Nouvelles De Grande Réputation Mondiale, ta Mutée de Guerre du saillant d'Ypres. t LE SUD, dimanche 22 Novembre 1936 LA FETE DU ROI Dans le pays entier, la fête de Sa Ma jesté le Roi a été l'occasion, pour toute la population, de manifester son loyalisme l'égard de la dynastie. La fête du Roi est la fête de tous les Belges, et dans le Pays Réel, Léon Degrelle a parfaitement traduit ce sentiment Pour nous, Rexistes, la Monarchie con stitue l'indispensable clef de voûte de l'édi fice national. Le Roi, c'est la Patrie, par-dessus les partis. Le Roi, c'est la durée et la continuité. Le Roi, c'est la primauté de l'intérêt gé néral. Le Roi, c'est la réconciliation de tous les citoyens dans un même dévoueraient et une même reconnaissance. Le Roi, enfin, c'est cent ans de commu nion nationale entre un peuple et ses guides, travers les labeurs, les gloires et les dou leurs. Cent fois, le Roi a sauvé la Belgique. Il la sauvera demain encore, en permet tant, pacifiquement l'accession légale au Pou voir du Pays Nouveau. Tous unis autour du Trône, rempart de la Patrie, crions, l'âme vibrante, et sûrs des jours qui viennent VIVE LE ROI 15 NOVEMBRE A LILLE A l'occasion de la fête de S. M. le roi, la Chambre de Commerce belge du Nord de la France a donné, samedi soir, dans les salons de Lille-Réception, boulevard de la Liberté, un banquet que présidait S. Exc. le comte de Kerchove de Denterghem, am bassadeur de Belgique Paris. Ce fut une soirée extrêmement brillante, où se rencontrèrent les personnalités du mon de officiel et les représentants les plus qua lifiés de l'activité industrielle belge et fran çaise dans nos régions. Dans un angle de la salle, un buste du roi Léopold, drapé dans les couleurs natio nales, présidait cette soirée, qui s'ouvrit par une adresse de M. Thaune au Souve rain et par une communication de la Mai son royale remerciant les invités de leur hommage au chef de la dynastie belge. Au dessert, M. Thaune témoigna des sen timents de la Chambre de Commerce belge i l'égard des deux nations M. Nicolle, in terprète des Chambres de commerce du Nord, loua les chefs de la Maison royale belge, est particulièrement Albert 1er, qui porte l'auréole d'un Saint Michel et d'un Saint Georges. Enfin, il exalta la réciprocité des senti ments que se manifestent Français et Belges. M. Caries s'inclina devant le représentant du Roi et porta un toast au Souverain, tandis qu'éclataient les accents de la Bra bançonne S. Exc. le comte de Kerchove de Denter ghem se leva pour réclamer la collabora tion de tous Et, dans une image gracieuse, évoqua l'oyat, cette plante des dunes, qui, ses yeux, figure bien l'amitié franco-belge, car, elle plie mais ne cède pas et cet oyat, il ne faut point le laisser s'ensabler... A ce sujet, abordons, dit-il, une ques tion de famille celle de l'Espierres, qui pourrait bien justement nuire cette plante de l'amitié... ...Question qui remonte, la dernière partie du siècle dernier et qui n'est pas en core résolue bien que la Belgique ait fait tous ses efforts du côté français. Car cet affreux ruisseau continue indis poser 4 500.000 Flamands contre la Flandre. Affirmant ensuite ce principe que les destinées économiques priment les destinées politiques le porte-parole de la Belgique conclut en réclamant une commission de con ciliation dont l'objet serait l'étude des ques tions économiques franco-belges. Puis, il leva son verre en l'honneur du Président de la République. Une brillante sauterie clôtura cette soirée. LE VINGTIEME A BERLIN. Si nous utilisions les procédés des hono rables confrères anti-rexistes de Bruxelles, nous reprocherions au Vingtième Siècle d'avoir reçu de l'argent de Goebbels. Le Vingtième a été Berlin, a été reçu par Goebbels, qui lui a donné un long inter view. Supposez un interview pareil pa raissant dans Le Pays Réel Quelles cla meurs dans la presse adverse Objectivité Voici des extraits de cet interview Comment jugez-vous l'état des rela tions entre la Belgique et l'Allemagne Je connais très bien la Belgique et le peuple belge parce