Êntâfe, Camilia et les deux fistons. pavé dans le mare du Conseil provincial Liberté de la Presse Politique Extérieure I Mais voilà que Camille fait des sien- j|es. Pendant que nous demandons au S gouvernement de Valence de justes *parations. le bourgmestre d'Anvers, Brésident de la Chambre, dont on dé jantait le départ pour l'Espagne, parce on sentait toute l'incongruité de pa reil voyage. Camille Huysmans se pa- ^6ne dans le pays du Frente Popular X e ANNEE No 5. Hebdomadaire 50 cent. le numéro. DIMANCHE 31 JANVIER 1937. E'our qu'une nation soit, il faut qu'une darité nationale existe et qu'elle se cris- Lse dans la volonté du pouvoir. I ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS Directkip-Adincwatrmtion Ch. van RENYNCHE, 19, rue Longue de Thocroct, YPRES. Compte-chèques postaux 1003.43. Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. IM. le Ministre d'Etat, Président de Internationale et Mari de Madame Je inné Vandervelde, a reçu de M. Paul ^n Zeelanci un congé en bonne et due ferme. Est-ce l'âge, ou le stage de îlle-mère qu'il fit lors du premier linistère van Zeeland. quoiqu'il en Dit Emile était devenu insupportable j On lui avait fabriqué un petit mi- Jjstère accessoire pour qu'il se taise et Aie Dame Jeanne soit satisfaite. Mais chaque semaine de nouvelles initiatives etide nouveaux projets de Vandervelde gonflaient démesurément le rôle de son patit ministère. Le Ministre de la Santé devenait le Temple de la reli- ■Bon marxiste et le bureau officiel de la propagande étatiste. Emile Vander- Welde avait d'innombrables projets as- s tance publique, infirmières, œuvres 'Se l'enfance etc., etc., qui faisaient dire ■ar le Sénateur socialiste Marius Re gard. rapporteur du budget de la San- w L'Etat va faire de la vie. Il va livre un homme de sa naissance sa Jn pour le protéger, le garantir contre ille expressions de détresse Les mi- istres catholiques ont estimé que M. andervelde exagérait, et qu'ils pou- aient fort bien se passer de cette ex- erience de l'Etat qui devait faire de vie B Cette activité débordante ne suffi sait pas au ménage Vandervelde. M Spaak rencontrait chaque instant mr son chemin le vieux Vandervelde. jtf paraîtrait que Vandervelde fut l'ob stacle une attitude digne dans l'af- f. ire de Borchgrave. Spaak se fâcha, ■Ét van Zeeland en a profité pour dé- Sarquer Vandervelde et défenestrer B)ame Jeanne. I et fait des déclarations totalement in compatibles avec le ton des notes di plomatiques que notre gouvernement adresse Valence. Nous l'avons signalé la semaine der- îère dans la chronique mouscronnoi- les conseillers rexistes ont repoussé jb proposition de la Députation Perma nente de la Flandre Occidentale, vi rant allouer un subside extraorcîinaire ■c 200 000 frs. aux écoles libres de Ri province. '\uss tôt, comme prévu les journaux ^pth'oliques, sont partis en guerre con- e REX". A les entendre, nous avor.s. en refusant de voter ce subside dé truit la confiance la parole donnée ou encore trahi les promesses faites nos électeurs. Disons-le tout de suite en parfaits don Quichotte, ces braves confrères se sont ,une fois de plus, lancés fond de train, contre des moulins vent Fn aucune manière nous n'avons man ia parole donnée, ni trahi les Voir suite en 13 me page) Nous ne savons ce qu'il faut le plus souligner le manque de dignité de cette attitude du Président de la Chambre, ou le culot infernal du militant socia liste. Politique de non-intervention Que fera le gouvernement Que fe ront les parlementaires Que fera le ministre des Affaires étrangères Vont- ils laisser agir Camille sans protester Leur dignité est en jeu. Huysmans est célèbre par son cynisme. Cette fois il exagère. Nous nous demandons si les parlementaires catholiques et libéraux auront la dignité de comprendre. Mais si les vieux socialistes sont en combrants, que dire des jeunes Les deux fistons Delvigne et Jouhaux, le Belge et le Français sont les dignes dis ciples de leur doctrine matérialiste. Que ne ferait-on pour de l'a galette, quand on n'a pas de conscience Qu'elle se rait belle la société imprégnée de la philosophie socialiste, quand on se rend compte, dès maintenant, des principes des jeunes dauphins du marxisme. Ces marchands de canons sont les fils des plus hauts personnages de l'aristocra tie socialiste jugez des autres Il faut retenir de tous ces agissements un fait n'étant qu'une minorité, ces Messieurs