CHRISTIAENS M La Maison Telefunken Philips La Voix de son Maître Novak Scarabée S. B. R. Point=Bleu etc. fionpagniB Belge fllsstms des Elesses ipiu 99 Baron Noël de VINCK Zonnebeke Daniel LELEU 28, Rue au Beurre, Y PRES Au Littoral OSTENDE CASINO-KURSAAL C'est sans la moindre mélancolie que nous disons adieu ce printemps 1936, qui fut morne et froid. Voici venir le beau mois de juillet, tout gonflé de promesses, le mois des vacances, du soleil, et des saisons esti vales. Le Casino-Kursaal intensifie son acti vité. Outre les divertissements rituels de l'après-midi, voici que chaque soir déjà apparaissent sur l'estrade des vir tuoses du chant. Le 1er juillet, ce sera le bon ténor Jules Daems le 2 juil let, Mlle Beausoleil, dont le talent n'est pas indigne de ce nom prestigieux Mlle Madeleine Clairy, qui n'est pas une inconnue (chantera le 3 juillet. Le samedi 4 juillet, le public du Ca sino-Kursaal aura le plaisir d'entendre Mlle Vera Smirnova, la célèbre Prima Dona de la Scala de Milan et du Théâ tre National de Rome, qui joint un organe des plus agréables une science vocale consommée et un goût parfait. Le dimanche 5 juillet, enfin, la gran de voix de M. José Lesens, premier ténor de la Monnaie, retentira tra vers le vaisseau immense de la Ro tonde. D'autre part, les fervents de la danse apprendront avec joie que, partir du 1 1 juillet, le célèbre orchestre Paul Godwin se fera entendre aux Thés- Dansants et aux Ambassadeurs. CASINO-KURSAAL Lundi 29 juin, mardi 30 juin, 9 h. GRAND CONCERT SYMPHONI QUE. Mercredi 1 juillet, 9 h. M. JULES DAEMS, Ténor. Jeudi 2 juillet, 9 h. Melle BEAUSOLEIL, Cantatrice. Samedi 4 juillet, 9 h. VERA SMIRNOVA Prima Dona de la scala de Milan et du Théâtre National de Rome. Dimanche 5 juillet, 9 h. M. JOSE LESENS. Ténor de la Monnaie. Piano Gaveau. A partir du l 1 juillet au Thé-Dan- aant et, en Soirée, Aux ambassadeurs LE CELEBRE ORCHESTRE PAUL GODWIN. CASINO KURSAAL DE KNOCKE S/MER. Tous les jours deux concerts sym- phoniques Chefs d'orchestre Mr. K. CAN- DAEL. Mr. R. GUILLEMYN. Samedi 1 1 juillet GRAND BAL D'OUVERTURE. Dimanche 12 juillet MARCELLE VERNAY, Cantatrice. Lundi I 3 juillet THEO VAN HAM- BERG, Violoncelliste virtuose. Mardi 1 4 juillet SOIREE DE GALA l'occasion de la FETE NATIO NALE FRANÇAISE, avec le con cours de ROGER BARSAC, Bary ton, Les danses de France par les artistes du Théâtre de la Mon naie et de l'Opéra de Lyon, sous la direction du maître chorégraphe AMBROSINY. Présentation de Miss Paris 1936 dans un ton de chant. Mercredi 15 juillet RENEE CHAR- MY, Cantatrice. Jeudi 16 juillet: EDMOND HAR- VANT, Violoniste virtuose. Vendredi 17 juillet DOROTHEE HORmesse, Cantatrice. Samedi 18 juillet GRAND BAL DE GALA. ADMINISTRATION DE LA MARINE Programme du 28 juin au 5juillet. Tous les jours -A 3 h. Séance d'orgue par M. LE- ANDRE VILAIN. de 3 h. 30 4 h. 30 Concert Sym- phonîque. de 4 h. 30 6 h. 30 Thé-Dansant. Orchestre ACH. ZANDRS HIS BOYS. A 9 h. Grand concert Symphoni- que. Après le concert, Soirée Dansante. Chef d'Orchestre M. AIME MOUQUE. Pour nos villégiateurs dominicaux du Littoral. CONCERTS-PROMENADES EN MER. Afin de rendre le séjour au littoral des plus agréables et comme complé ment son programme d'excursions maritimes d'un jour pour les mois de juillet et août, l'Administration de la Marine organise des Concerts-prome nades en mer au départ d'Ostende- Quai avec les luxueux paquebots de la ligne Ostende-Douvres. Ces promenades qui ont lieu les di manches ainsi que le samedi 15 août débutent le 5 juillet pour 9e terminer le 1 3 septembre elles ont une durée de 2 heures (de 1 0 h. 30 1 2 h. 30). Elles offrent tous ceux qui séjournent la côte, une occasion unique de faire l'essai d'un voyage en mer. Les billets sont en vente la station d Ostende-Quai, au prix minime de 10 francs. Consulter I horaire des lignes vici nales dans les différentes aubettes du littoral. En cas de mauvais temps, les con certs-promenades n'auront pas lieu. LE PORT D'ANVERS AU DEBUT DU XVIIe SIECLE. Un cliché paru récemment dans les journaux montrait, transmise par té- phone l'arrivée du nouveau transatlan tique Queen Mary dans le port de New-York. On y voyait