Nouvelles
A la bêche d'or
les degrevements fiscaux
four les hotels, CONCERTS
et sports
l'écho yyvs ailes
a la CHEMINEE DE LUXE,
TOUTE LA GAMME DE TOUTES LES BONNES MARQUES
vente EN compte
2
LE SUD, dimanche 27 décembre 1936
Un coup de trombonne
Son Excellence Bovesse vient de
lancer un coup de trombonne dans le
concert national que nous donnent les
trois partis traditionnels. Négligeant
tous les intérêts mesquins des partis,
nous considérons qu'il est nécessaire
que les angles s'émoussent. Nous savons
qu'il est possible de réaliser l'union des
hommes de bonne volonté.
Bravo, Bovesse. Enfin vous compre
nez le rexisme, qui est l'union des hom
mes de bonne volonté. Car, n'est-il pas
vrai, vous ne vous imaginez pas un in
stant que les libéraux, par exemple
Ypres, vont trouver le moyen de ré
unir autour d'eux... tous les hommes
de bonne volonté. Ni Ypres, ni
Bruges autour de De Smidt, ni Osten-
de autour du petit Van Glabbeke.
Alors cette union ne se faisant pas au
tour des chefs libéraux, et étant, d'a
près vous, possible en Belgique, se réa
lisera grâce REX. D'ailleurs les libé
raux ont eu 90 ans pour réaliser cette
union, pour comprendre comme dit
Bovesse que nous avons derrière nous
1900 ans de christianisme pour ad
mettre que le rôle des hommes de
gouvernement dans un pays libre est
de faire que la liberté de conscien-
ce, sous toutes ses faces, soit unani-
mement respectée.
Nous attendons des chefs locaux du
libéralisme westflamand, des jeunes
gardes libérales une déclaration approu
vant ces paroles de Bovesse, ministre
et candidat-gouverneur. Nous attendons
une rétractation de Victor de Laveleye
qui se montra sectaire au cours de son
meeting contradictoire de La Made
leine. Et nous attendons un blâme
l'adresse des supporters du susdit Vic
tor que ne manquent pas de manifes
ter l'issue des meetings libéraux en
criant A bas la calotte et en chan
tant l'Internationale
Combien de temps encore, vont-ils
s'efforcer de rouler leurs électeurs
Un coup de piston.
Mais le candidat-gouverneur, mélo
mane averti, joue de plusieurs instru
ments, et ne manque pas d'exécuter de
temps autre un solo de piston en fa
veur de l'un ou l'autre zélateur du parti
libéral.
Nous savons parfaitement qu'il faut
l'approbation de la maçonnerie pour
être l'objet de la nomination du Minis
tère de la Justice. Et nous n'avons ja
mais douté de ce que la solidarité libé
rale jouerait en faveur des libéraux so-
lidaristes. Mais certains coups de piston
de M. Bovesse donnent dans l'orches
tre des partis traditionnels des notes
trop bruyantes.
Nous estimons qu'à mérite égal, il
n'est pas inutile de veiller un peu de
justice sociale. Et les places ne doi
vent pas être données de préférence
ceux pour qui la richesse s est montrée
fort libérale. Il ne suffit pas d'être libé
ral pour entrer dans la magistrature.
Et quand M. le Ministre libéral Janson
préconisé de réduire en Belgique le
nombre de charges de notaires, il ne
faut pas que le ministre libéral Boves
se se hâte, avant d'être nommé gouver
neur, de marquer d'une façon trop tan
gible sa reconnaissance pour une ré
ception somptueuse dans la bonne vil
le de Poperinghe.
