LE SUD DANS LE NORD H.M.V. SiCerit Xir(MJtâtx>r 10 3ô CONCEPTION v eh PERFECTION Et® La Fourche d'Or ■JiM Léon Grillet - v 13, RUE AU BEURRE YPRES s wic^ I garantie formelle: ^2jirs REFRIGERATEUR 36 2 Agent de change correspondant près la Bourse de Bruxelles. 31, RUE DE MENIN, YPRES Téléph. 144 Bureau ouvert le dimanche pendant la saison ABONNEMENT 18 francs français. JOSEPH VAN MERRIS Il éta t le fils de Michel-Albert Van Mer ris, conseiller au Présidial de Flandre Bailleul, natif de Berthen, et de Anne- Thérèse Béaghel. MADAME VANDENDRIESSCHE DENTISTE, 49, roe de Dixmude, S POUR FAVORISER LE TOURISME EN FLANDRE. Guide des Monts de Flandre Le Mont Noir. LES LOIS DE LA POLITIQUE FRANÇAISE. - 3b SB: - BOURSE TITRES COUPONS CHANGE. Les relations entre le nord de la France et notre région sont séculaires. Elles sont logiques, cer les deux régions forment deux parties séparées par une frontière d'un même pays la Flandre. Comme quoi l'élément linguistique est absolument secondaire,, et flamands de France ou flamands de Flandre nous sentons parfaietment la communauté de passé, de mœurs, de sentiments qui nous unit Aux siècles passés nos régions avaient des relations suivies, et la frontière n'était pas une barrière. Bailleul, Ypres Poperinghe, Saint-Omer étaient villes-sœurs. Rien ne le prouve mieux que les relations de famille entre ces villes. Aussi est-ce avec joie que nous trouvons, dans La Bailleuloise cette notice sur Joseph Van Merris, maire de Bailleul, cousin ger main de Joseph Van Merris qui cons truisit avec Béatrice Van Renynghe le Châ teau de la Lovie, de Pierre van Merris-van- Renynghe qui appartient au magistrat de Po peringhe et de Juste van Merris- van Re nynghe dont le fils Félix fut longtemps le bourgmestre et le député de Poperinghe ar raché trop tôt la vie publique par l'exil mais dont le neveu est encore juge de paix Poperinghe. Et cette famille van Merris qui donné tant de ses enfants l'Eglise, notamment l'actuel curé de West-Roose- beke, a pris aisément racine en terre de Flandre restant alliée aux familles du Nord tels que les de Coussemaker, les BieswaI, les Cortyl. C'est que le sud de la Westflandre tire toute sa valeur et la finesse de sa cul ture de ce qu'elle fut travers les siècles une province internationale, où la race flamande se trouvait en contact constant avec la Fran ce et l'Angleterre Vouloir isoler la West flandre serait l'étouffer et y assurer le régime des médiocres. Mais passons la plume la Bailleuloise Le portrait de M. Van Merris, ancien maire de Bailleul, se trouve exposé l'Hô tel de Ville, dans la salle des déibérations du Conseil Municipal entre ceux de MM. L. Lotthé et E. Hié. A la demande de plusieurs lecteurs qui désirent obtenir quelques renseignements sur la vie de ce Magistrat, nous publions vo lontiers cette succinte biographie VAN MERRIS (Joseph-Xavier) est né Bailleul le 11 avril 1761 et y est décédé le 3 décembre 1833. II devint licencié en droit et échevin de la Ville de Bailleul en 1789, Chevalier de la Légion d'honneur le 19 mai 1825, maire de Bailleul le 11 juil let 1803 jusqu'au 4 septembre 1830, Député du Nord de 1815 1828, membre du Con seil Général du Nord, fut élu trois fois président du Collège électoral de l'arrondis sement d'Hazebrouck. Joseph Van Merris épousa dans la petite église de La Clyte (près de Locre, commune de Reninghelst), le 7 octobre 1790 Mlle Thérèse-Eugénie-Isabelle Hynderick, fille de Pierre-François Hynderick et de Rosalie- Eugénie Van den Meersch, née Bailleul le 11 mai 1768 et y décédée le 1er avril 1841. Ce fut Joseph Van Merris, qur, en sa qualité de Maire, reçut Bailleul Napo léon 1er. Celui-ci traversa notre ville le 22 avril 1810, accompagné de l'Impératrice. Deux tentes avaient été dressées route de Méteren, adossées deux pyramides en verdure. C'est là que se tenaient les auto rités locales. Un cortège fastueux amena les Autorités sur la grand'place, travers les rues dé corées, pavoisées et garnies de fausses portes, de guirlandes et d'inscriptions. De chaque côté de la rue d'Occident des portes triom phales surmontées d'aigles, ornées des armes de France et d'Autriche, encadraient le pas sage. Un grand drapeau tricolore flottait au-dessus du Beffroi. Devant l'Hôtel de Ville était érigé un Temple en forme de rotonde, entouré de gradins et d'arbustes. Au centre, sut un piédestal, on voyait un globe terrestre surmonté d'un aigle cou ronné, tenant dans ses serres des branches de laurier. Quarante jeunes filles, vêtues de blanc, avec ceintures roses, la tête couverte de fleurs, furent présentées l'Empereur par M. Van Merris. Elles offrirent des bouquets. Les Majestés, très touchées de ce accueil chaleureux, remercièrent très vivement M. Van Merris, ainsi que les membres de la Municipalité. Vpres. Consultations tous les jours. Spécialité de dentiers perfectionnés et garantis. 