o* Grande Réputation Mondiale, ie Mutée de duerre du saillam d'Ypres. LE SUD, dimanche 4 octobre 1936 LE MEETING DE BRUXELLES LES COMMISSAIRES ROYAUX LE PAYEMENT DES COUPONS DES EMPRUNTS BELGES DE 1932 ET 1934 LA LIBERALE MINERVA LES SOLIDARITES DECHAINES. FRANZ ET CAMILLE. MARTHE, FILLE DE CAMILLE. ENFIN HEUREUX LA COMMISSION D'ORIENTATION INDUSTRIELLE. Etude du Notaire Ernest DE COCK. Ypres, rue Courte de Thourout, 4? LE LUNDI 5 OCTOBRE 1936 ADJUDICATION d'UNE MAISON Ypres, Mise prix 35.700 francs A VENDRE D'OCCASION AUTO CITROEN B. 14 11 CV. OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES "Joutes le» br»«ci»e» de» différente» armées y sont représentées Quiconque v.mter» le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES PRES, ir» A* *vaol et prêchera toujours la Paix entre Nations». ENTREE RI DU VERGER, YPRES. Un ancien Combattan' .icrme gratuitement toutes les explications. Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, F. 1. L., Ce fut admirable Comme cela ré conforte, et fait oublier toutes les polé miques avec ces infectes politiciens de profession Cette compréhension, cet enthousiasme, cette joie rexistes. Com me éclate la mauvaise foi de ceux qui parlent de dictature, et comme nous sentons que le vrai mouvement popu laire, allant au peuple, et voulu par le peuple, c'est et ce n'est que REX. Il était cinq heures. On apprend qu'une usine désaffectée est donnée en location. Nous nous y rendons. C'est in vraisemblable. Des flaques d'eau, des tas de scories, des monceaux de bou lons, pas d'éclairage, et un hall immen se Comment 1' aménager, comment ne pas craindre un fiasco, quand on songe que la population n'a été avertie que par la presse de Rex, la veille, et qu'elle ignore où aura lieu le meeting. A six heures arrivent les premiers rexistes pour l'aménagement... et sept heures et demie, il n'y a plus de fla ques d'eau, il n'y a plus de tas de maté riaux, il y a deux mille chaises, des cordons pour le service d'ordre, une tribune, l'éclairage et des haut-par leurs Voilà une preuve matérielle de la volonté et du dynamisme rexistes. Nous arrivons du Midi, et les trot toirs sont encombrées, une heure avant le meeting. Il ne faut pas demander où est la rue de Birmingham. Il suffit de suivre la foule. A huit heures celle-ci s'engouffre dans la salle. Les meetings de REX troublent l'ordre Allons donc 11 y avait deux agents de police la porte, et pas un incident malgré l'ap pel affiché rue Haute, au local des U.S.A.F. Qui aurait l'audace de brimer une foule joyeuse, comme cette foule rexiste. Car elle est rexiste. Ce n'est plus comme il y a six mois, ou même comme il y a trois mois, quand on ve nait écouter Degrelle, par curiosité. Maintenant ce sont des convaincus qui viennent témoigner leur fidélité au Chef. Nous qui avons connu cette po pulation bruxelloise, sceptique, moqueu se et qui on ne peut pas raconter des bobards, nous avouons avoir été stu péfaits de cette ambiance. Les rexistes ne sont vraiment plus une bande de gamins. C'est bien le Pays Réel. Degrelle arrive. Ovation iormidable. Il parle et chaque instant son dis- c urs est interrompu par la foule Le contact est vivant et vibrant. Un mot de Degrelle enlève la foule un geste de Degrelle et cette foule enthousiaste se tait. L" s paroles les plus fières, les sentiments les plus élevés déchaînent des t-mpUes d'applaudissements Que nous firmes loin de toutes ces polé miques et de tous ces art'cles plate ment bê'ss de ncs polit-ciens locaux Degre Me (au folleœen* acclamer le Roi il fait f.\a''onner un type de grand ci toyen. 