Mais nous sommes bien convaincus,
que M. Bovesse se souvenant de cette
phrase prononcée par lui la Made
leine 11 est des pauvres diables qui
n ont pas encore dans la société des
droits qui leur reviennent, reprendra
son trombonne, délaissera le piston, et
dira au distributeur des nominations
du Ministère de la Justice M. Poil,
il faut suivre les directives de M. le
Ministre Janson il faut réduire le nom
bre des études de notaire, quand il n'y
a pas de droits légitimes et il faut
surtout que, nous souvenant des pré
ceptes de l'Evangile, dont nous som
mes illuminés, nous soutenions les hom
me? les plus méritants et non pas ceux
que la fortune met déjà l'abri de
toute incertitude. Croyants ou incroy
ants. tous autour de nous appliquons la
charité chrétienne. (Paroles pronon
cées La Madeleine.
Pa r re Indépendance
'•;\M -Cki-v
nés, les bleus et les rouges, ont beau
tous être devenus verts de peur, nous
savons parfaitement que si REX dispa
raissait, ils reprendraient tous leurs an
ciennes couleurs. Et en attendant, si ce
la vous amuse, continuez votre triste
métier de manager de caméléons.
ENGAGES POUR MADRID
L'indépendant est atteinte de dé-
lire la suite du meet'ng Bovesse-Rub-
bens-Spaak. Elle s'écrie Un miracle
de l'Union Nationale.
Et elle s'explique Qui aurait cru,
il y a quelques années, seulement que
trois hommes politiques, un catholique,
un libéral, un socialiste, auraient pu
participer ensemble une réunion pu
blique Ce qui hier encore, semblait
une utopie, est devenu aujourd'hui une
réalité
D'accord, cher Confrère Qui aurait
cru que ces politiciens qui se disputaient,
se chamaillaient, s'injuriaient, étaient
incapables de travailler ensemble au
bien général, que ces politiciens éprou
veraient soudain, sous l'emnrise d'une
frousse géante, le besoin de collabo
rer. et Trousseraient l'outrecuidance jus
qu'à affirmer que ce qu'ils n'étaient pas
parvenus comprendre par intelligen
ce, par patriotisme, leur arriverait com
me ça soudain, par miracle, grâce la
seule présence de Léon Degrelle.
Si ces politiciens n'étaient que de
mauvaise foi, on pourrait encore leur
pardonner cette déformation profes
sionnelle mais ce qui est impardonna
ble c'est d'insulter l'opinion publique
en la croyant assez naïve pour taper
dans ce panneau.
Tolérance libérale, tolérance socia
liste '1 suffit de -"oir le numéro du
moniteur confidentiel du part- socîalis-
te, Voor AlDn d" semaine avec
ce dessin odieux de première page re-
pré?ent"nt un Christ crucifié V sernent
du fascisme enroulé autour du corps
La Christ anti-fnasciste. Comment
voulez-vous que ces individus compren
nent tout c« on'un nareil dessin a de
révoltant et d'abominable pour un chré
tien
Ma:s, mon cher Hislaire, comment
nouvez-vou« imaginer nue "ces politi
ciens déformés aient abdiqué, en un in
stant. leurs haines, leurs préjugés, leurs
petites querelles. Cela n'existe pas.
Vous criez au miracle. C'est très aima
ble <-le rvendr» Léon Degrelle pour un
faiseur de miracles, mais nous som
mes nlus modestes. 11 n y aura nas de
miracles, mais nous sommes plus mo
destes. Il n'y aura pas de miracle qui
sauvera toute votre politicaille. Les jau-
La Gazette de Liège annonce que
la Justice a ouVert une enquête sur les
faits suivants
On sait que les miliciens sont assurés
contre les risques de mort. Qui sont
le bénéficiaires de la prime éventuelle
On n'est jamais parvenu savoir quelle
était la compagnie qui assurait. D'autre
part, lorsqu'ils entrent en territoire es
pagnol, les miliciens étrangers reçoi
vent l'ordre de détruire tous leurs pa
piers d identité. On leur en donne de
nouveaux, où ils sont affublés d'un
nom espagnol. Les recherches devien
nent donc impossibles, sinon très dif
ficiles, S'ils écrivent leur famille, les
lettres ne parviennent que très rare
ment aux destinataires.