265 tige qu'un chapeau. Mais ce qu'il faut re tenir par-dessus tout, c'est que l'unité est l'essence du gouvernement civil, comme elle l'est du commandement le gouvernement ne se fractionne, ni même ne se partage sans se détruire. Le chef, dans la paix comme dans la guerre, doit être un, et non pas plusieurs, et non pas quelques-uns, quand même ces quelques-uns ne seraient que deux. Ch. BENOIST. Les Monts de Flandre, cette belle crête de collines verdoyantes, constitue la ligne de parage des bassins hydrographiques Lys- Escaut et Yser. Us se trouvent dans le sud de la Westflandre, et leur longue chaîne parallèle une ligne Ypres-Poperinghe, se profile en lignes sombres et vertes sur le ciel d'azur de la Flandre. Fier, le Mont Kemmel, l'œil de la Flandre s'élève au-dessus de la plaine une hauteur de 159 m. escorté de sêS frère» moins élevés le Scherpeberg, le Mont Rouge, le Mont Vidaigne et plus loin, en Flandre française, le Mont des Cats une heure de la frontière et enfin le Mont Cas sel 12 km. du Mont des Cats. Les Monts de Flandre, réputés pour leurs belles promenades et leurs panoramas mer veilleux sont par excellence le lieu de repos idéal. Les jeunes plantations de conifères de sapins et de mélèzes exercent une influen ce bienfaisante sur les natures débiles. La température subit encore fortement l'influen ce de la mer et une moyenne de 9°8, avec de légers écarts de température ce qui cons titue un avantage appréciable sur d'autres centres de repos. Kemmel, Locre et Westoutre sont en Bel gique les villgaes se trouvant dans la ré gion des monts. Nous y avons ajouté Wyt- schate situé lui-même sur une belle hauteur, d'où l'on découvre ausi les beaux et paisibles horizons de la plaine de Flandre. En France, les monts se trouvent sur le territoire des communes de St-Jans-Cappel, de Boeschèpe, de Berthen et de Godewaers- velde. Ce sont ces monts ce sont ces villes que nous avons décrits dans les paragraphes qui suivent. Le Mont-Noir (flamand Zwarteberg) est le premier des Monts de Flandre en ter ritoire français. Après le Mont Kemmel il fut le premier connaître la vogue touris tique. Et non sans raison, car on ne saurait trop louer toutes ces beaués ses panoramas, ses flancs couverts de beaux bois de sapins, de mélèzes, de hêtres ou de chênes... S'il ne possède point de maisons splen- dides, où la magnificence étale ses attraits il jouit des beautés qu'ont les saisons nou velles, il voit de la verdure et des fleurs na turelles. (voir la suite en page 13) Au demeurant, le seul problème, ni même le plus important, n'est pas le problème de la représentation, car, on le répète, elle n'a pas sa fin en elle-même. Ce n'est pas non plus la législation, qui n'est qu'une des fins de la représentation, ou une fin laquelle elle concourt, ne fût-ce que de consente ment. Le vrai problème, le grand problème, celui dont la solution est nécessaire et préa lable, parce que, résolu, il donne la clef de tous les autres, et qu'aucun autre ne peut l'être s'il ne l'a pas été d'abord, c'est le problème du gouvernement point central, ou, littéralement, capital de l'organisation de l'Etat, qui doit, comme tout être orga nisé, avoir une tête, un Chef. C'est donc cette question du gouvernement, du chef qu'il faut aborder la première, sans prévention et sans préférence, sans crainte et sans amour, avec l'unique souci du salut par la vérité. Le reproche le plus grave que l'on puisse adresser au gouvernement populaire, c'est de n'être pas un gouvernement, et donc d'être le pire des gouvernements. Le prin cipal avantage du gouvernement monar chique, c'est d'être un gouvernement rien que parce qu'il est, et parce qu'il n'est qu'un. Sans doute, cet Un n'agit pas ou du moins ne délibère pas tout seul. Son trône n'est pas une stèle dans le désert, il n'est pas un dieu de granit, il a des yeux et des oreilles. Le monarque le plus absolu n'est pourtant point absolument absolu. S'il l'était, ce serait une bête stupide et féroce. Il est le roi en ses conseils, et cette for mule dit tout. Aux Conseils, le conseil au roi, le règne mais le règne et le gou vernement il règne et il gouverne. Il gou verne selon des statuts, des coutumes, des traditions, des règles, dont l'ensemble forme ce qu'on appelle les lois du royaume cent fois plus inébranlables que les articles d'une Constitution abstraite, comme ayant de bien plus longues et de bien plus fortes racines. Il a le devoir de s'éclairer d'abord de tous les avis utiles mais après, quand sa conscience l'assure qu'il sait, seul il a le droit de décider et de prescrire. Et qu'on ne réponde pas qu'alors entre la Monarchie constitutionnelle et la République présiden tielle, il n'y a plus de différence il reste celle-ci, qui est énorme le corps a une tête et, cette tête n'eût-elle qu'un pouvoir imposant une couronne a plus de près-

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Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 4