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LA MAIN D'ŒUVRE AGRICOLE
DANS LE NORD
Les difficultés éprouvées par les Plan,
leurs de Betteraves pour l'arrachage de
leur récolte par suite du manque de
main d'oeuvre ne sont pas particulières
cette culture.
Tandis que le chômage s'intensifie
dans des proportions toujours plus gran
des l'agriculteur de Flandre a peine
faire face la besogne qui lui incom-v
be.
Les chômeurs français rechignent aux
travaux des champs d'autre part, l'Of
fice Départemental de la main-d'œuvre
fait droit avec parcimonie aux deman
des des agriculteurs en faveur des sai
sonniers belges.
II y a quelque temps, des Houblon-
niers de la Flandre Française plutôt
que de voir périr leur récolte sur les
perches préférèrent, au risque de con
traventions, faire appel aux saisonniers
de nationalité belge, qui, avec cœur, se
mirent la tâche.
On conçoit facilement l'anxiété é-
prouvée par le cultivateur frontalier en
face de la situation actuelle et des procès
dressés pour infraction au code du tra
vail.
Mardi dernier, au cours de la séance
du Tribunal Correctionnel d'Haze-
brouck M. Henri Wallaert, 46 ans, ho
norable cultivateur de Steenvoorde, a-
vait répondre de ce délit.
Mutilé de guerre, étant dans l'inca-
picité de conduire les chevaux, ce brave
homme avait en vain fait appel dans sa
commune un ouvrier susceptible de
remplir cette tâche.
Ses efforts furent intiles.
Plutôt que de devoir se croiser les
bras,, M. Wallaert manda un saison
nier belge qui déjà avait travaillé dans
les mêmes conditions en France, l'an
née dernière, mais dont l'autorisation
n'avait pas été renouvelée.
Afin de régulariser la situation dans
le plus bref délai, des démarches fu
rent entreprises l'Office Lillois de la
main d'œuvre ou la situation délicate
de M. Wallaert fut exposée en détail.
L'autorisation nécessaire se fit atten
dre et la gendarmerie verbalisa.
A l'audience du tribunal correction
nel d'Hazebrouck où il dut comparaî
tre, sa bonne foi ne fut pas mise en
doute.
Mais la loi devait être sauvegardée
et 16 frs. d'amende, sans sursis échu
rent M. Wallaert point n'est besoin
de dire que de nombreux cas simi
laires ont été jugés déjà dans les mê
mes conditions.
Cette situation lamentable n'est pas
près de prendre fin dans la culture de
la Flandre Française.
Des mesures utiles s'imposent d'ur
gence.
Si tout doit être mis en action pour
diminuer le nombre de chômeurs fran
çais, on ne peut cependant accepter
de gaieté de cœur que périssent les ex
ploitations agricoles.
A cet égard, il est préférable d'ac
corder plus largement les autorisations
nécessaires aux frontaliers belges jus
qu'au jour où le travail de la terre aura,
de nouveau, conquis la faveur de nos
nationaux.
J. Pattein.
PAQUEBOTS OSTENDE DOUVRES
Traversées pour la semaine
du 9 au 15 novembre 1936
D'Ostende Douvres départs 1 1 h.
et 15 h. 15.
De Douvres Ostende départs
11 h. 55 et 15 h. 55
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lables 7 jours.
L'AERODROME DOSTENDE
Nous lisons dans le Littoral
On sait combien notre aérodrome est un
problème d'actualité et combien nous avons
intérêt le voir résolu le plus tôt possible.
Au cours de l'été dernier nous avons eu, en
effet, une entrevue avec un dirigeant de la
Sabéna qui nous a laissé entendre que la
compagnie de navigation aérienne mettrait
vraisemblablement en service pour la saison
prochaine les gros Savoie Marchetti ou des
appareis similaires qui ne pourrainet atterrir
appareils similaires qui ne pourraient atterrir
Ostende. Ces appareils atterriraient donc
Il nous faut donc un aérodrome plus spa
cieux de nombreux hectares, aménagé pour
le tourisme aérien. Il nous faut également
une aéro-gare moderne, esthétique.
Devant l'impossibilité d'agrandir le champ
d'aviation actuel, on avait songé de" niveler
quelques hectares de dunes entre Mariaker-
ke et Middelkerke pour y faire notre aéro
drome. Depuis que cette suggestion a été dé
fendue par le colonel Daumery nous n'en
avons plus entendu parler.
Par contre notre confrère Le Carillon
lança avec quelques titres impressionnants
une information en vertu de laquelle un
groupe français se proposait de prendre la
concession du bassin de chasse comme base
d'hydravions et d'aménager les terrains limi
trophes en aérodrome. Il avait même été
question de faire tourner les automobiles sur
les digues de briques du bassin asséché. Ré
sumons cette information sa stricte valeur.
Un groupe français vint un jour proposer
de l'argent notre échevin des finances
condition que cet argent servit pour des tra
vaux effectuer et non des travaux déjà
effectués. C'est alors que notre échevin des
finances aurait suggéré l'aménagement d'une
base pour hydravions et la construction d'un
aérodrome au bassin de chasse actuel. Mais
la ville n'a jamais été saisie d'une demande
officielle, pas plus d'ailleurs que le Minis
tère qui ne connut cette affaire que par
ouïe dire.
Si le somptueux projet cher notre con
frère ne dépassera sans doute jamais le stade
d'un embryon, il semble cependant que dans
les milieux ministériels on se préoccupe sé
rieusement de la question. Nous avons tout
lieu de croire que les dispositions que l'on
prendra en faveur de la défense nationale
feront, selon toute probabilité, activer la
création d'un nouvel aérodrome Ostende,
aérodrome la fois assez spacieux pour per
mettre l'atterrissage des plus gros avions
de transport et assez bien aménagé pour
constituer un aéro-port moderne. Il incombe
tout spécialement notre administration com
munale de se maintenir au courant des
moindres pourparlers et de hâter les milieux
compétents pour que nous ayions satisfac
tion dans le plus bref délai possible.
RECEVEURS REGIONAUX
Le 7 décembre prochain, aura lieu Bru
ges, un examen pour la nomination de rece
veurs régionaux.
Pourront éventuellement être nommés, les
candidats qui au 1 janvier 1937 seront âgés
de 25 ans au moins et de 35 ans au rdus.
Pour les anciens combattants, la limite d'âge
est fixée 45 ans.
Des dispenses totales ou partielles sent
prévues pour les candidats porteurs de di
plômes spéciaux, et pour les receveurs com
munaux en fonction.
Traitement de début 14.000 fr.
Le candidatures doivent être introduites
avant le 1 décembre au Gouvernement pro
vincial, Bureau No 22 Bruges, au moyen
des formules spéciales, délivrées par l'admi
nistration des postes.
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