEKEN DEMOLIN Agent provincial, 11, Rue Carton. YPRES. SPORTS Courtrai H. A. H. C. Hutois 3-1 Pour connaître le confort et Ut souplesse d'une voiture AVEC SUSPENSION GRAVICENTRÉE et qui ne coûte que 29,900 francs IL FAUT L'AVOIR ESSAYEE. Demandez renseignements et essais au TH. i 55. Marque déposée Marque déposée MOTOR OIL 23, Rue Henri Nolf, 23 COURTRAI Téléphone 227 HUILES SPECIALES POUR AUTOS ESSENCES, GRAISSES, ETC. ENVOI DU PRIX-COURANT SUR DEMANDE. 394 Achetez une automobile 10 12 CV CONSOMMATION 10 12 L. ESS. AUX 100 KM. 29, rue des Chiens Tél. 430 Le Comité des journées coloniales a fait connaître et apprécier en notre bonne ville de Courtrai, le conférencier Chalux. C'est un hommage lui rendre. Mais Chalux est un monsieur poli et de bonne éducation il a tenu par sa présence répétée chez nous, relever le prestige et maintenir la bonne renommée du Comité des Journées Coloniales. Chalux et La Journée Coloniale ne font plus qu'un, et tout cela est pour le mieux. Si j'avais présenter Chalux, je serais rudement embarrassé et pour cause C'est un homme formidable, Pensez donc Il sait tout, a tout vu, connaît tout le monde, a une opinion déterminée sur chaque chose, chaque être .II parle des dizaines de lan gues, a fait tout autant de fois le tour de notre petit globe, et s'il n'a visité les plaènes voisines, croyez-moi, ce n'est pas de sa faute. Il parle de tout avec une facilité, une précision, une recherche de détails vous faire croire que pas la moindre parcelle de notre terre ne lui est inconnue. S'il n'est grand orateur, il parle cepen dant avec une facilité remarquable. Ses phrases sont assaisonnées d'humour, d'esprit même. Il charme son auditoire, il plaît la masse. C'est le secret de son succès Chalux nous a parlé cette fois de l'Etho- pie. Il a essayé de nous faire connaître ce pays d'actualité brûlante. Peuple sauvage et non civilisé, avec lequel il est matérielle ment impsosible de faire des affaires ou de traiter un accord quelconque, mais dont les habitants sont farouchement fiers et braves. Il nous parla aussi de la religion, de la justice et de l'esclavage en Ethiopie et après cette causerie captivante et des plus agréables, il nous prouva son talent de dessinateur en mettant sous nos yeux par quelques coups de crayon, la carte de l'Afri que reliée l'Europe par la Méditerranée, tout le problème du conflit actuel Italo- Ethiopien. Et pour ne froisser personne, il conclua qu'un chacun avait fait ce que logique ment il devait faire, et que nous pou vions espérer, d'ici peu voir se terminer ce conflit qui avait failli rompre l'accord européen, accord qui de plus en plus de vient indispensable. School et le Parlement. L'Ecole" traditionaliste au plus haut point, où l'on fabrique les gentlemen en série et qui est accessible uniquement aux élèves fortunées. Le Parlement ,un grand Club, où l'en discute politique, avec le bon sens propre au véritable Anglais qui n'explique pas ses raisons mais les sent et qui se comporte envers l'étranger comme les vieux Romains envers les barbares (au sens latin du mot). Cette conférence trop tôt terminée au gré de tous les auditeurs nous fit entrevoir l'Es prit anglais que les continentaux ne com prennent pas ou mal. On nous avait annoncé une Conférence sur le règne de Georges V, nous eûmes une causerie sur l'Angleterre pouvons- nous espérer que nous réentendrons Mon sieur d'Ydewalle sur un sujet qu'il possède fond et qu'il communique avec un ta lent et une virtuosité toute personnelle. L'ŒIL. La nouvelle œuvre de Frans Lehar avait attiré au Théâtre communal la toute grande foule .II y a bien longtemps que nous n'a vions vu chambrée pareille pour les soi rées