Mouscron
IN HET WAAR
SAYETTE WIJVEKEN
19. Grand' Place, YPRES
Le front de combat
de l'Eglise.
Regardez en avant
et non pas
en arrière
19. Grand' Place, YPRE/
Robei, Manteaux, Bai. Gants etc.
Seul Magasin de confection sur la
GRAND'PLACE
U SUD, dimanche 6 Décembre 1936.'
11
CITE DU VATICAN
Sa Sainteté Pie XI a reçu en audience
particulière un groupe de journalistes
et de reporters du cinéma. Le comte
Délia Torre, directeur de l'Osservatore
Romano avait été chargé de les pré
senter au Pape. Dans son allocution le
Pape a montré quels étaient les de
voirs et les responsabilités du journa
liste. Il a dit entre autres choses Les
photographes et les caricaturistes fai
saient autrefois partie des services du
directeur de journal. Aujourd'hui ce
sont ces derniers qui font partie des
services photographiques. Nous vous
félicitons de votre victoire sur le champ
de bataille des idées qui ne s'expri
ment plus seulement au moyen des
mots mais aussi au moyen des images
mobiles et vivantes.
Du 1 au 7 avril 1937 un grand pèle
rinage international les réunira Rome
dans le but de sauver le monde de
la menaoe du communisme.
RUSSIE
Une compagnie américaine a envoyé
une note de protestation auprès de
I'U.R.S.S. l'effet d'enrayer la persécu
tion religieuse. D'après cette société il
ne resterait en Russie que 30 prêtres en
vie. Ce chiffre pourrait bien être exact
ai l'on se souvient de certaines déclara
tions récentes de Staline Nous con
sidérons la religion, et toutes les reli
gions, comme un ennemi, contre lequel
il importe de mener la lutte sans réprit.
Les exigences de chaque religion s'op
posent en droite ligne aux nôtres. Le
stade final sera atteint lorsque la reli
gion ne sera plus qu'un souvenir d'un
passé révolu. Notre but est de faire
en sorte que cela se réalise.
FRANCE.
Le front antireligieux travaille sour
noisement en France. Nous avons an
noncé la dernière fois que dans certai
nes villes des personnes, revêtues d'ha
bits ecclésiastiques fréquentaient des
maisons mal famées, pour jeter le dis
crédit sur la religion.
On raconte que dans toute la France
les caves des églises et des couvents
cachent des dépôts de munitions.
Un journaliste français écrivait der
nièrement qu'il avait r encontré St
Antoine de Gerland, un quartier ou
vrier, quatre enfants regardant anxieu
sement travers les soupiraux de la
cave d'une église. Leur ayant demandé
ce qu'ils cherchaient il reçut comme
réponse Nous cherchons s'il n'y a
pas un dépôt de fusils et de cartou
ches.
Les évêques français se sont élévés
avec véhémence contre les lâches ca
lomnies que certains journaux se plai
sent reproduire. Mgr Marmotin écrit
ce qui suit Nous autorisons toutes
les recherches pour découvrir des mu
nitions dans les caves de nos couvents
et de nos églises. Nous promettons
même une somme de 1.000 fr. ceux
qui parviendront 'a y découvrir des
dépôts de munitions.
BELGIQUE
Mardi dernier a eu lieu, 9, rue Gui-
mard Bruxelles, la 1 ère réunion du
cercle d'étude pratique de Caritas Ca-
tholica qui, cette année, est particuliè
rement destiné aux visiteuses des pau
vres. Une préparation est devenue in
dispensable tous ceux qui veulent pra
tiquer les œuvres de miséricorde selon
les méthodes modernes et plus sociales.
A cefte séance, il a été examiné la
manière d'obtenir l'intervention finan
cière des pouvoirs publics pour le pla
cement des aliénés indigents, des en
fants anormaux ou sourds-muets, aveu
gles ou estropiés. Le programme des
prochaines réunions comporte les su
jets suivants Mutualités Dans
quelles conditions recourir l'assistan
ce publique Les colonies scolaires
et les rapports avec les familles. La
neutralité dans les œuvres. Les
Grandes œuvres. Formes de coor
dination. Centres de santé, secréta
riats médico-sociaux, etc... Collabora
tion des visiteuses des pauvres avec le
secrétariat paroissal. Secrétariat Cari
tas Catholica, 9, rue Guimard, Bruxel
les.
La raison pour laquelle le progrès
est si lent est que nous comparons le
Présent au Passé et non au Futur.
Les gens sont satisfaits de toutes sor
tes de choses indésirables. Or, la si
tuation était pire il y a trente ans qu'elle
ne l'est actuellement.
Nos capitales, en 1898, étaient une
agglomération de boutiques sales. Il y
avait un mauvais éclairage dans les
rues. Il y avait des omnibus lents, tirés
par des chevaux.
Mais nos concitoyens de 1 898 étaient
très satisfaits. Quelques personnes seu
lement insistaient pour qu'on fasse des
changements. Ils étaient satisfaits parce
que tout était mieux qu'en 1850. Ils
étaient satisfaits parce qu'ils regardaient
en arrière.