se croient déjà les maîtres, et avec une désinvolture et un sans- gêne révoltants, considèrent la Belgique et la France comme le terrain tout dé signé pour leurs brigandages. Que de- viendriez-vous. pauvres citoyens, si ces Messieurs étaient les maîtres, sans con trôle Quel magnifique pillage de la Nation au profit d'une bande de cra pules. C'est l'exemple vivant de l'Es pagne Comprendra-t-on enfin qu il est plus que temps de mettre définitivement la raison tous ces exploiteurs de la démocratie, et leurs très dignes fils... C. v. R. L'Association générale de la Presse se'st réunie et a voté un ordre du jour demandant le retrait des arrêtés-lois. En voici le texte Réprouvant tout système qui con siste poursuivre, pour délits de la presse toute autre personne que l'au teur de l'article incriminé, ou son dé faut, l'éditeur, l'imprimeur ou le distri buteur de l'article Considérant que les arrêtés-lois du 19 juillet 1926 et du 3 décembre 1934, contredisent dans leur esprit et dans leur lettre aux prescriptions impéra- tives de l'atricle prérappelé de notre Pacte fondamental Réclame le retrait immédiat de ces deux arrêtés et, l'effet de l'obtenir, charge le Comité central de faire une pressante démarche auprès du gouver nement. Mais l'assemblée était saisie, la de mande de vingt membres d'une propo sition ie protestation contre la façon dont ont été traités certains inculpés, au cours des poursuites intentées la suite du détournements de documents au greffe du tribunal correctionnel de Bruxelles. M. Maurice Duwaerts y a opposé la question préalable et, après un bref échange de vues, celle-ci a été adoptée, par 72 voix contre 11 voix et une ab stention. Comme nous l'avions prévu l'Asso ciation Générale de 11 Presse belge n'a pas eu le courage de prendre énergi- quement position contre le mesures arbi traires subies par les journalistes du Pays Réel D'autre part elle a com plètement négligé la question des pos tes radiophoniques. Espérons qu'un Congrès de la Presse qui se tiendra Spa la Pentecôte, des voix autorisées et indépendantes interviendront dans le débat, et permet tront de conclure la dignité d'une presse non asservie une formule gou vernementale. L atmosphère politique ne s'éclaircit pas. Les réponses, allemandes et Ita liennes, sont semblables celles du 7 janvier Nécessité de la suppression- totale de toute ingérence dans les af faires d'Espagne. Qu'en résulterait-il Nous n'avons qu'une chose dire laissons évoluer les événements, car ils sont si complexes, qu'il est fort hasar deux de faire n'importe quel pronostic. De toute manière, il est peu probable que la guerre civile d'Espagne soit fort proche de sa fin, les intérêts idéologi ques et pratiques de toute l'Europe y sont trop étroitement liés. Les dispositions de ce traité sont les suivantes 1) Il y aura une paix inviolable, et une amitié sincère et perpétuelle entre le royaume de Yougoslavie et le royau me de Bulgarie. 2) Le présent traité sera ratifié et ces. ratifications en seront échangées Bel grade le plus tôt que faire se pourra. Il entrera en vigueur après l'échange des ratifications. L'on annonce, d'autre part, des con ventions militaires entre l'Italie et la Hongrie. A Genève, le Comité de la S.D.N. s'est occupé de la question de Re distribution des matières premières Cet effort tenterait satisfaire l'Alle magne. Mais le Reich a pris les de vants. et l'on annonce aujourd'hui un accord germano-portugais, dans lequel l'Allemagne pourrait obtenir dans des conditions toutes spéciales des matières premières des colonies portugaises, par ticipera au développement de celles-ci. Cette npuvelle d'un rapprochement germano-portugais ne serait-elle pas une réponse, la menace communiste qui pèse sur Lisbonne -Le Portu gal se sent en danaer, et mal protégé par l'Angleterre. Alors... que a La Bulgarie et la Yougoslavie sont désormais amies. Un pacte vient d être signé dimanche entre ces deux nations. A la lecture de ces différents ac cords et pactes séparés, qui viennent s'ajouter une liste déjà assez longue, l'on se demande quoi peut bien servir encore la fameuse Société des Nations Et si les pays ne pourraient pas em ployer d'une manière plus utile. les fonds qu'ils consacrent ce mouvement d'utopies. H. ERGE. Lire en page 2 LE CONGRES DU PARTI COM MUNISTE FLAMAND. Lire en page de Courtrai L'ITALIE ET NOUS

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