L'Exemple
Recettes,
suisse que l'on peut, le soir, réchauffer ou
Mouscron
IN HET WAAR
SAYETTE WIJVEKEN
19, Grand' Place, YPRES
19. Grand' Place, YPRE/
Robet, Manteaux, Bat. Ganti etc.
GRAND'PLACE
Seul Magasin de confection sur la
LE SUD, dimanche 13 Décembre 1936'
11
La Suisse, cette doyenne des démo
craties, que ses mœurs patriarcales ont
protégée de la corruption, vient d'in*
fliger une défaite sans précédent aux
socialistes.
Le canton de Genève vient de re
nouveler son Conseil d'Etat qui est
le gouvernement du canton et qui est
élu directement par le peuple.
Les socialistes étaient quatre sur sept
dans l'équipe sortante. Ils ont été litté
ralement balayés, eux et leur chef le
trop fameux Léon Nicole. Les sept can
didats des partis nationaux l'ont em
porté de haute lutte l'écart entre le
premier socialiste et le dernier natio
nal est de 7.000 voix environ.
Ce vote, écrit le Journal de Ge
nève qui ne permet aucun repré
sentant socialiste d'accéder au pouvoir,
révèle le discrédit dans lequel est tom
bée l'extrême gauche sous la direction
de Léon Nicole.
C'est lui qui est le grand vaincu
de cette journée historique. Ses trois
ans de gouvernement ont ouvert les
yeux du corps électoral celui-ci a dis
cerné l'insuffisance du magistrat, et les
risques que faisait courir au canton
et la Suisse une politique soumise
l'influence du communisme révolu
tionnaire. Nicole a voulu braver l'opi
nion nationale cette opinion s'est ré
voltée Nicole arrive le dernier dans
son propre parti.
L'expérience rouge, qui fut une
honte et un mal pour cette ville, est
ainsi liquidée.
En France aussi on constate un ré-
"veil de l'opinion nationale. Les radicaux
mêmes dont l'esprit est pourtant do
miné par la passion antifasciste se las
sent du joug communiste. Malgré les
démentis du Populaire le journal
de M. Blum, on a la conviction que
M. Daladier, décidé défendre l'armée
française contre les agissements de
Moscou, las des injures dont l'abreu
vent ses étranges alliés, a signifié au
Président du Conseil sa volonté de lui
refuser sa collaboration si cet état de
choses ne change pas.
Les radicaux ne veulent aucun prix
de 1 intervention en Espagne exigée par
les agents français du Komintern, ils ne
veulent plus des grèves révolutionnai
res organisées par des provocateurs
étrangers ils ne veulent plus la poli
tique financière et ruineuse de M. Vin
cent Auriol.
M. Blum est prisonnier des extré
mistes, il est prisonnier de son idéo
logie et de ses rancunes. 11 ne peut
pas réagir d'ailleurs il n'en a pas ma
nifesté l'intention. II ne peut donc que
périr.
Hélas, tous les gouvernements fran
çais sont victimes du préjugé qu'il
n'y a pas d'ennemi gauche Le suc
cesseur de M. Léon Blum qu'il s'ap
pelle Daladier, Chautemps ou Paul
Reynaud ne manquera pas de retom
ber dans l'ornière. C'est fatal.
Et pourtant.Genève a expérimenté
pendant trois ans un régime d'extrême-
gauche et l'a vomi la première occa
sion.
Que l'exemple suisse serve au moins
notre édification personnelle, puis
qu'il est vain d'espérer qu'il modifiera
si peu que ce soit la mentalité de nos
hommes politiques.
Paul BOURGER
Le délectable bœuf mode.
landreux, ni trop gras, ni insipide, ni
affalé sans vie au fond du plat Si
non, apprenez le faire, car c'est un
plat savoureux, copieux, économique et
manger froid, ce qui n'est pas dé
daigner quand on ne dispose pas de
beaucoup de temps pour faire la cui
sine.
On choisit généralement un beau
morceau dans le rond et on le fait
entre-larder soigneusement. Ajoutez un
demi pied de veau qui donnera de
l'onctueux votre sauce. Ayez des pe
tits oignons que vous laisserez entiers,
une gousse d'ail, un bouquet de persil,
du thym, du basilic, une feuille de lau
rier, une petite tomate, sel et poivre.
Epluchez une belle botte de carottes
nouvelles et coupez-les en disques. Vous
commencerez par faire revenir et légè
rement dorer vos oignons dans du
beurre ou du saindoux. Retirez-les
quand ils auront la couleur voulue et
faites revenir soigneusement, sur toutes
ses faces, votre viande. Ceci fait, vous
remettrez les oignons, ajouterez d'a
bord, dans le fond de la casserole, le
persil et les herbes odorantes et cou-
vrerez entièrement votre viande par un
beau tapis de carottes. Versez un verre
de vin dans la casserole avant de cou
vrir aussi hermétiquement que possible.
La cuisson doit durer au moins quatre
heures pour une livre de bœuf. Vous
servirez dans un plat légèrement creux,
en mettant la viande au milieu, cou
pée au préalable en tranches bien éga
les en ayant soin de couper dans le
sens contraire des fibres. Les carottes,
les oignons, le vestige de la tomate
sont disposés autour de la viande.
