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LE SUD, dimanche 9 février 1936.
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CONFÉRENCE CHALUX
Il nous a dit les mœurs barbares ,1e man
que total de culture, de littérature, d'archi
tecture de ce pays existant au même état la
tent depuis plus de 3.000 ans. Il nous a
parlé encore, de ces plaines où la vie était
impossible de ces autres régions une
altitude de 2.500 m. véritable paradis ter
restre où l'on trouve l'état sauvage les
fruits les plus succulents, les récoltes les
plus abondantes.
CONFÉRENCES
THÉÂTRE
G U I D I T T A,
par la troupe du théâtre Royal de Gand
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Le Comité des journées coloniales a fait
connaître et apprécier en notre bonne ville
de Courtrai, le conférencier Chalux. C'est
un hommage lui rendre.
Mais Chalux est un monsieur poli et de
bonne éducation il a tenu par sa présence
répétée chez nous, relever le prestige et
maintenir la bonne renommée du Comité
des Journées Coloniales. Chalux et La
Journée Coloniale ne font plus qu'un, et
tout cela est pour le mieux.
Si j'avais présenter Chalux, je serais
rudement embarrassé et pour cause C'est
un homme formidable, Pensez donc Il
sait tout, a tout vu, connaît tout le monde,
a une opinion déterminée sur chaque chose,
chaque être .II parle des dizaines de lan
gues, a fait tout autant de fois le tour
de notre petit globe, et s'il n'a visité les
plaènes voisines, croyez-moi, ce n'est pas
de sa faute.
Il parle de tout avec une facilité, une
précision, une recherche de détails vous
faire croire que pas la moindre parcelle
de notre terre ne lui est inconnue.
S'il n'est grand orateur, il parle cepen
dant avec une facilité remarquable. Ses
phrases sont assaisonnées d'humour, d'esprit
même.
Il charme son auditoire, il plaît la
masse. C'est le secret de son succès
Chalux nous a parlé cette fois de l'Etho-
pie. Il a essayé de nous faire connaître ce
pays d'actualité brûlante. Peuple sauvage et
non civilisé, avec lequel il est matérielle
ment impsosible de faire des affaires ou de
traiter un accord quelconque, mais dont les
habitants sont farouchement fiers et braves.
Il nous parla aussi de la religion, de
la justice et de l'esclavage en Ethiopie
et après cette causerie captivante et des
plus agréables, il nous prouva son talent
de dessinateur en mettant sous nos yeux par
quelques coups de crayon, la carte de l'Afri
que reliée l'Europe par la Méditerranée,
tout le problème du conflit actuel Italo-
Ethiopien.
Et pour ne froisser personne, il conclua
qu'un chacun avait fait ce que logique
ment il devait faire, et que nous pou
vions espérer, d'ici peu voir se terminer
ce conflit qui avait failli rompre l'accord
européen, accord qui de plus en plus de
vient indispensable.
School et le Parlement.
L'Ecole" traditionaliste au plus haut point,
où l'on fabrique les gentlemen en série et
qui est accessible uniquement aux élèves
fortunées.
Le Parlement ,un grand Club, où l'en
discute politique, avec le bon sens propre
au véritable Anglais qui n'explique pas ses
raisons mais les sent et qui se comporte
envers l'étranger comme les vieux Romains
envers les barbares (au sens latin du mot).
Cette conférence trop tôt terminée au gré
de tous les auditeurs nous fit entrevoir l'Es
prit anglais que les continentaux ne com
prennent pas ou mal.
On nous avait annoncé une Conférence
sur le règne de Georges V, nous eûmes
une causerie sur l'Angleterre pouvons-
nous espérer que nous réentendrons Mon
sieur d'Ydewalle sur un sujet qu'il possède
fond et qu'il communique avec un ta
lent et une virtuosité toute personnelle.
L'ŒIL.