1 nvrier mineur. Et jusqu'au bout c'est le même enthousiasme. Ces dix, douze, quinze mille personnes, dans ce hall froid, peine éclairé, ne s'in quiètent pas si elles sont mal instal lées, si c'est ou ce n'est pas confor table cette foule est heureuse, joyeuse et pleine d'espérance. Le meeting est fini. Deux mots au haut-parleur les assistants sont priés de défiler devant la maison de la rue des Chartreux. Cela suffit pour que tous partent, sans exception, et se ren dent devant le local de REX. Au pre mier étage la fenêtre ouverte, Degrelle salue, et chacun de ses gestes provoque une ovation. Dans la rue parfois se glisse un communiste, qui pousse un cri. La foule éclate de rite, tellement elle a conscience du ridicule d'une pro testation. Voilà les armes de REX le rire, la joie, l'élan. Pas une perqui sition ne découvrira ces armes-là. Il est onze heures, et la foule acclame encore Degrelle. Un geste silence com plet dans la rue. Degrelle prononce quelques paroles, et tait acclamer le Roi. Après il agitera l'étendard de REX. Minuit les boulevards restent ani més. Les rexistes circulent en ville par milliers. Ils rient, ils chantent. Le peu ple est joyeux. Il a retrouvé une rai son de vivre et d'espérer. REX ne doit pas conquérir Bruxelles. C'est fait. Et c'est splendide. Il se confirme que le Gouvernement ne proposera pas au Roi la nomination de M. I. Delvigne comme commissaire royal aux arnements la suite des in cidents provoqués par son fils dans le trafic des armes en faveur du Frente popular espagnol. Le mnistre des Finances publie un communiqué dans lequel il expose le sort qui sera réservé aux porteurs des emprunts 5l/2 émis par la Bel gique sur le marché de Paris en 1932 et en 1 934. Le Gouvernement belge se confor mera aux clauses des contrats pour les échéances postérieures la dévalua tion de la monnaie française. Les cou pons seront payés en France un taux qui sera déterminé d'après la nouvelle parité choisie par le Gouvernement français. Les coupons de toutes les é- chéances continueront être payés en Belgique sur les bases indiquées par l'avis publié au Moniteur belge du 27 avril 1935. c'est-à-dire les couoons afférents aux obligations de 1.000 fr. par 10 belgas 75 et les coupons affé rents aux obligations de 5.000 fr. par 53 belgas 75. Seuls les bleux étaient blancs Ils admettainet l'affaire de la Banque bel ge du Trava I et du Boerenbond, mais ils n'avaient rien sur les cornes. Les libéraux de Westflandre n'avaient mê me pas de politico-financiers. Ce qui était difficile soutenir, quand on con naissait la carrière illustre du citoyen Marquet. Un homme roulant s'il en fut la roulette, les wagons-lits et la Miner - va résument sa carrière. Degrelle a courageusement exposé l'affaire de la Minerva. L'instruction judiciaire vient de conclure la compa rution de vingt-six personnes, et en tête, évidemment, du député libéral Marquet, Ne retournons pas le fer dans la plaie, mais demandons aux néo-libé raux un peu plus de discrétion. Ils se sont mis quatre, les très in tègres et solidaristes citoyens Sabbe de Bruges, Sabbe d'Ypres, Van Glabbeke d'Ostende et Tahon de, disons Cour rai, pour en arriver cette découverte sublime si Léon Degrelle n'est pas venu parler Ypres, c'est parce qu'il a signé un pacte de non-agression avec les nationalistes et les Dinasos. Et d'ail leurs ajoutent nos solidaristes, Degrelle ne parlera plus en pays flamand. Pre nons acte, et ne démentons pas, puis que ces messieurs affirment qu'ils ne croiront aucun démenti. Mais nous nous permettrons de les traiter comme il con vient chaque fois que Degrelle aura pris la parole en pays flamand. Cela éta blira le crédit qu'ils méritent d'avoir en pays flamand. Eux et tout le parti libéral, puisque ces quatre solidaristes sont l'admirable équipe que... etc., etc. rappelez-vous les meetings électoraux au cours desquels le parti libéral de Westflandre s'est complètement... soli darisé avec les quatre solidaristes. Les deux grands bourgmestres d'An vers, Franz le barbu financier et Ca mille, l'homme particulièrement célèbre par sa pomme d'Adam itinérante, ont géré avec un tel art la ville d'Anvers, que la députation permanente en arrive discuter la gestion de ces grands per sonnages. 