que je suis de la région frontalière. Je sais qu'après la guerre il y eut bien des points de friction entre nos deux peuples. Mais je sais que ces points sont passés de plus en plus l'arrière-plan devant les plus grandes tâches que ces deux peuples ont dû ou doivent réaliser. Une de ces tâches essentielles me semble êrte de se défendre contre les éléments subversifs qui sont en train de miner et de faire sombrer l'Europe. J'ai le courage de les nommer par leur nom le danger du bol- chevisme moscovite. C'est avec succès que nous, hitlériens, nous nous sommes opposés ce danger. Nous l'avons terrassé. Mais c'est avec un très grand souci que je dois envisager le développement que ce mouve ment, qui crucifie l'Espagne et anéantit, avec des valeurs artistiques uniques, l'élite intel lectuelle, prend dans d'autres pays. Avec l'esprit réaliste qui caractérise votre peuple vous avez compris le péril que le commu nisme fait courir la civilisation et la paix. Je ne suis pas asez naïf pour croire que le revirement qui vient de s'opérer dans la politique extérieure de la Belgique pour nos beaux yeux. Seul un gouvernement sfeupide pourrait prendre des initiatives dans l'intérêt d'autres pays. Que pensez-vous du rexisme Je ne me sens pas le droit de m'im- miscer dans la politique intérieure des autres pays. J'ai cet égard une opinion person nelle, mais ma qualité de ministre m'inter dit de me prononcer. Je noterai simplement une chose. Si un jeune homme de 30 ans a pu réussir déclencher un mouvement de cette force, c'est là un élément con sidérer. A plusieurs reprises déjà on a fait de certaines visées impérialistes du troi sième Reich sur le Congo Belge. Notre opi nion publique s'en est émue juste titre. Je ne peux répondre qu'une chose c'est stupide. D'abord l'Allemagne n'aurait pas la possibilité de se servir de la force pour prendre le Congo Belge. Et, si nous l'avions, nous ne voudrions pas l'employer. Nous avons déclaré que nous ne voulnns atteindre nos buts que par des moyens paci fiques, et tout ce que nous avons fait jus qu'ici ne se rapportait qu'à nous-mêmes. Nous n'avons fait de tort personne. Nous avons reconquis une province qui nous appartenait et nous avons reconstitué notre armée, ce qui était notre droit, droit égal celui des autres. Nous n'avons aucune raison d'enlever un pays qui ne nous a rien fait, quelque chose qui lui appartient. Nous sommes les réalistes de la paix. Le national-socialisme ne poursuit aucu ne mission intematoinale ayant des vi sées agressives quelconques. Alors que le communisme-marxisme est mu par la volonté d'imposer son idéologie aux autres peuples et nations afin de les entraîner dans une révolution interna tionale qui serait la fin de notre civi lisation, nous respectons le caractère particulier de chaque peuple et nous croyons que c'est seulement sur la base d'une telle compréhension mutuelle qu'une collaboration européenne dura ble pourra être assurée. Nous, jeunes Allemands, nous sommes pénétrés de la conviction qu'il n'y a en Europe aucun problème dont la solution im pose les nécessités d'une guerre. LA QUESTION SCOLAIRE M. Bovesse a prononcé, la Maison libé rale de Nivelles, un discours politique, au cours duquel il a fait ces déclarations Je suis prêt me rallier au principe de l'égalité complète des enseignements offi cie/ et libre quant aux subsides, condition que partout soit procuré au père de famille le moyen efficace de choisir librement entre deux écoles, mais condition aussi qu'il s'agisse d'un véritable enseignement public et non d'un enseignement donné sous cette étiquette et qui ne se distingue en rien de l'enseignement confessionnel. Il faut qu'un père de famille juif, pro testant, catholique, ait la certitude que rien ne viendra, dans l'école publique, blesser la conscience de son enfant. Il faut une organisation scolaire nou velle. Un développement harmonieux et pa rallèle des deux enseignements, où l'ému lation bienfaisante aura remplacé la stérile rivalité de jadis. Mais cette école libre, pour avoir droit aux subsides, devra être nationale Pas de subsides pour les écoles où l'on pousserait la division du pays. Enfin, il y a une troisième condition c'est que le prosélytisme religieux le plus ardent demeure respectueux de la liberté de conscience. Si après ces paroles-là vous n'êtes pas VERRES A VITRES Firme Cyr. TAVERNIER-VAN UXEM Dépôt des Usines DE KEYN frs Fabrique de Couleurs Vernis Emaux Tout pour le peintre et le vitrier. 