LE SUD DANS LE NORD
H.M.V.
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Léon Grillet
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Bureau ouvert le dimanche
pendant la saison
ABONNEMENT 18 francs français.
JOSEPH VAN MERRIS
Il éta t le fils de Michel-Albert Van Mer
ris, conseiller au Présidial de Flandre
Bailleul, natif de Berthen, et de Anne-
Thérèse Béaghel.
MADAME VANDENDRIESSCHE
DENTISTE, 49, roe de Dixmude, S
POUR FAVORISER LE TOURISME
EN FLANDRE.
Guide des Monts de Flandre
Le Mont Noir.
LES LOIS DE LA POLITIQUE
FRANÇAISE.
- 3b SB: -
BOURSE TITRES
COUPONS CHANGE.
Les relations entre le nord de la France
et notre région sont séculaires. Elles sont
logiques, cer les deux régions forment deux
parties séparées par une frontière d'un même
pays la Flandre. Comme quoi l'élément
linguistique est absolument secondaire,, et
flamands de France ou flamands de Flandre
nous sentons parfaietment la communauté de
passé, de mœurs, de sentiments qui nous
unit Aux siècles passés nos régions
avaient des relations suivies, et la frontière
n'était pas une barrière. Bailleul, Ypres
Poperinghe, Saint-Omer étaient villes-sœurs.
Rien ne le prouve mieux que les relations
de famille entre ces villes. Aussi est-ce
avec joie que nous trouvons, dans La
Bailleuloise cette notice sur Joseph Van
Merris, maire de Bailleul, cousin ger
main de Joseph Van Merris qui cons
truisit avec Béatrice Van Renynghe le Châ
teau de la Lovie, de Pierre van Merris-van-
Renynghe qui appartient au magistrat de Po
peringhe et de Juste van Merris- van Re
nynghe dont le fils Félix fut longtemps le
bourgmestre et le député de Poperinghe ar
raché trop tôt la vie publique par l'exil
mais dont le neveu est encore juge de paix
Poperinghe. Et cette famille van Merris
qui donné tant de ses enfants l'Eglise,
notamment l'actuel curé de West-Roose-
beke, a pris aisément racine en terre de
Flandre restant alliée aux familles du Nord
tels que les de Coussemaker, les BieswaI, les
Cortyl. C'est que le sud de la Westflandre
tire toute sa valeur et la finesse de sa cul
ture de ce qu'elle fut travers les siècles une
province internationale, où la race flamande
se trouvait en contact constant avec la Fran
ce et l'Angleterre Vouloir isoler la West
flandre serait l'étouffer et y assurer le régime
des médiocres.
Mais passons la plume la Bailleuloise
Le portrait de M. Van Merris, ancien
maire de Bailleul, se trouve exposé l'Hô
tel de Ville, dans la salle des déibérations du
Conseil Municipal entre ceux de MM. L.
Lotthé et E. Hié.
A la demande de plusieurs lecteurs qui
désirent obtenir quelques renseignements sur
la vie de ce Magistrat, nous publions vo
lontiers cette succinte biographie
VAN MERRIS (Joseph-Xavier) est né
Bailleul le 11 avril 1761 et y est décédé
le 3 décembre 1833. II devint licencié en
droit et échevin de la Ville de Bailleul en
1789, Chevalier de la Légion d'honneur le
19 mai 1825, maire de Bailleul le 11 juil
let 1803 jusqu'au 4 septembre 1830, Député
du Nord de 1815 1828, membre du Con
seil Général du Nord, fut élu trois fois
président du Collège électoral de l'arrondis
sement d'Hazebrouck.
Joseph Van Merris épousa dans la petite
église de La Clyte (près de Locre, commune
de Reninghelst), le 7 octobre 1790 Mlle
Thérèse-Eugénie-Isabelle Hynderick, fille
de Pierre-François Hynderick et de Rosalie-
Eugénie Van den Meersch, née Bailleul
le 11 mai 1768 et y décédée le 1er avril
1841.
Ce fut Joseph Van Merris, qur, en sa
qualité de Maire, reçut Bailleul Napo
léon 1er. Celui-ci traversa notre ville le
22 avril 1810, accompagné de l'Impératrice.
Deux tentes avaient été dressées route de
Méteren, adossées deux pyramides en
verdure. C'est là que se tenaient les auto
rités locales.
Un cortège fastueux amena les Autorités
sur la grand'place, travers les rues dé
corées, pavoisées et garnies de fausses portes,
de guirlandes et d'inscriptions. De chaque
côté de la rue d'Occident des portes triom
phales surmontées d'aigles, ornées des armes
de France et d'Autriche, encadraient le pas
sage. Un grand drapeau tricolore flottait
au-dessus du Beffroi. Devant l'Hôtel de
Ville était érigé un Temple en forme de
rotonde, entouré de gradins et d'arbustes.
Au centre, sut un piédestal, on voyait un
globe terrestre surmonté d'un aigle cou
ronné, tenant dans ses serres des branches
de laurier.
Quarante jeunes filles, vêtues de blanc,
avec ceintures roses, la tête couverte de
fleurs, furent présentées l'Empereur par
M. Van Merris. Elles offrirent des bouquets.
Les Majestés, très touchées de ce accueil
chaleureux, remercièrent très vivement M.
Van Merris, ainsi que les membres de la
Municipalité.
Vpres. Consultations tous les jours.
