Moufcron tontines IN HET WAAR SAYETTE WIJVEKEN 19, Grand' Place, YPRES 19. Grand' Place, YPRE/ Robet, Manteaux, Bat Ganttetc. Seul Magasin de confection sur la GRAND'PLACE Merci, Monsieur le Vicaire Il ne se passe pas de semaine sans que l'un ou l'autre rexiste du Tuquet ne soit en butte au provocations de cer tains polichinelles du Parti du Catho lique On devine les raisons de tels agissements... Le dépit y est pour une bonne part. Même quelques vicaires, in festés par le microbe politicien, n'arri vent pas toujours au niveau de savoir- vivre et de correction que postule ce pendant leur sacerdoce. C'est ainsi que, le dimanche 27 décembre, l'abbé Mul- liez, vicaire la paroisse de la Ste Fa mille, au Tuquet, a donné la mesure de sa délicatesse. Faisant la collecte, la messe de 7 heures, Mr. l'abbé s'en vint la hauteur d'un grbupe de rexistes dé clarés, et s'écartant ostensiblement, fit d'un ton rageur Ici, il ne faut pas... c'est REX Nombre de fidèles, té moins de ce geste indigne d'un prêtre, s'en retournèrent en commentant com me il le méritait, cet incident révélateur. Qu'après cela, Monsieur le Curé ne s'étonne pas s'il sent baisser de-ci, de-là, la générosité de ses paroissiens Plus d'un fera siennes les paroles du charitable vicaire Ici, il ne faut pas... c'est REX»... Tout en pardonnant, évi demment, car ce cher abbé Mulliez, heu reusement pour lui, ne sait pas toujours ce qu'il fait Promotion... méritée. Le 20 décembre, après s'être livré aux violences que l'on sait sur la personne de notre camarade VAN HOUTTE, un de ses agresseurs les plus forcenés s'écria Si jamais tu reviens, tu ne sortiras plus vivant L'auteur de ces menaces non équivoques vient de rece voir, de ses supérieurs, le châtiment qu'on attendait... Il a été promu au gra de de Capitaine de la Garde Blan che des démocrates-chrétiens. Au moins, voilà des gens qui savent recon naître le mérite!... Avec un tel Capi taine. on oeut s'attendre voir la fa meuse Garde Blanche faire parler d'elle d'ici peu C'est sans doute par crainte de nouveaux exploits guerriers de ces fameux gardes, que «Le Casino» va faire remplacer, ce qu on raconte, les vitres de son café par des verres triplex imperméables aux balles de re volver Qu attend-on Voilà plus d'un mois, nous avons si gnalé un cas typique de l'incurie de notre administration communale l'état lamentable des bouches d égoût situées au carrefour des rues Camille Bus- schaert, de la Station, du Luxembourg et de Tournai. Depuis un temps immé morial. ces orifices dégagent presque sans arrêt des relents vraiment pestilen tiels. Les vapeurs nauséabondes sortent en fumée des égoûts. Outre qu'elles in commodent les passants, nombreux en cet endroit, ces émanations délétères ne peuvent qu'être nuisibles la santé des riverains. L'un d eux ayant, dernière ment, exprimé ses doléances au Ministre de l'Hygiène, il lui fut répondu que cet état de choses pouvait aisément dispa raître, condition que 1 administration communale veuille bien y consentir. Mais qu'attendent donc nos édiles pour s'exécuter Sans doute 1 anée des élec tions communales... 1938. Ils s imagi nent sûrement que les intéressés, grati fiés d'une telle faveur quelques semai nes avant la consultation électorale, se ront tout confits en reconnaissance oour leurs bienfaiteurs et sous le coup de la gratitude, voteront comme un seul hom me y compris les femmes) pour leur brave maire de nère et ses amis. Toujours au poste Comme toujours. les Mouscronnois seront mi nost». le dirn?*"-^ 24 e0u- T's participeront pvpr en thon- mçetipo -J<Lépn DF,- GRELT E au P-'ais 4->s Ç-«-ts pru- vples. Ce meet:~-'. e'^tur—v*"" Q,ir:c de 5 grands rassemblements ou' se ront tenus au même endroit, la même semaine, sera quelque chose d'inoublia ble. Prix du voyage (y compris l'en trée au Palais des Sports) 20 francs. Départ en autocar 13 heures. Tous renseignements et services d'or dre social, fiscal, syndical et mutualiste peuvent être obtenus la permanence rexiste Au laboureur grand'Place. bureaux ouverts le samedi de 16 21 h. le dimanche de 10 12 h. et tous les jours de 19 21 h. Vous lirez, dans le prochain numéro du SUD, le compte rendu détaillé du meeting contradictoire qui a eu lieu le samedi 16 janvier, «au Laboureur». Une escroquerie peu banale Comines. De notre correspondant Vendredi, les époux Duvivier et leurs fils, demeu rant Comines-Ten Brielen, anciens cultivateurs, venus récemment du Cal vados, se présentaient aux guichets des postes de Comines-Belgique pour de mander deux livrets d'épargne de 10.000 fr. L'employé des postes, après avoir établi les deux livrets, ne s'aper çut pas que 1 0.000 francs seulement lui étaient versés au lieu de 20.000 fr. Le soir, quand il fit sa caisse, il con stata le manquant. Il se rendit sans plus tarder chez les époux Duvivier. Ceux- ci affirmèrent énergiquement avoir ver sé les 20.000 francs. L'employé se trouvant peu après au siège de l'Harmonie royale, entendit la conversation d'un caissier, d'une banque de Comines-France, qui contait que le matin même, un couple de Co mines-Belgique avait changé 20.000 