J Les Nouvelles L
Grande Péoutatien Mondiale. Muf*e de Guerre du saillant d'Ynres
LES CLASSES MOYENNES
Un catholique indépendant.
LE SUD, dimanche 17 janvier 19372.
IL SERAIT TEMPS
D'OSER DIRE LA VERITE
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Conservateur Monsieur L. N. MURPfTY FIT,
Aux termes de l'arrêté royal, M.
Fernand Collin, professeur l'Univer
sité de Louvain, commissaire royal aux
Classes moyennes, doit remettre son
rapport, avant le 15 janvier 1937. au
premier ministre.
Nous apprenons que ce rapport sera
effectivement déposé la semaine pro
chaine au cabinet de M. van Zeeland.
M. Collin. a terminé sa mission qui
consistait analyser les principales re
vendications des classes moyennes ar
tisanales et commerçantes et présenter
au gouvernement les mesures propres
leur assurer une activité économique
et sociale normale.
On sait, en effet, que l'on n'essaya
point de trouver une définition des clas
ses moyennes, mais que l'on s'attacha
délimiter les diverses catégories so
ciales, se contentant d'englober sous
le nom de classes moyennes les arti
sans et les commerçants. Car c'est bien
difficile de préciser quelle fraction de
la population représentent exactement
les classes moyennes.
Certaines statistiques, que l'on don
ne titre documentaire, estiment qu'il
y a 87 p.c. de non-commerçants parmi
les classes moyennes, entendues au sens
large du mot. On compterait, suivant
ces statistiques, 250.000 petits commer
çants, 30.000 personnes appartenant
aux professions libérales, 2 1 0.000 fonc
tionnaires, 750.000 agriculteurs, quatre
cent cinquante-mille petits rentiers et
pensionnés.
Ce sont là des chiffres approximatifs.
On les donne pour ce qu'ils valent, car
on ne connaît pas de travail d'investi-
■gation vraiment complet sur cette ques
tion si controversée.
LE MARCHE DES SUCRES
S'AMELIORE
Alors que fin novembre les sucres
cristallisés cotaient 1 70 fr. Anvers,
on les retrouve 200 fr. dans la pre
mière semaine de janvier. Nul ne peut
dire si les prix actuels se maintiendront
ou si même ils ne seront pas dépassés.
On sait que le prix payé aux plan
teurs de betteraves est fixé fin juillet
sur le prix moyen des sucres pendant
la saison précédente. La moyenne du
dernier trimestre 1936 s'établit peine
au delà de 1 70 fr. et les planteurs ont
reçu un acompte de 110 120 fr. la
tonne.
On suppose que si les prix actuels
se maintiennent, la moyenne se relè
verait et serait comprise entre 190 et
200 fr.
En conséquence, le prix définitif
pour la récolte de 1 936 s'établirait au-
tous de 145 fr. la tonne de betteraves
tirant 16,5 pour cent de sucre.
Il faut attendre pour savoir si ces
perspectives seront confirmées par les
événements.
SITUATION
DES ANCIENS COMBATTANTS
La I ere section de la commission
(examen de la situation des Anciens
combattants) se réunira Bruxelles 2,
rue de la Loi, le 16 janvier 1937
9 h. 30 et le 18 janvier 1937, 10
heures.
Ordre du jour
a) De la séance du 1 6 janvier au
dition des délégués des Associations
non représentées en permanence et qui
ont demandé être entendues par la
Commission.
b) De la séance du 18 janvier
1Réouverture des délais pour l'in
troduction des demandes de pension
d'invalidité
2. Modifications la loi du 2 juillet
1932.
3. Réduction sur le tarif des chemins
de fer.
Pour permettre toute association
intéressée et non représentée en perma-
nance au sein de la commission d'ex
poser son point de vue, il lui siffira,
soit de demander être entendue, soit
de faire parvenir un rapport précisant
sa manière de voir.
Adesser demande ou rapport au Gé
néral-Major Six, aide de camp du Roi,
commandant la province de Brabant et
président de la commission rue du Pé
pin, 15, Bruxelles).