Aujourd'hui, nous avons des villes
nouvelles et tout fait transformées.
Beaucoup de gens en sont contents par
ce qu'ils regardent en arrière et les com
parent ce qu'elles étaient en 1898.
Mais que seront-elles en I 980 Que
diront nos petits-enfants de nos cités
de 1936
Quelques personnes seulement ont
ce don précieux l'IMAGINAl ION.
Ce sont celles qui peuvent voir ce qui
pourrait arriver. Elles regardent en
avant et non pas en arrière.
Mais la plupart des gens sont plus
aptes se remémorer qu'ils ne le sont
penser. L'histoire de ce que la mé
moire a fait pour ralentir le progrès
appellerait une quantité de volumes.
Le monde progresse parce qu'un pe
tit pourcentage d'hommes ont de l'ima
gination.
Quant la masse, elle accepte ce
qu'elle trouve dans le monde et elle
ne fait aucun effort pour y changer
quoi que ce soit.
Bon nombre de nos contemporains
ne se maintiennent pas un niveau su
périeur, même quand ils y ont été pous
sés. Ils glissent vers le niveau inférieur
et y restent.
Un homme devrait avoir de l'ima
gination en proportion de ses respon
sabilités.
LE PROJET D'UN CANAL
DE MOUSCRON A L'ESCAUT
SERAIT-IL... A L'EAU
Il nous revient que, tout récemment
la Commission des Travaux publics,
M. Vandenberghe, député de Mous
cron, aurait demandé d'inscrire au bud
get les crédits nécessaires pour la créa
tion du canal reliant Mouscron l'Es
caut, projet qui a déjà fait couler tant
d'encre. M. le ministre Merlot aurait
répondu M. Vandenberghe que, per
sonnellement, il était adversaire de ce
projet et que ses services techniques
estimaient, contrairement de nom
breuses personnalités compétentes que
nous avons interrogée, que ces travaux
n'étaient pas rentables et que le coût
dépasserait 40 millions, somme trop im
portante par rapport aux services que
rendrait cette nouvelle voie de com-
nvn'caf'on.
J. de R.
LA CREATION D'UN COMPTOIR
D'ESCOMPTE A L'AGENCE
MOUSCRONNOISE DE LA BANQUE
NATIONALE
Nous avons annoncé qu'à la deman
de du ministre des Finances, la ban-
oue nationale avait décidé l'ouverture
d'un comptoir d'escompte Mouscron.
Cette mesure avait été proposée
dans le rapport du commiscaire royal
de la région frontalière.
Dans sa séance du 25 de ce mois,
le conseil général de la banoue natio
nale v'ent de désigner les personnalités
dont les noms suivent, pour prendre
rd.jce eu sein du Conseil du nouveau
comptoir d'escompte MM. Emile
Blancke négociant Mou-'■m-> t-Lrrv
F«reau. brasseur, Menin Hector Stor-
me, négociant, Mouscron.
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i, même les dimanche».
C. chèq. Poju. 1046.58
m
de la décision pour l'Europe, pour la civilisa
tion occidentale, que le général Franco a
signifié sa volonté de barrer la route de
Barcelone là flotte innombrable qui dé
verse dans ce port chaque jour des tonnes
et des tonnes d'un matériel le plus moderne.
Les troupes nationales ont déjà en leur pos
session nombre de ces tanks russes qui sont
maintenant de toutes les attaques.
Enfin, l'aviation l'armée de Madrid était
mal fournie en avions de bombardements
aujourd'hui, plus on lui en démonte, plus
elle en a. Elle regorge de bimoteurs de
grande capacité. Ainsi, des villes comme
Avila qui n'avait jamais reçu la visite d'ap
pareils rouges sont depuis deux ou trois
semaines régulièrement bombardées par l'a
viation marxiste.
En ces quinze derniers jours, la flotte aé
rienne du gouvernement de Madrid s'est su
bitement augmentée de deux cents appareils
de chasse copie russe du type allemand Hein-
kel, appareils ultra-rapides et qui laissent
loin derrière eux par le moderne de leur
construction et de leur armement, l'aviation
qu'ont pu si difficilement se procurer les
nationaux.
Barrer l'entrée de Barcelone tous ces
navires qui viennent porter aux milices ma
drilènes les moyens de prolonger une lutte
sanglante est maintenant une nécessité vitale
pour le général Franco.
Aura-t-il par ses forces de mer la possi
bilité de rendre effectif ce blocus Ne sera-
t-il tenté de faire ouvertement ou non ap
pel l'aide étrangère
C'est là ce secret de demain en lequel pal
pite le destin de l'Europe.
Regarder ce qui a déjà été réalisé
nous rend satisfaits, mais regarder ce
qui peut encore être créé rend peu de
gens ambitieux. Et l'ambition donne de
plus gros dividendes que la satisfaction.
S'a est la tête d'une grande orga
nisation, il doit consacrer beaucoup de
temps la recherche d'améliorations.
Il faut toujours regarder en avant et
non pas en arrière.
Revue de l'Efficience.
Le ministre aurait ajouté qu'il était
plutôt favorable au développement du
réseau routier et ferré dans la région
frontalière.
DEUIL