DIPLOMATIE A LA CREME
Prenez 250 grammes de biscuits
la cuiller, couvrez-les de marmelade
d'abricots et placez-les par rangée dans
un moule timbale bien beurré. Entre
chaque rangée, mettez des fruits con
fits coupés en petits morceaux et des
raisins de Corinthe. Terminez par des
biscuits. Préparez une crème comme
celle des œufs la neige, mais sans la
faire prendre sur le feu. Remplissez le
moule avec la moitié environ de cette
crème. Faites cuire au bain-marie. Dé
moulez quand le tout est bien refroidi
et servez entouré du reste de crème que
voua avez fait épaissir sur le feu. Gar
nissez gentiment votre gâteau de fruits
confits.
Tante Mimie.
DETOURNEMENTS
Auprès des multiples accusations
portées contre le chef de REX, la Dé-
mocartie vient en ajouter une nour
velle qui vaut toutes les autres
Léon Degrelle a détourné une fraction
du pays des véritables problèmes de
l'heure. nEumérant ceux-ci, la Démo
cratie fait cette constatation qui ne
manque pas de saveur lutte contre
la crise qui s'en va Voilà pour le
moins une affirmation toute gratuite
et qu'il conviendrait de prouver Car
n'en déplaise aux démocartes la Bel
gique est loin d'être une oasis (dixit
•van Zeeland) et la crise est loin, oh
très loin d'être finie. Notons encore
DEUIL
VOUS Y TROUVEREZ EN RAYONS
UN ASSORTIMENT COMPLET
POUR ARTICLE DEUIL.
AUSSI BIEN POUR PERSONNE TRÈS FORTE
QUE POUR TAILLE COURANTE
NOUS FAISONS AUSSI SUR MESURES
ENDÉAN5 LES 24 HEURES
TOUT MODÈLE CHOISI PAR LA CLIENTE.
RETENEZ BIEN L'ADRESSE
ouvert toute la journée, même les dimanches.
Téléph. 285 C. chèq. Post. 1046.58
ceci, Réforme de l'Etat depuis long
temps l'ordre du jour. Il y a en effet
assez longtemps... Voilà des années
qu'on en parle 1
Mais l'organe des démocrates se voit
obligé de reconnaître que beaucoup de
ces problèmes n'ont pas encore reçu un
solution adéquate. On s'en doute un
peu
Parmi les bienfaits du ministère Van/
Zeeland il y a la création de la com
mission d'enquête Servais. Pourrait-on
savoir si ce n'est pas la suite des
révélations vraiment par trop troublan
tes de REX, que le gouvernement s'est
vu obligé de constituer une commis
sion d'enquête afin de contenter le pu
blic
Léon Degrelle affirmerait entr'autres
que la Belgique est un pays pourri
Non, messieurs les démocrates, ce
n'est pas la Belgique, mais comme l'af
firmait si bien notre camarade Herto-
ghe, député d'Anvers, ce sont les gou
vernants qui sont pourris I
Il y a une légère différence, n'est-ce
pas
LU DANS LA DEMOCRATIE
En Belgique, comme dans le Royau
me-Uni, le communisme est une force
négligeable (page 1
Le rexisme est aussi dangereux
pour la sécurité du pays que le com
munisme. (page 2).
Mettez-vous d'accord, de grâce. Le
communisme est-il oui ou non dange
reux S'il l'est .pourquoi le nier, et
s'il ne l'est pas quoi rime la série
de meetings que les démocrates-fla
mands donnent actuellement en Flan
dre, et qui ont pour thème la lutte
contre le danger communiste
«Une presse qui se spécialise par
la diffamation n'est pas chrétienne.
La démocratie ferait peut-être mieux
d appliquer cette phrase sa propre
conduite, elle, qui, tout moment,
accuse notre chef de choses qu'elle sait
pertinemment fausses, comme l'entre
vue Degrelle-Goebels dont elle parle
encore dans son dernier numéro.
m
Léon Degrelle, ni aucun de ses
hommes, ne se réclameront de l'opi
nion exprimée par un journal anglais
The Economist
Quand on sait que M. Van Zeeland
était, il y a peu de temps, encore cor
respondant de ce journal, on s'éton
nera moins...
UN GRAND MEETING
CONTRADICTOIRE
Savez-vous faire un bœuf mode Un
vrai, qui ne soit ni dur, ni sec, ni fi-
Mercredi dernier, le Parti socialiste
mouscronnois avait convoqué ses mil
liers d adhérents un meeting mon
stre. Deux lumières rouges, (Bouchery
et Gailly) mises l'affiche pour la cir
constance, devaient infailliblement,
dans 1 esprit des organisateurs, attirer
1 affluence des grands jours... ou mieux,
des grands soirs. Hélas Pour un
four, ce fut un four carabiné. Les af
fiches annonçaient une réception solen
nelle des orateurs, en cortège, avec mu
sique en tête in extremis, tout fut dé
commandé, faute de monde
Au lieu des foules ardentes et con
vaincues qu'il entassait jadis dans son
immense Palais des Fêtes, le P. O. M.
n'arrive plus aujourd'hui rassembler
péniblement que quelques douzaines
de pauvres badauds l'enthousiasme
de commande. L'auditoire de mercredi
était, pour moitié, composé de suppor
ters obligés tout le personnel des or
ganisations syndicales, mutuellistes,
coopératives et autres, y compris...
l'administration communale. Pour
amortir l'effet désastreux des rangées
clairsemées, on avait niché la ré
union dans une pièce exigiïe, plus