Il est rappelé qu'il n'entre pas dans
les attributions de la Commission
d'examiner des cas particuliers. En con
séquence, aucune requête individuelle
ne pourra être prise en considération.
LES GRIEFS DES POSTIERS
Un manifestation nationale des Pos
tiers, suivie d'une assemblée générale
plénière, aura lieu, Bruxelles, le 14
janvier prochain.
Elle aura pour objet d'affirmer les
griefs des affiliés la Fédération pos
tale
Ceux-ci réclament spécialement le
retrait des mesures de déflation, l'allo
cation d'une indemnité spéciale au per
sonnel des agglomérations bruxelloise et
anversoise, l'abrogation des mesures de
cadenas qui empêchent la désignation
de centaines d'agents provisoires, la re
vision des mesures prises l'occasion
de la réforme des cadres et de barême
de 1927, le relèvement 18.000 fr. du
maximum du barême de facteurs, la res
tauration des droits acquis en matière
de sélection et d'avancement du person
nel fonctionnaire et employé et l'amé
lioration du sort des sous-percepteurs
des postes.
L'ACTIVITE DES PORTS BELGES
EN 1936
Les statistiques de fin d'année, pu
bliées par les principaux ports belges,
traduisent pour chacun d'eux un im
portant regain d'activité.
Les chiffres de 1935 étaient déjà en
augmentation sensible sur ceux de
1934 les résultats de l'année 1936
dépassent leur tour ceux de l'année
1935.
Le nombre total de navires entrés
dans les quatre ports belges pendant les
deux dernières années s'établit ainsi
Anvers
Zeebrugge
Gand
Bruxelles
1935
1 1.125
1.579
1.755
1.769
1936 Augm.
11.429 304
1.892 313
2.068 313
1.842 75
Ensemble 16.228 17.231 +1.003
UNE IMPUDENCE
Le catholique indépendant écrit
D'après ce que nous apprend la
Libre Belgique l'uniforme des rou
ges d'Espagne, revêtu par les aspi
rants du front populaire belge, vient
d'apparaître sur les tréteaux des mee
tings publics et sera arboré prochaine
ment dans les rues de la capitale.
Charmant spectacle et si délicatement
opportun, au moment où le corps de
l'infortuné Jacques de Borchgrave, as
sassiné par des misérables portant les
même couleurs, va être ramené dans
sa patrie
Si la passion partisane n'était l'enne
mie personnelle de la pudeur les sovié-
tards belges comprendraient tout ce
qu'il y a d révoltant une telle exhi
bition, de la part de jeunes hommes
appartenant la même génération que
leur compatriote sauvagement abattu
dans les fossés de Madrid.
Plaignons ces inconscients l'indi
gnation de tous les cœurs droits sera
pour eux un châtiment suffisant. Mais
ne ménageons pas nos sévérités pour
les dirigeants qui, bafouant toute soli
darité nationale, ont, par une flagrante
exploitation de coïncidences organisé
cette insulte un pauvre mort pro
pos duquel ils devraient, tout de même,
se souvenir qu'il est tombé en service
commandé au profit des égarés et des
illuminés devenus des déçus
qu'ils envoyèrent eux-mêmes au secours
du Frente popular
On ne fera croire personne que.
venant l'heure où il vint, cette mise
en scène vest;mentaire des antifascistes
n'ait pas pour but la fois d'énerver
les louables tentatives non intervention
nistes auxquelles participe en ce mo
ment la Belgique, et de contrarier les
efforts du gouvernement pour obtenir
réparation du crime commis contre un
de nos nationaux.
Il fut dit, qu'à ce double point de
vue, le ministère est unanime.
Nous voulons le croire... Mais alors
qu attendent les ministres socialistes,
parmi lesquels le patron du parti,
pour ramener les formations antifascis
tes au sentiment de la décence, et si
vraiment leur autorité ne va plus jus
que là. tout au moins pour désavouer
formellement un outrage oui, par delà
un douloureux corps mutilé, atteint la
patrie.