les installations maritimes du port, celles -ci très carac téristiques, consistent en un succession de môles couverts de hangars, les wharfs s'avançant dans le fleuve perpendiculairement la berge, et dé coupant entre eux autant de darses où les navires viennent s'amarrer pour dé poser leur cargaison et reprendre leur nouveau chargement. Contrairement au port d'Anvers qui présente sur le fleu ve trois fois plus large d'ailleurs, une ligne de quais dentellée. Les vieux plans d'Anvers l'époque d Albert et Isabelle montrent les rives de 1 Escaut entaillées par une succession de bassins appelés« vliet et rui orientées perpendiculairement au fleu ve, absolument comme les darses de New-York, mais évidemment d'une fa çon moins régulière. Le port de New- York comme tout ce qui est moderne et en plus américain est construit sous le signe de la ligne droite et de l'é- querre, tandis que celles d'Anvers se trouvaient en arrière de la berge. Evidemment ces bassins étaient de dimensions réduites, proportionnées aux navires de mer de l'époque. La li gne générale de la rive droite telle qu'lelle se présente aujourd'hui n'est plus ce qu'elle était autrefois, elle a été régularisée lors de la construction des quais actuels, il y a quelque cinquante ans, et on y est même allé assez fran chement. Le Steen considéré comme le berceau d'Anvers et le centre du bourg primitif, qui actuellement se trouve en bordure de la rivière se trouvait précé demment dans une boucje du fleuve qui a été coupée, et était précédé d'une place publique où il y avait en tre autres une église et un marché aux poisson, parait-il original. Il semble que ce promontoire dis paru était l'époque l'endroit le plus important du port, c'est autour de ce lui-ci que les principaux navires ve naient mouiller et c'est là aussi que se trouvaient les installations mécaniques sous la forme du seul appareil de le vage, une grue, construction massive en bois formant tour et portant un mât de charge. Cela fait penser d'ail leurs que jusqu'en ces toutes derniè res années il y avait la grande bigue du bassin Kattendijck, unique dans son genre au port, pouvant lever des char ges jusqu'à cent tonnes, et qui servit encore immédiatement après la guerre décharger des locomotives en ordre de marche qui nous arrivaient d'Angle terre Pour en revenir aux anciens bassins les deux premiers, en allant du nord au sud, se trouvaient de part et d'autres de la Maison Hanséatique et, d'après le plan, ils étaient pourvus d'écluses l'entrée, puis venait la Brouwers- vliet ou Canal des Brasseurs,ensuite la Pietersvliet Canal St Pierre, la Koolvliet Canal aux Charbons, la Suikerrui Canal aux sucres et la St Jansvliet ou canal St Jean actu ellement le point de départ du petit tunnel. Le canal des brasseurs aux nord et le canal St Jean au midi, étaient reliés entre eux par une chaîne de canaux qui serpentait travers la ville. Tout cet ensemble de canaux et d'autres s'y em branchant, a été voûté et sert actuelle ment de grand collecteur d'égoûts. La présence des deux bassins en de hors de cette chaîne et entourant la Maison Hanséatique fait penser que l'on se trouve déjà devant un agrandis sement du port vers l'aval avec des ins tallations plus modernes. Comme l'on sait la Maison Hanséatique détruit par un incendie il y a quarante ans, se trou vait l'endroit où s'élèvent actuelle ment les magasins de la société Solvay au Bassin Bonaparte, celui-ci a d'ail leurs été créé en enlevant la langue d» terre séparant leo deux canaux et en approfondissant bien entendu. Quant la Maison Hanséatique telle qu'elle se présentait, elle a été réédifiée- vingt ans plus tard plus loin l'écluse Royers et sert de caserne de pompiers. Maurice Lutens Ingénieur A. I. Br. POSSEDE LE PLUS GRAND CHOIX D'APPAREILS DE T. S. F. 395 EN WESTFLANDRE LA VOUS ASSURE VOUS SOUTIENT VOUS DÉFEND. SA CARACTÉRISTIQUE LA RAPIDITÉ DANS LE RÈGLEMENT DES SINISTRES. Siège social GAND. INSPECTEUR pour la WESTFLANDRE L. TOUSSEIN, 11, Rue Nicolas Despars, BRUGES. AGENTS DANS LE SUD YPRES et environs COMINES 270

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Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 8