Spécialité de dentiers perfectionnés et
garantis. 265
tige qu'un chapeau. Mais ce qu'il faut re
tenir par-dessus tout, c'est que l'unité est
l'essence du gouvernement civil, comme elle
l'est du commandement le gouvernement
ne se fractionne, ni même ne se partage
sans se détruire. Le chef, dans la paix comme
dans la guerre, doit être un, et non pas
plusieurs, et non pas quelques-uns, quand
même ces quelques-uns ne seraient que deux.
Ch. BENOIST.
Les Monts de Flandre, cette belle crête
de collines verdoyantes, constitue la ligne
de parage des bassins hydrographiques Lys-
Escaut et Yser. Us se trouvent dans le sud
de la Westflandre, et leur longue chaîne
parallèle une ligne Ypres-Poperinghe, se
profile en lignes sombres et vertes sur le
ciel d'azur de la Flandre.
Fier, le Mont Kemmel, l'œil de la
Flandre s'élève au-dessus de la plaine
une hauteur de 159 m. escorté de sêS frère»
moins élevés le Scherpeberg, le Mont
Rouge, le Mont Vidaigne et plus loin, en
Flandre française, le Mont des Cats une
heure de la frontière et enfin le Mont Cas sel
12 km. du Mont des Cats.
Les Monts de Flandre, réputés pour leurs
belles promenades et leurs panoramas mer
veilleux sont par excellence le lieu de repos
idéal.
Les jeunes plantations de conifères de
sapins et de mélèzes exercent une influen
ce bienfaisante sur les natures débiles. La
température subit encore fortement l'influen
ce de la mer et une moyenne de 9°8, avec
de légers écarts de température ce qui cons
titue un avantage appréciable sur d'autres
centres de repos.
Kemmel, Locre et Westoutre sont en Bel
gique les villgaes se trouvant dans la ré
gion des monts. Nous y avons ajouté Wyt-
schate situé lui-même sur une belle hauteur,
d'où l'on découvre ausi les beaux et paisibles
horizons de la plaine de Flandre.
En France, les monts se trouvent sur le
territoire des communes de St-Jans-Cappel,
de Boeschèpe, de Berthen et de Godewaers-
velde.
Ce sont ces monts ce sont ces villes que
nous avons décrits dans les paragraphes qui
suivent.
Le Mont-Noir (flamand Zwarteberg)
est le premier des Monts de Flandre en ter
ritoire français. Après le Mont Kemmel il
fut le premier connaître la vogue touris
tique. Et non sans raison, car on ne saurait
trop louer toutes ces beaués ses panoramas,
ses flancs couverts de beaux bois de sapins,
de mélèzes, de hêtres ou de chênes...
S'il ne possède point de maisons splen-
dides, où la magnificence étale ses attraits
il jouit des beautés qu'ont les saisons nou
velles, il voit de la verdure et des fleurs na
turelles.
(voir la suite en page 13)
Au demeurant, le seul problème, ni même
le plus important, n'est pas le problème de
la représentation, car, on le répète, elle n'a
pas sa fin en elle-même. Ce n'est pas non
plus la législation, qui n'est qu'une des fins
de la représentation, ou une fin laquelle
elle concourt, ne fût-ce que de consente
ment. Le vrai problème, le grand problème,
celui dont la solution est nécessaire et préa
lable, parce que, résolu, il donne la clef de
tous les autres, et qu'aucun autre ne peut
l'être s'il ne l'a pas été d'abord, c'est le
problème du gouvernement point central,
ou, littéralement, capital de l'organisation
de l'Etat, qui doit, comme tout être orga
nisé, avoir une tête, un Chef. C'est donc cette
question du gouvernement, du chef qu'il
faut aborder la première, sans prévention
et sans préférence, sans crainte et sans
amour, avec l'unique souci du salut par la
vérité.
Le reproche le plus grave que l'on puisse
adresser au gouvernement populaire, c'est
de n'être pas un gouvernement, et donc
d'être le pire des gouvernements. Le prin
cipal avantage du gouvernement monar
chique, c'est d'être un gouvernement rien
que parce qu'il est, et parce qu'il n'est
qu'un. Sans doute, cet Un n'agit pas ou du
moins ne délibère pas tout seul. Son trône
n'est pas une stèle dans le désert, il n'est
pas un dieu de granit, il a des yeux et
des oreilles. Le monarque le plus absolu
n'est pourtant point absolument absolu. S'il
l'était, ce serait une bête stupide et féroce.
Il est le roi en ses conseils, et cette for
mule dit tout. Aux Conseils, le conseil
au roi, le règne mais le règne et le gou
vernement il règne et il gouverne. Il gou
verne selon des statuts, des coutumes, des
traditions, des règles, dont l'ensemble forme
ce qu'on appelle les lois du royaume
cent fois plus inébranlables que les articles
d'une Constitution abstraite, comme ayant
de bien plus longues et de bien plus fortes
racines. Il a le devoir de s'éclairer d'abord
de tous les avis utiles mais après, quand
sa conscience l'assure qu'il sait, seul il a
le droit de décider et de prescrire. Et qu'on
ne réponde pas qu'alors entre la Monarchie
constitutionnelle et la République présiden
tielle, il n'y a plus de différence il reste
celle-ci, qui est énorme le corps a une
tête et, cette tête n'eût-elle qu'un pouvoir
imposant une couronne a plus de près-