Les marchandises importées en 1 936
s élèvent pour l'ensemble des quatre
ports 28.35 7.288 tonnes Moorsom,
soit une augmentation de 1.617.716
t.M. sur l'année 1935.
En ce qui concerne le port d'Anvers,
il faut remonter l'année 1929, c'est-
à-dire avant la crise, pour enregistrer
des chiffres aussi satisfaisants.
Dans un autre ordre d'idées, signa
lons que le trafic des voyageurs sur la
ligne Ostende-Douvres, qui se chiffrait
420.712 pasasgers en 1935, est passé
624.714 en 1936.
Dans tous les domaines, on le voit,
l'augmentation, du trafic est considéra
ble et témoigne du regain d'activité qui
se manifeste en Belgique.
Au nom du Comité du salut écono
mique, M. P.. Nicolle, secrétaire géné
ral de cet organisme, adresse au pré
sident du Conseil une lettre, où il dé
clare que les statistiques omettent de
faire ressortir que les légères améliora
tions en valeur des transactions pour
le dernier trimeste de 1936, comparé
au même trimestre de 1935 sont illu
soires, du fait de la dévaluation de
notre monnaie. La vie chère est la con
séquence de la politique actuelle.
Pour assurer la paix sociale, estime
en terminant, le C.S.E., il serait temps
d'oser dire la vérité ceux que la dé
magogie de certains meneurs a rendue
aveugles.
(Suite)
Alors, la maison pourrait réellement
devenir la maison familiale et joyeu
se, au lieu d'être un boulet traîner
pendant les plus beiles années de l'exis
tence. Un important pays voisin avan
ce tous les jeunes ménages ouvriers
une somme équivalant environ 14000
francs français et leur remet 25 de
leur dette la naissance de chaque
enfant. Des ouvriers émettaient, der
nièrement, devant moi, le vœu que l'E
tat français en fit autant, en condition
nant .la remise de la dette, non seule
ment la naissance des enfants, mais
en outre, la présence de la mère au
foyer. Les dépenses seraient certaine
ment payées, en partie ou en totalité,
par la diminution des secours de chô
mage et par un meilleur rendement des
impôts dû l'augmentation de la con
sommation. Comme il a été dit plus
haut propos des allocations familia
les, cette réforme aurait l'immense
avantage, en facilitant l'ouvrier sa
mise en ménage, de faire prendre un
bon départ la famille et de l'orienter
de suite dans la bonne voie.
Dans la répartition des secours de
chômage,- ne faudrait-il pas également
tenir compte de la présence de la mè
re au foyer, de façon éviter, dans
la mesure du possible, la situat'on anor
male suivante 1 homme chômeur et
faisant le ménage et la femme travail
lant en usine
Il va sans dire qu'en cas de décès
ou d'invalidité du père, tous ses droits
seraient reportés si'-r la tête de la mère
ou de l'un des enfants.
Mais, ne nous faisons pas d'illusions,
des remèdes d ordre purement matériel
ne provoqueront pas un redressement
profond et durable de la situation.
Pour rendre les mères aux foyers, il
faut qu il y ait des mères et des foyers.
C est donc unë œuvre d'éducation, une
nouvelle mystique créer, ou plutôt une
mystique ancienne recréer.
Croire qu un pays nombreux devient
un peuple pauvre est une monstrueuse
erreur. Un Days d enfants uniques pré
pare le malheur de ceux-ci. Suivant la
phrase d un grand ami de la France,
Rudyard Kipling La richesse d'une
patrie coule dans les veines de ses fils
Que I humanité ne confonde donc
plus bien-être et bonheur. Si un mé
nage sans enfant a plus de liberté et
de bien-être, seul un foyer peuplé don
ne la joie et le bonheur.
Philippe Leclercq.
I l!!.1_ 1 AOt r« rr^nrvs
"N'oies de PPvêciw dr 'Wiîlesdcn, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fields.
ommëmorsrion l'Armistice 1
n/— rf la r>Tus hante Distinction Militaire Française r-r
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