fr. français en billets belges. Au moment où le caissier ramassait l'argent, il con stata que la femme essayait de pous ser du coude hors du guichet une bas se de 1 0.000 fr. Le postier demanda le nom de ces personnes. On lui donna celui des époux Duvivier. Il alla porter plainte la gendarmerie de Comines- Belgique. Une enquête fut ouverte et après un interrogatoire de deux. Duvi vier avoua avoir soustrait 10.000 fr. la poste. ETAT-CIVIL Décès Vandemarlière Paul, rue de la Gare, 71 ans. Naissances Du jardin Marie-Thérèse, rue de la Procession ;'Six Michel, rue des Com battants, 20 Pattijn Madeleine chaus sée de Wervicq, 256. Publications de mariages Dubus Oscar, menuisier, et Vienne Jeanne, ouvrière bobineuse Leclercq Albert, rubanier, et Vandenbussche A- drienne, ouvrière d'usine Haubert O- mer, tisserand, et Leleu Marthe, bobi neuse Pollet Jules, ouvrier rubanier, et Braem Emilienne. servante Vienne Ju les, ingénieur et Plantefève Marie, sans profession Cortequisse André, ouvrier teinturier, et Pannecoucke Carmen, bo bineuse. FUNERAILLES DE MR PAUL VANDEMARLIIERE. Mardi 9 h. 30 ont eu lieu l'église de Saint Chrysole, les funérailles de Mr Paul Vandemarlière. Une nombreuse.assistance avait tenu rendre un dernier hommage ce bon Cominois bien regretté. Le deuil était conduit par le beau- frère du défunt, Mr Georges De Meu- lenaere, et les autres membres de la famille. Les coins du poêle étaient tenus par Messieurs Augustin Bouc.herv et Vic tor Dui-oscruel. amis du défunt. Au cimetière, un d'scours fut pronon cé rir Mr Victor Du'-o1eu -om ds sociétés et groupes dont le défunt était membre. En voici le texte Mesdames, Messieurs, Un devoir pénible, devoir bien dou loureux m'incombe aujourd'hui, celui d'adresser au nom des Arbalétriers de Saint-Chrysole, des Carabiniers, de la Patriote Cominoise dont il était membre-fondateur, au nom des Amis du Cercle Catholique, au nom de ses amis personnels, un dernier hommage l'homme de bien, l'ami sincère que nous pleurons aujourd'hui. Pour remémorer ici ce que fut la vie dévouée, modeste, mais combien méri toire de Paul Vandemarlière il me fau drait en appeler la mémoire et au souvenir de quelques générations de Cominois. Ceux qui le connurent dans l'intimité surent apprécier la bonté, l'affabilité et la loyauté de ce caractère, dont la physionomie toujours ouverte et sou riante attirait la sympathie. Cœur noble et généreux, aux aspira tions profondément chrétiennes, il ne transigea jamais sur les principes de foi que ses ancêtres lui avaient légués. Homme de bon sens, intelligent et consciencieux l'extrême, il était de bon conseil. Mesuré dans ses réflexions, mettant au service des autres le fruit d'une ex périence éclairée par la connaissance approfondie de la vie d'une cité, d'une population qu'il observait d'autant mieux qu'il en côtoyait toutes les clas ses. Au sein des Sociétés .dont il était membre assidu, il ne connut que des amitiés sincères et durables il était dans nos réunions l'animateur joyeux mais toujours réservé. Il avait le secret de faire partager par sa famille, par ses amis, par tous ceux qui l'approchaient cette saine gaîté, dont il possédait le véritable don, qu'il prodiguait avec tant de tact et de délicatesse, en créant dans son en tourage une atmosphère bienfaisante dont nous garderons longtemps le charme. Combien parmi nous ont conservé le souvenir du dévouement inlassable qu'il apporta jadis l'organisation des fêtes locales en vrai Cominois, aimant son terroir, il était heureux .après avoir sacrifié ses loisirs, son repos même, de constater leur bonne réussite, c'était là pour lui toute la récompense convoitée. Hélas un jour, pas bien lointain, un coup du sort devait briser jamais l'existence de notre ami Paul La com pagne de sa vie lui fut enlevée inopi nément. Frappé au cœur, il ne put sup porter ce choc trop brutal Ni la scien ce éclairée ,ni les soins dévoués de ses bonnes sœurs, ni le réconfort que ses amis s'efforçaient de lui apporter ne purent cicatriser la blessure qui devait l'emporter, il était frappé mort Notre douleur tous est profonde car tous, nous savons que personne n'était meilleur que lui chacun le pleu re parce qu'il était bon. Qu'il me soit permis, au bord de cette tombe, d'adresser sa famille é- plorée l'hommage de notre sympathie sincère et attristée. Puissent les marques d'estime, de ceux qui m'écoutent, apporter aux êtres affligés, la douce consolation de savoir que le cher disparu emporte avec lui d'unanimes regrets en laissant ici-bas le souvenir d'un honnête homme, d'un, homme de bien, d'un grand cœur I Mon cheT Paul, au nom de ceux que tu aimes et qui t'aimèrent je te dis, non pas adieu, mais au revoir dans l'éternité. EUIL VOUS Y TROUVEREZ EN RAYONS UN ASSORTIMENT COMPLET POUR ARTICLE DEUIL. AUSSI BIEN POUR PERSONNE TRÈS FORTE QUE POUR TAILLE COURANTE NOUS FAISONS AUSSI SUR MESURES ENDÉ.ANS LES 24 HEURES TOUT MODÈLE CHOISI PAR LA CLIENTE. RETENEZ BIEN L'ADRESSE ouvert toute la journée, même les dimanches. Téléph. 285 C. chèq. Post. 1046.5?

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 10