I 1 l'Unité nationale Degre!le Le Parti catholique Chômage Assurance» par Lé°n 3e ANNEE No 41. Hebdomadaire 50 cent, le numéro. DIMANCHE 11 OCTOBRE 1936 Pour qu'une nation soit, il faut qu'une lolidarué nationale existe et qu'elle se cris tallise dans la volonté du pouvoir. ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS Diiex Iiim i Adiuinirtieliim Ch. van RENYNGHE, 19, rue Longue de Thourout, YPRES. Compte-chèques postaux 1003.43. Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. Si on analyse le malaise flamand et le malaise social on doit reconnaître qu'ils résident avant tout dans la con ception artificielle que les partis s'étaient faite de l'unité belge. Pour eux l'unité, comme l'ordre é- taient saufs quand étaient sauves les apparences. A ce jeu-là ils étaient en train de nous conduire la cassure du pays. Le pays était-il UNI quand la classe ouvrière et les autres classes étaient dressées les unes contre les autres L'unité belge, la suite des conflits sociaux, était devenue un'point d'inter rogation sanglant. A cette heure encore, où la poussée soviétique se fait plus forte et où la co lère du peuple arrive fleur de peau, l'unité belge est en péril, plus que ja mais. Il n'est pour nous de solidarité des classes dams l'unité belge QUE DANS LA MESURE OU ELLE EST PETRIE DE JUSTICE SOCIALE. En apportant cette paix au pays, dans le rapprochement fraternel des classes, REX a conscience de sauver l'unité belge au moment où, bout d'espérance, lassée de trop d'égoïsmes, une partie de la masse ouvrière était prête toutes les solutions du déses poir... REX a eu le courage de rompre avec ce passé. Il a rejeté cette unité de commande et y a substitué une uni té de granit, basée, elle, sur l'épanouis sement des deux grandes civilisations de la patrie. REX est venu dire aux Wallons et aux Flamands respectez-vous les uns les autres que la Flandre, et la Wal lonie, libres et fortes, puissent retrouver, chacune, leur ferveur culturelle, leurs ■traditions, leurs vertus, leur âme, se sentir dotées de droits absolument é- gaux. Ce n'est que dans la mesure où la Wallonie sera grande et où la Flandre sera grande que la Belgique, son tour, le sera, aura un sens et remplira sa mis sion civilisatrice. C'est par le haut, dans l'exaltation de ce que Wallons et Flamands ont de meilleur, que doit se réaliser notre u- uiité nationale. Logjique avec ces principes, REX poursuivra avec acharnement cette œu vre de substitution d'une unité digne et réelle, vraiment humaine, ce simula cre d'unité qui cachait mal des dissen sions mortelles. Dans le domaine appelé étroitement enguistique REX basera son régi me 1 sur l'épanouissement absolument libre de chacune des deux cultures 2) sur l'égalité de dioits absolue des Flamands et Wallons 3) sur une très large décentralisation politique du pays, exactement dans la ligne de nos traditions historiques d'ail leurs. Nous marcherons dans ce sens-là, avec toute l'audace nécessaire. Nous projetons notamment sous l'im pulsion d'un pouvoir fort et populaire 1 un renforcement très large de l'autorité provinciale, particulièrement dans le domaine scolaire 2) la création d'organismes politi ques nouveaux destinés favoriser l'é panouissement naturel de chacune des communautés linguistiques 3) le dédoublement QUI SERAIT LE BON SENS MEME de certains ministères, tel, par exemple, le minis tère de l'instruction Publique. Nous irons dans le domaine politi que et même économique et social, AUSSI LOIN QU'IL LE FAUDRA POUR QUE TOUS LES CITOYENS SENTENT VRAIMENT QUE L'UNI TE DE LA BELGIQUE EST BASEE ESSENTIELLEMENT SUR L'EGALI TE DE LEURS DROITS, SUR LE RESPECT DE LEUR PERSONNALI TE, SUR LA LIBERTE ET SUR LA JUSTICE. Que les esprits bornés pestent et s'in dignent. Leur incurie tuait le pays. Notre clairvoyance le sauvera et le grandira. REX sera le ciment du pays nou veau. PLACE VACANTE On demande pers. bonne volonté, instruction moyenne, sans ambition per sonnelle, pour reprendre délicate suc cession présidence Ass. Cath. arr. de Bruges. Situation sans avenir mais re connaissance assurée. S'adresser bureau journal. jeune cheval galopant dans la plaine Pauvre Fédération, tu l'as voulu. Tu fus le dernier salon politique de la Belgique. Avec toi disparaît une époque et un régime. L'Union Catholique en a décidé ainsi, car il faut que dans l'agonie du régime, ce soient uniquement les médiocres qui s'appro prient les dernières miettes du festin. Le parti catholique-est né de la Fédéra tion des Cercles. En la supprimant il signe son faire-part. R. I. P. Ch. van Renynghe. Ceux qui ont participé, comme ce fut notre cas, l'« organisation du parti ca tholique pendant les quinze dernières an nées, ont pu tirer des événements qui se sont déroulés sous leurs yeux de profondes leçons de psychologie et de philosophie poli tique. Pendant quinze ans, sans interruption, les avertissements et les cris d'alarme de tous ceux qui espéraient refaire du parti catho lique un grand et large parti national et populaire, sont restés sans échos. Si cette expérience n'avait pas été