La nouvelle œuvre de Frans Lehar avait
attiré au Théâtre communal la toute grande
foule .II y a bien longtemps que nous n'a
vions vu chambrée pareille pour les soi
rées d'opéra. Monsieur le Directeur du théâ
tre de Gand peut être satisfait. Le public
courtraisien prouve donc qu'il aime la mu
sique, le chant, mais aussi qu'il faut lui
présenter de beaux programmes vous,
Mr. Coens, si vous voulez le garder,
vous de ne pas le désillusionner.
Guiditta n'est pas du Frans Lehar habi
tuel. Ce ne sont plus les chansons simples
et chantantes de ses délicieuses opérettes.
Guiditta est un opéra-comique, dont le
thème musical est tendance plus neuve,
plus moderne. Et ceci s'applique principale
ment au premier acte, où la phrase musi
cale demi-tons nous rapproche bien plu
tôt de la phrase parlée que chantée.
Au second acte cependant nous revivons
par instants le Frans Lehar que nous aimons.
Le grand air chanté par Octavio au se
cond tableau du 2e acte fut un succès pour
l'interprète Mr. Bricoult .L'accompagnement
des chœurs hommes, ce moment, est du
plus bel effet. Quel contraste avec le final
de ce même tableau, où Guiditta exprime
par ses chants tour tour violents et pas
sionnés, son amour pour le bel officier,
et son intarissable besoin de vie et de plai
sir. Ce fut pour Madame Rhéna Dix une
occasion unique de nous faire connaître et
admirer son talent dramatique et musical.
Le troisième acte est beaucoup plus faible.
C'est en somme une répétition continuelle
des airs du deuxième. A la longue cela de-
Sur invitation du Comité d'administra
tion de PATRIA, Monsieur Charles van
Outryve d'Ydewalle est venu nous donner,
le 31 janvier dernier, une conférence aussi
instructive qu'attrayante.
Monsieur le Baron de Béthune nous pré
senta le jeune conférencier et commenta
brièvement son œuvre puis laissa la parole
Monsieur d'Ydewalle qui entrant immé
diatement dans le vif de son sujet nous
posa devant les yeux la charpente de sa
causerie, divisée en trois parties. L'Angle
terre insulaire, son organisation interne, ses
rapports avec l'étranger et ses colonies.
L'orateur nous démontre comment l'An
gleterre déjà au moyen âge cherchait
étendre ses frontières au-delà de son île,
comment elle s'efforça toujours prendre
pied sur le continent, aidée en cela par
l'esprit normand financier et politique de
ses habitants. On y remarque partout la
solide prganisation commerciale avec les
fortes corporations qui en imposent même
la monarchie et défendent leurs libertés
commerciales qui leur permettent d'étendre
leurs puissances sur tous les continents.
Cette dispersion dans toutes les parties du
monde nécessite une organisation solide et
stable, aussi la trouvons-nous dans la capi
tale où elle est concrétisée dans les Public
Cendres 6.66 Pouvoir calo
rifique 7854. Mat. vola
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Formats 20/30 et 30/50.
Dans la cave pas de déchets,
Dans le foyer pas de fumée,
Manipulation propre. Pouvoir
calorique élevé. Combustion
lente. Chaleur intense.
Rendement de 20 30 supé
rieur celui des meilleurs
anthracites
Pour le détail
vient fatiguant. Les danses qui agrémentent
cet acte et la mise en scène pleine d'hu
mour, suppléent heureusement au manque
de trouvailles musicales.
L'œuvre de Frans Lehar fut présentée
dans des décors très agréables tous les
■interprètes parmi lesquels nous retrouvons
les meilleurs éléments de la troupe, tels
Mmes Berthot et Petersen, Mrs. Bonnaud,
Cazo, Rémyo, Colard, Leyns, Debaets et
d'autres, rendirent au mieux leur person
nage les danses réglées par Mr. Ambro-
siny, et l'orchestre renforcé, sous la direc
tion de Maître De Praeter, contribuèrent
pour une grande part au succès de cette
soirée lyrique.
O. v. d. B.
Avant le match une minute de silence
est observée la mémoire de M. Char
bonnier, président du H. C. Hutois, dé-
(Vok sait* fag* 10)