d'opéra. Monsieur le Directeur du théâ tre de Gand peut être satisfait. Le public courtraisien prouve donc qu'il aime la mu sique, le chant, mais aussi qu'il faut lui présenter de beaux programmes vous, Mr. Coens, si vous voulez le garder, vous de ne pas le désillusionner. Guiditta n'est pas du Frans Lehar habi tuel. Ce ne sont plus les chansons simples et chantantes de ses délicieuses opérettes. Guiditta est un opéra-comique, dont le thème musical est tendance plus neuve, plus moderne. Et ceci s'applique principale ment au premier acte, où la phrase musi cale demi-tons nous rapproche bien plu tôt de la phrase parlée que chantée. Au second acte cependant nous revivons par instants le Frans Lehar que nous aimons. Le grand air chanté par Octavio au se cond tableau du 2e acte fut un succès pour l'interprète Mr. Bricoult .L'accompagnement des chœurs hommes, ce moment, est du plus bel effet. Quel contraste avec le final de ce même tableau, où Guiditta exprime par ses chants tour tour violents et pas sionnés, son amour pour le bel officier, et son intarissable besoin de vie et de plai sir. Ce fut pour Madame Rhéna Dix une occasion unique de nous faire connaître et admirer son talent dramatique et musical. Le troisième acte est beaucoup plus faible. C'est en somme une répétition continuelle des airs du deuxième. A la longue cela de- Sur invitation du Comité d'administra tion de PATRIA, Monsieur Charles van Outryve d'Ydewalle est venu nous donner, le 31 janvier dernier, une conférence aussi instructive qu'attrayante. Monsieur le Baron de Béthune nous pré senta le jeune conférencier et commenta brièvement son œuvre puis laissa la parole Monsieur d'Ydewalle qui entrant immé diatement dans le vif de son sujet nous posa devant les yeux la charpente de sa causerie, divisée en trois parties. L'Angle terre insulaire, son organisation interne, ses rapports avec l'étranger et ses colonies. L'orateur nous démontre comment l'An gleterre déjà au moyen âge cherchait étendre ses frontières au-delà de son île, comment elle s'efforça toujours prendre pied sur le continent, aidée en cela par l'esprit normand financier et politique de ses habitants. On y remarque partout la solide prganisation commerciale avec les fortes corporations qui en imposent même la monarchie et défendent leurs libertés commerciales qui leur permettent d'étendre leurs puissances sur tous les continents. Cette dispersion dans toutes les parties du monde nécessite une organisation solide et stable, aussi la trouvons-nous dans la capi tale où elle est concrétisée dans les Public Cendres 6.66 Pouvoir calo rifique 7854. Mat. vola tiles 4.26. Formats 20/30 et 30/50. Dans la cave pas de déchets, Dans le foyer pas de fumée, Manipulation propre. Pouvoir calorique élevé. Combustion lente. Chaleur intense. Rendement de 20 30 supé rieur celui des meilleurs anthracites Pour le détail vient fatiguant. Les danses qui agrémentent cet acte et la mise en scène pleine d'hu mour, suppléent heureusement au manque de trouvailles musicales. L'œuvre de Frans Lehar fut présentée dans des décors très agréables tous les ■interprètes parmi lesquels nous retrouvons les meilleurs éléments de la troupe, tels Mmes Berthot et Petersen, Mrs. Bonnaud, Cazo, Rémyo, Colard, Leyns, Debaets et d'autres, rendirent au mieux leur person nage les danses réglées par Mr. Ambro- siny, et l'orchestre renforcé, sous la direc tion de Maître De Praeter, contribuèrent pour une grande part au succès de cette soirée lyrique. O. v. d. B. Avant le match une minute de silence est observée la mémoire de M. Char bonnier, président du H. C. Hutois, dé- (Vok sait* fag* 10)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 7