11 est question de petites sommes quelques centaines de mil lions. Camille dit c'est cause de Franz, et Franz prétend que c'est de la faute de Camille. Nous croyons que c'est dû uniquement au système politique Franz- Camille. Mais cette évidente incapa cité de ces deux bonshommes n'em pêche pas le parti catholique d'écouter Franz comme s'il était un Messie, et la Chambre de prendre comme prési dent l'incapable Camille. Une seule so lution le nettoyage. Mais pendant que Camille se débat dans des difficultés budgétaires peu ba nales la secrétaire, collaboratrice et, par surcroît fille de Camille, Marthe est en délégation Madrid, en compagnie des déléguées du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fas cisme Elle va probablement décla rer Madrid, comme le fit le patron Vandervelde l'hystérique Passionaria, que le peuple belge suit avec passion l'effort héroïque des défenseurs de la démocratie, de la paix et de la liberté. Et dire qu'il y aura des gens pour la croix Depuis mercredi les Belges sont heu reux, follement heureux. Tout va très bien. Premier bonheur les budgets sont déposés en temps voulu. C'est un miracle, paraît-il, que dans un régime aussi détraqué que le nôtre, il n'y ait pas de retard. Deuxième bonheur les budgets sont en équilibre. C'est un se cond miracle de ne pas voir distribuer plus d'argent que le gouvernement n'en a. Troisième miracle on va dégrever I DEJA - On va diminuer de vingt-cinq la taxe de crise. C'est sublime, n'est- il pas vrai La taxe de crise avait été admise pour UN AN. Elle ne devrait plus exister. On l'a maintenue. Et on vous annonce comme grande victoire que vous ne payerez que 75 d'une taxe qui ne pourrait plus exister. Et si vous n'êtes pas heureux, c'est que vous êtes des ingrats Il a été institué auprès du départe ment des Affaires économiques une commission d'orientation industrielle. Cette commission est présidée par M. le ministre des Affaires économiques, tan dis que la vice-présidence a été con fiée M. le sénateur Barnich. Sont membres MM. Camu, chargé de mis sion au département des Affaires éco nomiques De Meyere, secrétaire gé néral de l'Orec Drechsel, directeur de l'Institut supérieur de commerce Mons Dupriez, conseiller de l'Orec Eyskens, préfessieur l'Université de Louvain, conseiller de 1 Orec; Yermaux, commissaire de l'Orec pour le Bori- nage le secrétariat en est assuré par M. Wibail, inspecteur au département des Affaires économiques. La mission de la commission a été définie comme suit a) Etudier le problème de l'orien tation économique du pays b) Rechercher les principes pouvant servir de base la politique industrielle- de la Belgique c) Procéder ou faire procéder l'examen approfondi des cas spéciaux d'orientation et de réadaptation indus trielles d) Proposer au chef du départe ment, ou par son intermédiaire l'Orec et au Conseil des ministres, toutes me sures d'application générales ou spé ciales en conclusion de ses études. Après quatre mois de travaux, cette commission a clôturé la première étape de son programme par la rédaction d'un rapport introductif général sur la réorientation économique de la Belgi que. Ce rapport, qui a reçu l'approba tion du conseil des ministres, sera publié dans la Revue du Travail du mois de septembre. 3 heures de l'après-midi Ypres en l'hô tel L'Epée Royale Grand'Place. Rue Ste Elisabeth, No 9. Occupée par André Bailleul, moyennant 170 fr. par mois. EN EXCELLENT ETAT. S'ADRESSER HEURSEL, 41, RUE. AU BEURRE, YPRES S3H La meilleure collection qui existe complétée en 1935. rôles de l'tvêque de Wiiievdai prononcées en l'Eglise de St. Martin s-rn-the-Fields, '"''"""'^ronrarior l'Armisric» '<W TiITl—l haute pisrlnnnn Mili p'i»'

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