Raphaël I I OLA 16e» DENEERE En vacances 1 4L e> RHUM contre les Haute Couture 4, Rua Espagnole BRUGES sans égal rhumes. BOUILLON Natloyaga Koentges YPRES Stoppage Plissas© Picota*!© 99 sec el neuf. 14' LE SUD, dimanche 16 août 1936 CONNAISSEZ-VOUS LA REVUE NOMOTTA BON ^GRATUIT a envoyer au repésentaut, E. OOLDBERG-DAUPHIN *172, av. Eu?. Plasky. Bruxelles-ScbaerbeeK Je voua prie de m'envoyer gratuitement uu exemplaire de la revue mensuelle «NO rlOITA». Echantillons et adresses de maisons dépositaires sur demande. NOM RUE. N° VlttE L_ Produit Belge PUR DÉLICIEUX ECONOMIQUE. Agent de vente pour Ypres et environs 32, Rue de Menin YPRES. M i Teinture dans toutes les couleurs Lavage neuf de toutes étoffes, de pièces d'habiilement (sans dé coudre), d'étoffes d'ameublement et de toutes garnitures. STOPPAGE de toutes étoffes dans les 8 jours. SPECIALITE de lavage de cols 80 cent. pièce. Manchettes 1 fr. la paire. Chapeaux nettoyés et reformés 5 francs. 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Souvent aussi, l'écossais est choisi comme garniture. On verra par exem ple les revers, les poches, la ceinture d'un tailleur uni dont la blouse, son tour, sera choisie dans ce charmant tissu. La jupe de ces tailleurs com porte presque toujours des plis creux et se boutonne sur le côté. La jaquette s'orne de poches qui parfois terminent les découpes libres et la petite cape est tantôt amovible, tantôt attachée aux épaules. Rien n'est plus charmant, pour le voyage, que les costumes de tricot, et les tons de vert, de beige et de brun que l'on assortit pour ces tailleurs sont bien seyants. A la campagne, nous porterons beaucoup de blanc égayé de couleurs vives et beaucoup de tissus imprimés. Les fleurettes des champs sont très en faveur et font d'adorables petites robes petites man ches froncées, courte et large jupe, garnies de collerettes blanches, de ce'ntures de cuir rouges ou vertes, de courts gilets de piqué blanc ou de lar ges cols dépassant la lignes des épau les. Cette formule de robe de cam pagne est très heureuse et on trouve des modèles de ce genre dans toutes les collections. Les robes imprimées se portent soit avec v.n manteau trois- quarts et vague, souvent en tussor ou en lin, soit avec de petites vestes de piqué, très vagues et fermées au ras du cou, sans cols ni revers. Dans bien des ensembles, les chaussures sont fai tes du même tissu que la robe. On fait par exemple de chaussures de grosse toile ou même de lainage patte dé coupée et liée, du même ton que la robe, qui ont beaucoup de chic. Nous signalons ce détail car il faut noter 1 im portance des accessoires et des moin dres garnitures en une saison où la mode est particulièrement harmoni- Pcur nettoyer les chapeaux en feu tre, (demandé par un lecteur). Dé garnir complètement le chapeau, c'est- à-dire enlever le ruban et sortir le cuir, bourrer le chapeau de chiffons, puis, l'aide d'une brosse douce trempée dans de l'eau ammoniacale (une cuil lerée bouche par litre d'eau), brosser le chapeau dans le sens du feutre, rincer avec une éponge, tremper dans de l'eau pure, faire sécher l'air. Humidité des armoires. Pour évi ter l'humidité des placards ou des ar moires, placer dans ceux-ci des assiet tes pleines de chaux vive qui doivent être renouvelées assez souvent. Pour nettoyer les lainages noirs. Vous pouvez essayer de cette méthode qui est très facile employer Faites bouillir dans 3 litres d'eau 3 grosses poignées de feuilles de lierre. Laissez refroidir une fois tiède, lavez l'étoffe dedans en frottant comme si vous aviez une eau de savon rincez grande eau, repassez humide, et votre lainage doit être remis neuf. Pour enlever les taches d'oeufs sur les couverts d'argent. Lorsque l'ar genterie reste en contact avec des œufs, elle noircit sous l'action de la forma tion du sulfure d'argent. Pour la net toyer il suffit de la laver l'eau où ont bouilli des épluchures de pommes de terre. GESTES QUOTIDIENS Ce sont ceux que l'on accomplit chaque jour instinctivement ou par ha bitude. La plupart sont des manifesta tions de politesse. Les gestes instinctifs sont ceux qui accompagnent la parole. 11 est bien certain qu'il n'est pas pos sible de converser sans que le visage, le corps demeurent parfaitement im mobiles et inexpressifs. Toutefois une personne bien élevée proscrira toute attitude exagérée, tout geste exces sif. C'est dès le jeune âge qu'il faut veiller ce que les enfants ne con tractent aucune mauvaise habitude et s'élever contre celle de gesticuler en s'exprimant. De même il ne faudra jamais se livrer des mimiques plus ou moins grimaçantes pour imiter les personnes dont on parle. Rien n'est plus odieux aussi que de crier, rire trop bruyam ment, cligner de l'œil, hausser les épau les. taooter le bras de son interlocu teur, frapper du poing, siffler, etc. Pour être parfaitement bien élevé on s'exprimera calmement avec le moins de gestes possibles. De même, il faut s'étudier avoir une jolie démarche, se tenir droite tout en demeurant souple. Ne pas frapper des talons en marchant, tenir la tête droite et avoir le regard modeste sans ostentation toutefois. 11 faut aussi savoir s'asseoir. Ne point s'affaler sur le premier siège venu en étalant ses jambes, mais au contraire les tenir légèrement sous le siège, ou droites. En visite on ne s'assiéra qu'après que la maîtresse de maison vous aura d'un geste assigné un siège. 11 va de soi qu'il faut toujours garder de la souplesse et ne pas demeurer gau che, sur le bord de sa chaise. II serait déplorable aussi pendant la conversa tion de tirailler la passementerie d'un coussin ou d'un fauteuil, de tapoter les doigts ou de remuer nerveusement les pieds. Sous aucun prétexte on ne croisera les jambes, non plus que l'on ne jouera avec un bibelot. SIMPLIFIERSANS APPAUVRIR La vie actuelle, avec ses multiples difficultés, nous impose de simplifier nos installations dans la mesure des possibilités. Dans la plupart des ménages, la do mesticité est réduite au strict minimum, et il faut bien admettre que le ren dement de ce personnel est loin de ce qu'il était du temps de nos parents Le travail" est, la plupart du temps, exécuté sans conscience, avec l'unique souci d'aller vite afin de pouvoir flâner ensuite. La tâche d'une maîtresse de mai son se complique d'une surveillance fort désagréable exercer L'art moderne tend constamment résoudre le problème de notre exis tence dans des conditions plus prati ques et plus adaptables aux contin gences actuelles. Ce n'est pas un unique souci d es thétique qui préside la décoration ei l'ameublement simplifié de nos in térieurs. C'est un mouvement imposé par les circonstances, les mœurs nou velles, les évolutions sociales... 11 est évident que cette simplif'ca- tion poussée l'extrême entraîne la disparition de toute ornementation, et risque de nous imposer des habitations en série, sans intimité, et sans charme, Cji> sont si peu fa'tes pour la vie fa miliale. Il faut réussir garder nos logis cette atmosphère accueillante qui, dès dBSBE1*??' T"T# 4^

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Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 14