29, Place Van den Peereboom YPRES Tél. 35 7 309 tous convaincus de... la bonne volonté libé rale relisez la dernière phrase que le pro* sélytisme religeiux le plus ardent demeure respectueux de la liberté de conscience Vous retrouvez, avec une musique nouvelle^ la vieille rengaine... de la neutralité LE ROLE DU COMMISSAIRE ROYAL POUR LES CLASSES MOYENNES La tâche que va commencer le commsi- saire royal pour les Classes moyennes, M. Go- lin, professeur l'Université de Louvain^ devra être terminée pour le 15 février pro chain. Elle conssitera 1. Analyser les principales revendications- des commerçants et des artisans 2. Présenter au gouvernement les projets- de mesures propres leur assurer une acti vité économique et sociale normale, c'est-à- dire leur permettre, par des moyens appro priés, voire exceptionnels, momentanés ou permanents, de refaire une situation conforme leur genre de vie. Pour se documenter, le commissaire royal devra entendre tous ceux qui le désireront, tous les organismes, officiels et libres, qui s'intéressent la classe moyenne. Le ministre- des Affaires économiques l'a déjà prié de se mettre en rapport avec les organismes qui lui désigneront un délégué. D'autre part, il lui a été recommandé de sérier les questions suivant l'ordre d'impor tance, et M. Coart, le commissaire royal la fiscalité, a déjà pris contact avec M. Col- lin, cette question devant être réglée en tout premeir lieu. Enfin, le budget du ministre des Affai res économiques devant être discuté au Sé nat bref délai, M. le commissaire Collin a été invité assister la réunion de la Commission du Sénat. A LA LIGUE DES FAMILLES NOMBREUSES L'exercice 1935-1936 commença avec 166.229 membres. Ce nombre s'est accru en. 1936 de 741. Il atteint fin septembre, 166.970 membres. L'exercice écoulé a amené 12.230 inscrip tions nouvelles. Le pourcentage des familles affiliées la Ligue, par rapport l'ensemble dies familles nombreuses existantes, lors du recensement de fin 1930, y compris les foy ers de veufs et de veuves, est actuellement de 37,4 Voici le nombre des sections régionales ayant affilié au moins 50 des familles nombreuses de leur région Maeseyck, 58,9 1 Tongres, 58,5 Courtrai, 56,3 Menin, 55,8 Comines 537 Pope- ringhe, 52,4 Marche, 52,3 Wel- kenraedt, 51,2 Les sections régionales qui atteignent un pourcentage de 40 et plus sont Binche, 49,7 Roulers, 49,6 Thielt, 49,5 Furnes, 49,3 Avelghem, 48,9 Philippeville, 48 Virton, 47,9 Deynze, 47,6 Malmédy, 47,2 Turn- hout, 47,1 Beveren-Waes, 46,6 Bruges-Nord, 46,2 Louvain 45,4 Somerghem, 45,1 Hasselt, 45 Soignies, 44 Ypres, 41,2 Ver- viers, 41 Bastogne, 41 Ajoutons encore que les sections de Marche et de Bastogne ont majoré respectivement leur pourcentage de 3,7 et 2,7 MADAME "vANDENDRIESSCHE, DENTISTE, 49, me de Dixmude, Ypres. Consulterions tous les jours. Spécialité de dentiers perfectionnés et garantis. 265 La trteiUeare collection qui existe complétée en 1935. Toutes les branches des différentes armées y sont représentées c Quiconque visitera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES YPRES, ira de Pavent et prêchera toujours la Paix entre Nations Psrolcs de l'Evêque de Willesden, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fields, Jtes. Commémoration de l'Armistice 1932. OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES ENTREE RUE DU VERGER, YPRES. Un ancien Combattant donne gratuitement toutes les explication*. Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, F. I. L.t Décorédelaplushaute Distinction Militaire Française, etc., etc. 381

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