Voici l'été
Les Laines de l'Arsenal
WINTERTHUR
René Schmidt-Acke
Briqueteries Mécaniques Le Progrès
IN DE PUPPEN
Aimé GRUWEZ
SCIERIE MÉCANIQUE
LE SUD, dimanche 28 juin 1936
LES CROIX DE FEU.
LE TOURNOI DE L'ESPLANADE.
APRES LE DORYPHORE,
LES PEUPUERS
AU BEFFROI.
L'EAU DE DICKEBUSCH.
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CHRONIQUE/ DE LA REGION
YPRES
Le Gouverneur de la province ayant,
la demande du Ministère de l'Intérieur, dé
fendu toutes manifestations et cortèges sur
la voie publique pour une période indéter
minée, les Croix de Feu d'Ypres et envi
rons se voient dans l'obligations de remettre
l'inauguration de leur drapeau au 20 sep
tembre 1936.
Nous regrettons que la section locale
d'Ypres soit poursuivie par la malchance.
La première date fixée a dû être remise
cause des élections la seconde cause
de la mesure prise par le Gouverneur. Espé
rons que la troisième fois sera la bonne
fois, et que d'ici là la section d'Ypres et
des environs comptera de ncmbreux nou
veaux membres.
Les joueurs de tennis n'ont pas peur de
la chaleur. Aussi le temps fut-il particuliè
rement favorable notre tournoi. Le
second tournoi de l'Esplanade confirme le
succès du premier. L'animation du quar
tier témoigna de l'utilité de notre initia
tive. Nous sommes convaincus qu'avec la
belle saison de nombreux amateurs s'inscri
ront notre club, et qu'ainsi nous aurons
fourni aux Yprois l'occasion de pratiquer
ce sport si complet. A tous, bien cor
dialement, le club de l'Esplanade est ouvert.
Une équipe se forme peu peu, et nous
aurons l'occasion d'en reparler plus tard.
Les résultats techniques du 2e tournoi
de l'Esplanade se trouvent en chronique
sportive. Et déjà nous avons de nombreuses
inscriptions pour le troisième tournoi du
5 au 7 septembre.
Vous n'ignorez pas qu'un des points es
sentiels du programme gouvernemental est
la lutte contre le doryphore. Le dory
phore est en Belgique l'ennemi public no 2,
le premier rang étant réservé Rex.
Mais il y a un ennemi public no 3.
Le ou les peupliers, de l'Avenue French.
Vous vous souvenez de ce que Le Sud
a fait écho l'an dernier aux revendications
des habitants de l'Avenue French. Aussi
tôt une promesse fut faite les peupliers
disparaîtront et seront remplacés par de
petits acacias. Ces probablement cause de
cet arrêt de mort que depuis lors les peu
pliers de l'Avenue French sont la proie
d'innombrables insectes, chenilles et larves.
Est-ce par mesure d'économie et pour
éviter les frais de main-d'œuvre, que l'on
attend que mort naturelle s'en suive
Ces peupliers arrêtant la vue, sont d'un
voisinage très désagréable pour les habi
tants de l'Avenue French, et nous deman
dons que les bureaux compétents nous
assurent, d'une manière formelle, la dispari
tion de ces peupliers. Nous attendons
la réponse.
Le projet de faciliter l'ascension du Bef
froi n'est pas délaissé. Mais la ville désire
offrir aux étrangers un escalier dont l'accès
soit moins... périlleux. Nous applau
dissons cette marque d'attention, et nous
souhaitons que M. l'Echevin des Travaux
publics se hâte de faire placer le nouvel
escalier avant la fin de la saison touristique.
C'est urgent, si la ville espère en tirer
quelque profit.
Vous vous souvenez de notre article co-
cernant le rejet du projet d'aménagement
de l'Etang de Dickebusch, ayant comme but
de fournir régulièrement la ville d'Ypres
en eau potable. Nous disions que
M. Lommez n'avait pas défendu le projet
de la Ville la Députation Permanente,
et cette affirmation était fondée sur des ren
seignements obtenus, puisqu'il s'agit d'eau,
des sources abondantes et pures. -
M. Lommez nous répond qu'il a défendu
le projet avec énergie la Députation Per
manente, mais qu'il a échoué dans sa dé
fense et qu'il a dû appeler son secours
le Bourgmestre d'Ypres. Nous avouons
sincèrement que nous n'avions pas envi
sagé le problème sous cet aspect, bien con
vaincu, que M. Lommez avait une telle in
fluence la Députation permanente, que
s'il avait immédiatement affirmé que le pro
jet de la Ville était logique, ce projet
eût été accepté par ses collègues. Et nous
sommes heureux de constater en même
temps que notre Bourgmestre, M. Vander-
ghote, a une telle influence Bruges, qu'il
parvient regagner une bataille perdue par
un Député Permanent. Quel avenir pour
Ypres, maintenant que nous aurons la
Province deux députés permanents et un
bourgmestre influent. L'aérodrome
d'Ypres sent déjà les ailes qui lui poussent
Quoiqu'il en soit nous insérons volon
tiers la réponse de M. Lommez en recti
fiant un point qui a son importance la
députation a été hypnotisée par un projet
de 3 millions, quand il s'agissait, en fait,
d'un projet de 1 million 400.000 francs.
Al. Lommez nous écrit
Envoyé la Province, le dossier n'a ja
mais reçu aucun avis défavorable, comme
vous le prétendez. Bien au contraire, déjà
lors de la rédaction du budjet 1936, j'avais
fait prévoir la Députation Permanente,
que la Ville d'Ypres, aurait demandé un
subside pour les travaux en question, et
j'avais insisté pour que la somme néces
saire pour allouer ce subside soit prévue
et inscrite au budjet.
Vous devez également savoir que la Dé
putation permanente a soumis l'étude la
question de la distribution de l'eau po
table dans la région Sud de notre Pro
vince et qu'elle est en pourparlers ce
sujet avec la société nationale.
Or quand le dossier des travaux l'étang
de Dickebusch a été soumis la Dépura
tion, et que mes collègues constataient qu'il
était question de l'exécution de travaux pour
une valeur totale d'environ 3 millions, dont
une première partie serait mise en adju
dication, il était assez naturel, me semble-
t-il, que la question fut posée s'il n'y avait
pas moyen de remettre l'exécution de ces
travaux aux fins d'examiner le moyen de
mettre ces travaux en concordance avec le
plan général de la distribution d'eau po
table dans notre région C'est ce qui
fut fait par mes collègues de la Députation.
Malgré mes instances personnelles, je ne
parvins pas cette première réunion les
convaincre de l'urgence des travaux exé
cuter l'étang de Dickebusch.
Rentré de Bruges, j'ai immédiatement té
léphoné Mr. le Bourgmestre de la Ville
d'Ypres, pour l'informer de ce qui s'était
passé. Je lui demandais d'écrire immédiate
ment Bruges pour exposer tous les argu
ments qui militaient pour l'exécution immé
diate des travaux en question, et je lui
proposais même d'aller ensemble Bruges,
le mardi suivant pour discuter avec Mr. le
Gouverneur, l'urgence et la nécessité de
l'exécution de ces travaux.
Mr. le Bourgmestre d'Ypres m'a encore
téléphoné le lendemain samedi pour me
demander de plus amples renseignements
que je lui ai donnés, et l'administration
communale a écrit immédiatement une lettre
au gouverneur provincial dans le sens que
j'avais proposé. Entretemps Mr. le Bourg-
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