VAN LEDE
GRÈS BELGE de Warneton
De Grande Réputation Mondiale, te Mutée de Guerre du saillant d'Ypres.
L'AFFAIRE DEL VIGNE
EMILE-JEAN
POUR LES
ANCIENS COMBATTANTS
LES AUGMENTATIONS DE CREDIT
DEVRONT ETRE COMPENSEES
PAR DE NOUVELLES RESSOURCES
LE CONTINGENTEMENT
DES TISSUS DE COTON
LE SUD, dimanche 13 Décembre 1936
A L'ACADEMIE ROYALE
DE BELGIQUE
UN DON
DU COMTE DE PARIS
LES RAPPORTS COMMERCIAUX
FRANCO-BELGES
L'INCORPORATION
DE LA CLASSE 1937
Un bijou de bon goût
et solide reste seul
un SOUVENIR
BIJOUTIER
6, RUE AU BEURRE, 6
YPRES
sont ceux QUI DURENT.
Toutes les branches des différentes armées y sont représentées
Quiconque visitera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES
YPRES, ira de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations
OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES
ENTREE RUE DU VERGER, YPRES.
Un ancien Combattant donne gratuitement toutes les explications.
Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, F, I. L.,
Les citoyens belges comprendront-ils
enfin Ceux qui ont lu les articles for
mels de la presse libre de Belgique con
cernant l'affaire Delvigne, le trafic de
munitions et surtout le trafic de... vo
lontaires, tous ceux-là s'ils ont quelque
dignité doivent réagir avec indignation
contre les procédés odieux du gouver
nement... et de sa presse.
Nous n'avons qu'un regret c'est
d'avoir fait de la propagande pour le
Vingtième Siècle qui est devenu le plus
infecte des journaux gouvernementaux.
Il est vrai que les éléments de valeur
qui se trouvaient dans ce journal ont
donné leur démission. Ce journal sup
posé catholique s'indigne vertueusement
contre la scandaleuse manière d'agir
du Pays Réel mais trouve fort normal
que le vertueux Delvigne galope joyeu
sement dans l'oasis nationale.
Nous connaissons fort bien le char
mant confrère qu'est Serge Doring, par
fait lettré, esprit très fin et gentil
homme jusqu'au bout des doigts. Con
tre Doring qui, dans des articles très
pondérés, a dévoilé les manœuvres de
Delvigne, toutes les foudres du gouver
nement. Contre Delvigne rien.
Autour de Doring, tous les rexistes
se groupent avec sympathie. Nous al
lons voir jusqu'où ira l'ignominie du
gouvernement van Zeeland. Quand
nous disions il y a deux mois que les
ministres catholiques étaient des lâches
qui s'avilissaient devant les volontés des
socialistes, nous n'avons jamais imaginé
qu'ils pouvaient en arriver se taire
dans un cas pareil.
C'est tout bonnement odieux, et, que
ces pauvres politiciens comprennent
que le jour où ils seront bottés dehors,
ils ne devront s'en prendre qu'à eux-
mêmes. Ils subiront les effets de la co
lère qui monte, grandissante, dans l'opi
nion du pays.
il es Nouvelles
Emile est infidèle. Il fait actuelle
ment des avances Jean, et va rendre
Jeanne jalouse. En effet, Jean Bodart
est l'objet de mille courbettes de la
part du puissant Vandervelde, et Bo
dart roucoule de béatitude. Vers les
1928-1930 les démocrates-chrétiens ont
failli devenir un grand parti. Mais la
médiocrité ne peut jamais engendrer
que du médiocre, et les démocrates-
chrétiens sont devenus la partie la
moins intéressante des compères de la
politique gouvernementale. Et s'il fal
lait apprécier la valeur de ceux qui re
présentent en Westflandre l'intolérance
mesquine et la mentalité hyper-cléri
cale de la démocratie-chrétienne, l'esti
mation serait piètre. Les démocrates-
chrétiens auront achevé de discréditer
complètement ce qui fut le parti catho
lique.
Au sujet du flirt Emile-Jean la Libre
Belgique fait ces tiès justes réflexions.
Il nous souvient pourtant qu'il y a
quelques semaines M. Bodart a solen
nellement répudié le «front populaire».
Maintenant, on le voit participer dans
une Maison du Peuple des effu
sions socialo-démocra tiques où le chef
du P.O.B. fait l'apologie sans détour
-du front populaire Les comptes
rendus ne disent vas que M. Boxait
a protesté contre les paroles de M. Van
dervelde. Ce serait d'ailleurs peu pro
bable, puisque la' manifestation s'est
poursuivie et a pris fin, nous dit le
Journal de Charleroi dans une
atmosphère dans une atmosphère de
cordialité
Nous ne voulons pas suspecter la
bonne foi de M. Jean Bodart. Mais
cependant, son attitude vis-à-vis des so
cialistes soulevé quelques observât1 cgis.
Notons d'abord combien il est dé
plaisant de voir un catholique faire ap
plaudir dans un milieu socialiste des
attaques très malve, liantes contre cer
tains de ses coreligionnaires. Il est évi
demment des catholiques qui ne par
tagent pas toutes les opinions de M. Bo
dart. C'est leur droit. Que M. Bodart
s'efforce de les convaincre ses vues,
c'est son droit. Mais qu'il aille débla
térer contre eux dans une réunion com
posée en majorité d'adversaires com
muns, c'est là un spectacle, mettons...
affligeant. Et puis, M. Bodart n'est pas
un simple particulier. Il n'est pas seu
lement un député élu par les voix des
travailleurs chrétiens. Il est encore
membre du Directoire du Parti catho
lique, ce Directoire qui a pris pour tâ
che de resserrer les liens de tous les
catholiques et de les réunir en un grand
parti actif et vivant.