faite, il nous eût été impossible de concevoir qu'une telle quantité de dirigeants puisse rester aveugle devant l'éclatante évidence des faits. Nous venons de relire les articles, les rapports que nous avons écrits ce sujet nous ve nons de parcourir la nombreuse correspon dance que nous avons eue avec tous les dirigeants du parti, et les réponses qu'ils nous adressaient. Vraiment il y a là un dos sier de psychologie politique dont nous espé rons un jour, quand l'action immédiate nous en laissera le loisir, tirer une petite étude qui ne manquera pas d'intérêt. De puis 1924 tout ce qui se passe actuellement dans la politique belge était prévu, devait fatalement se produire. Nous sentions d'année en année s'accroître l'inquiétude de la masse devant l'insouciance, l'incurie et l'incompréhension des dirigeants. Un jour devait naître un mouvement qui créerait ce que nous appelions Dinant le vouloir collectif de la Nation. Ce mouve ment était fatal, parce que les peuples ré agissent comme les individus, par instinct de conservation. Les peuples ne réussissent pas toujours se sauver, et les gouverne ments ou les régimes anéantissent parfois ce sursaut du pays, par la force, ou par la ruse. Le conservatisme des régimes a déjà au cours de l'histoire, tué plus d'une nation. Mais la force de vie des peuples l'em porte heureusement parfois sur la force d'inertie. Il l'a voulu, et, mieux que beau- tuellement en Belgique, décidera de l'ave nir du pays. Le parti catholique a choisi il pouvait être en 1932 une grande force de vie. Il a laissé passer l'échéance il a suivi les événements il s'est laissé dépasser par eux il appartient au camp des forces d'inertie. Il l'a voulu, et, mieux que beau coup d'autres nous avons le droit de lui dire il l'a mérité. Décomposition En mai la défaite élec torale un coup de fouet disait Charles du Bus. Mais la toupie n'a pas mieux tourné depuis lors. En septembre le Congrès de Malines une résurrection Et depuis sep tembre on constate l'effondrement, l'effrite ment, l'effritement de toutes les forces catho liques. Pauvre Fédération des Cercles Messieurs les Ministres, Sénateurs et Députés, sou venez-vous des interventions de cet enfant terrible aux réunions mensuelles souve nez-vous de nos interpellations et de nos rapports souvenez-vous des réunoins du Comité Directeur au cours desquelles, très habilement le Ministre Segers, s'efforçait d'atténuer la violence des paroles de ce Suite bas de la colonne 2) (Suite) 4) Ceux dont le chômage est la con- qeunce directe d'une grève destinée soutenir une revendication étrangère tout conflit d ordre professionnel, et qui donnent ou appartiennent un groupement qui donne aux grévistes un appui de nature prolonger la grève ou en faciliter l'extension 5 Les chômeurs qui, définitivement congédiés de leur emploi antérieur, re fusent d'accepter un emploi nouveau auquel ils sont aptes, si les conditions de travail offertes correspondent aux conditions usuelles de la région 6) Les chômeurs qui refusent de se soumettre aux mesures de contrôle pres crites. Dans tous les cas où le chômage a pour cause une circonstance dépandant de la ivolonté de l'assuré, le droit de celui-ci l'indemnité ne sera rouvert qu un mois après que sa volonté de reprendre le travail aura été établie. Art. 3.La Caisse centrale officielle est administrée par un Comité composé comme suit Un président, un secrétaire et un tré sorier désigner par le Ministre Des membres délégués par les sec tions, raison d'un délégué par section, comptant au moins 800 membres. Art. 4.Les fonds de la Caisse cen trale officielle ne peuvent être employ és que pour l'administration de celle- ci et pour l'octroi des indemnités pré vues par les présents statuts. Art. 5.Tout assuré faisant partie de la Caisse centrale officielle depuis un an ou moins et ayant droit, en cas de chômage involontaire, aux indemnité* afférentes sa catégorie. L assuré en retard de cotisations ne percevra les indemnités qu'après avoir intégralement liquidé son arrière, sauf les cas prévus aux articles 7 et 15. 2Art. 6.L'assuré qui a effectué le sta ge d'un an dans une autre caisse agréée, est dispensé d'un nouveau stage lor»- qu il s'affilie la Caisse centrale offi cielle. Art. 7 L'assuré qui a interrompu pendant 13 semaines le paiement de» cotisations, est exclu d'office et ne re couvre ses droit qu'après avoir fait un nouveau stage d'un an. Ne tombent pas sous le coup de cette disposition, les assurés en état d'inca pacité de travail, aussi longtemps qu'il» sont, comme tels, exclus du droit aux indemnités de chômage. Toutefois, ils sont tenus, lorsque cet état a pris fin, de payer 1 intégralité des contisations ar rières, sans que cette récupération puisse porter sur une période excédant 6 mois. Art. 8 La caisse de chômage est alimentée par les ressources suivantes t a) les cotisations des membres b) les subventions des pouvoirs pu blics c) les dons et subsides accordés la caisse pour venir en aide aux chô meurs. (Voir suite en I 3e page.)

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