Des dégrèvements fiscaux, décidés
lors de la dernière réunion du Conseil
des Ministres intéressent les hôteliers
et cabaretiers.
Ceux-ci seront dispensés du paiement
d'une taxe supplémentaire pour quel
ques jours d'ouverture en fin d'année,
grâce la nouvelle tolérance ministé
rielle; aux termes de laquelle la taxe
quinquennale acquittée pour l'ouverture
d'un débit partir de la veille de Noël
prendra cours le 1 er janvier suivant.
Le second dégrèvement intéresse les
restaurateurs qui, l'occasion des ré
veillons de Noël et de Nouvel-An orga
nisent un bal dans leur établissement.
La taxe forfaitaire actuellement due est
réduite de moitié.
D'autre part, un texte de loi sera dé
posé au Parlement en vue d'exonérer
de toute taxe les concerts, récitals et
auditions de musique de chambre. Il y
a lieu d'espérer que cette disposition en
faveur des organisateurs de concerts de
musique instrumentale et vocale, con
tribuera également l'absorption du
chômage dans la corporation des musi
ciens.
D'autres dégrèvements et aménage
ments fiscaux intéressant les cinémas,
les forains, ainsi que des millions de
spectacles sportifs, tels que les vélo
dromes, font actuellement l'objet d'un
arrêté royal et d'un projet de loi qui
pourra être déposé incessamment au
Parlement.
LES CHARBONS
En présence des plaintes des indus
triels et des négociants en charbon, le
gouvernement a décidé d'ouvrir la
frontière aux fins coke.
Il n'est d'ailleurs pas certain que cette
mesure sera suffisante pour alimenter
les usines, la demande étant très forte
dans tous les pays.
Les contingents des autres catégories
de charbons industriels seront augmen
tés de 143 p. c.
Quant aux charbons pour foyers do
mestiques, les contingents autorisés se
ront accrus de 28 p. c.
La question du maintien ou de la
suppression de la taxe d'importation a
été discutée en Conseil de Cabinet,
vendredi.
Il est probable qu'on se contentera
d'une simple réduction de la taxe. M.
Van Isacker, ministre des Affaves éco
nomiques, a été chargé d établir dans
quelle mesure sera effectuée cette ré
duction.
WRfïT - gjr="
Revue iftdépendirrs pour la défense
de intérêts aé'-i i>" organe offi
ciel des principaux clubf d'aviation
belge et de !'Arxc'moa Nationale
des Crrcl-- *T' rlit
i-in.-:;:" aéioiuatiquî.
p"tnéro 1 fr
àhornenv" 55
Nurr A n
T.zgdc adre- i?
L'Administre' "-i
S. Rue de-
ires de propa-
r. par an.
gratuit sur de-
leho de r Ailes
DU poele LE plus ORDINAIRE
29, RUE DE LA LYS, COURTRAI
Téléphone 247
Godin, CineyTaraires, Neator Martin,
Surdiae. Jaarsrna, etc., etc.
Oe Grande Réputation Mondiale, if Huiée de duerre du saillart cf'Ypres.
La Fitalî«GW cttfleoàon qui «ua*u coa^létée en 1955.
Toutes les d«s différentes snaées y sont repré sentée* I
a Qeêconque visittass !-« MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES
YHRES, ira tla l'-.\i»t et prêchera togsjqurs Paix entre Nartrers
Pe>vT?f» de l'Rvêquc de Wilkadcfit, prononcées en l'Eglise de St. Marcin's-iis-the-Fields,
Ccirastfsoontntjn de f* Aiffeisur- 1952.
n Mil ir iiiiim ■rr.rmT'inri^'ii—n i i itt
OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES
ENTREE RUE DU VERGER, YPRES.
Un amena cm ■buttent Ati.'w g«a*nitiM»iiil toute* les explications.
cii—um teiua tl m L. R. MURPHY, F. i. L.,
ïVroré de k plus haute Distmctim Milita» re Française, en etc.