A ce titre, M. Bodart devrait, sem-
ble-t-il, éviter d'avoir des attitudes qui
peuvent choquer bon droit de nom
breux catholiques. C'est dresser plai
sir des embûches sur la route du Direc
toire catholique. Il cherche, dirait-on,
froisser plaisir de légitimes suscep
tibilités. Sa place est-elle dès lors au
sein d'un organisme directeur, où il ne
faudrait que des hommes modérés, in
discutables et indiscutés On peut se
le demander.
Enfin, si M. Bodart n'est pas par
tisan du Front populaire et nous
voulons croire qu'il n'en est pas par
tisan du Front populaire et nous
mé il faut avouer que ses attitudes
sont équivoques et prêtent le flanc
de légitimes suspicions.
terdiction pour les coopératives de
vendre aux non-coopérateurs 5) La
suppression de tous les économats
officiels et privés 6) Le respect
de la décision arbitrale en matière
de tarif pharmaceutique pour mu
tualités 7) L'obligation pour les mu
tualités de se soumettre strictement aux
lois de 1894 et 1898 interdisant aux
mutualités de participer l'exploitation
de pharmacies.
Le Premier ministre a promis de fai
re étudier avec bienveillance les reven
dications qui lui ont été soumises. En
core une promesse qui ne sera pas ho
norée.
Des augmentations de crédit ont été
déposées certains projets de budget.
Les demandes d'augmentation de
crédits doivent s'accompagner de pro
positions compensatoires ainsi que le
veut d'ailleurs le règlement de la
Chambre.
classe de milice de 1937 se ferait
partir du 1er mars 1937.
Les hommes affectés aux unités du
2me corps d'armée seraient appelés le
1 er mars, ceux du 1 er corps le 1 er avril
et ceux du 3me corps dans le courant
de mai.
Au cours de l'année 1937, les deux
divisions de réserve, les I er et 4me se
ront constituées au camp de Beverloo.
Il est prévu au budget extraordinaire
des crédits pour l'amélioration et l'aug
mentation du matériel d'infanterie, de
l'aéronautique et de la défense terrestre
contre aéronefs.
D'autre part, une somme très ;m-
portante sera affectée l'achat de car
touches et de munitions d'artillerie.
M. Michel Huisman, professeur d'his
toire l'Université de Bruxelles, mem
bre de la Commission royale d'histoire,
vient d'être élu membre de l'Académie
royale de Belgique.
Le comte de Paris a fait don la
ville de Bruxelles, pour ses collections,
d'une poésie imprimée pour le jour de
l'an 1765.
Ce document présente la particula
rité assez rare d'être composé en espa
gnol et en flamand.
Le gouvernement s'est montré favo
rable au contingentement des tissus de
coton. Des mesures seront prises pour
ne pas faire subir un préjudice trop
important aux importateurs belges. La
gravité de la situation créée par les
importations japonaises n'est pas étran
gère aux mesures de défense que l'on
veut prendre.
Un grand nombre de pays, l'Egypte,
les Etats-Unis, l'Australie, etc., vien
nent de prendre des mesures protec
tionnistes assez sévères, dans les mê
mes circonstances.
Une requête cet effet avait été
transmise au gouvernement par les in
dustriels de la Flandre.
La mission belge chargée de discu
ter avec les délégués français la ques
tion d'un élargissement des rapports
commerciaux entre les deux pays et
surtout le problème des contingente
ments, quittera Bruxelles ce mercredi
reprendre jeudi Paris les négociations
au point où elles étaient.
La 1 re Section de la Commission
d'études de la situation des anciens
combattants et des victimes civiles de
la Guerre (examen de la situation des
anciens i\imbattants) se réunira Bru
xelles, le 2! décembre 1936, 10 heu
res.
Ordre du jour 1 création d'une
œuvre nationale des combattants
2) réouverture des délais pour l'in
troduction des demandes de pension.
LE CORPORATISME
EN MARCHE
Dans le but de ne pas imposer, aux
miliciens de la classe 1936, actuelle
ment sous les drapeaux, un maintien
sous les armes, l'expiration de leur
temps de service normal comme aussi
de ne pas devoir rappeler des classes
en congé illimité, l'incorporation de la
5P
vous présente le plus grand choix
et en toute confiance.
Le Premier ministre, assisté de M.
Van Isacker, ministre des Affaires Eco
nomiques, a reçu mardi, 1 1 heures,
une délégation d'un groupe important
de corporations qui leur a exposé les
principaux desiderata des commerçants
et notamment
1 L'organisation générale des pro
fessions 2) L'extension du fonds du
Petit crédit professionnel 3) La mise
en application rigoureuse de l'arrêté
loi n° 13 qui taxe le bénéfice com
mercial des coopératives 4 L în-
Les Articles Sanitaires
en
393
La meilleure collection qui existe complétée en 1935.
Paroles de l'Evévu.* d Willesden, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fie!ds,
"•res. Commémoration de l'Armistice 1932.
Décoré de la plus haute Distinction Militaire Française, etc., etc. 381